La demoiselle aux pinceaux

Hé bien, que de rebondissement ! Cette romance se passant à la fin du Moyen-âge est passionnante ! J'ai tout adoré, les personnages sont vraiment attachants et le lieu y est parfait.

Quelque chose que j'ai beaucoup apprécié aussi, c'est l'effort de documentation dont l'actrice a fait preuve. Mélanger le réel à cette romance fictive était une idée brillante. le décor est alors précis, tout est crédible. J'ai adoré que Adénaïs soit une peintre d'exception et, accompagnée par le valeureux Jacut, qui plus est. Et si nous devions parler de Guillaume ? Mais quel homme ! L'amour le rend vraiment adorable, je l'ai tout de suite adoré, sa sensibilité n'étant que plus séduisante.

Seul petit reproche que je puisse faire, c'est la répétition du mot "hélas" qui revient un peu trop souvent au tout début du roman. Cela s'estompe au fil des pages cependant.

Merci pour ce récit qui aura su me donner beaucoup de plaisir.

Sa profession et son amour de la peinture m'ont fait penser au manga Arte de Kei Ohkubo. Cependant, là où Arte fait preuve de courage, s'impose et se relève, Adénaïs est sensible et m'a fait l'effet de quelqu'un de fragile et pas taillé pour le rôle. Son amour pour Jacut est très touchant et m'a permis de m'attacher au personnage. Cependant, je n'avais pas assez de matière et de consistance pour réellement être ébranlée par Adénaïs. C'est le cas de Guillaume de Montjoie aussi, ainsi que les autres personnages secondaires.


Adénaïs est commanditée par son maître pour faire des peintures en son nom. La renommée de son maître Foulque Desguignons lui offre une place incontestée en tant que peintre, car une femme qui peint n'est pas bien vue de l'Église en ce temps-là. Accompagnée de Jacut, elle peint. Elle fait partie du décor. Elle est témoin d'une entrevue plus mouvementée entre le maître des lieux et Guillaume. le chevalier Guillaume partit. le seigneur et son bras droit ourdissent un complot pour se débarrasser de lui. Adénaïs en bonne chrétienne ne peut rester sans rien faire. Elle doit prévenir Guillaume qu'on souhaite attenter à sa vie. Cependant, est-ce quelqu'un de bon, mérite-t-il qu'on lui sauve la vie ? Qui est-elle pour en juger ?
La suite de ma chronique :
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Aujourd'hui, je viens vous parler de la demoiselle aux pinceaux de Natacha J. Collins.

En 1356, Adénaïs, jeune apprentie d'un célèbre peintre, suit son mentor de château en château pour s'améliorer. Elle est envoyée au domaine de Montjoie pour la réfection de fresques et peintures. Elle y rencontre Guillaume de Montjoie, neveu du propriétaire du château, dont les liens familiaux sont très tendus.

J'ai bien aimé ma lecture même si je l'ai trouvé un peu trop "gentillette" et parfois même un peu clichée (le valeureux chevalier qui vient au secours de la gentille jeune femme...). Il faut dire que je ne suis habituellement pas très romance fleur bleue 😅

Mais le côté historique a tout de même permis que je l'apprécie. le point fort de ce roman est sans aucun doute son ambiance moyenâgeuse qui est très bien décrite. On rentre tout de suite dans cette époque.

Un roman mélangeant romance, peinture, trahison et complot en plein Moyen-Age.

Il vous tente ?

Voila une lecture qui sort un peu des sentiers battus, dans le sens où l'héroïne est artiste peintre dans un monde où généralement la femme n'y a pas sa place mais également car la dernière partie du roman offre une situation inattendue et plutôt rare dans les romances historique : un tremblement de terre.
Si la lecture a été bien sympathique, il manque peut être d'un peu plus de caractère pour Adénais ainsi que de profondeur sur son passé. du coup, l'héroïne m'a paru un peu effacée.
Mais j'ai pris plaisir à découvrir un peu de la grande Histoire méconnue à travers cette lecture.
Lecture sympathique.