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Premier roman que je lis de cet auteur irlandais. L'histoire se passe dans une petite ville du Middle West dont tout l'avenir repose sur son équipe de foot. le corps d'une fillette renversée par une voiture est retrouvé. le joueur vedette de l'équipe est-il le coupable? Dans ce cas, ce serait la fin de la ville...
J'avoue avoir été littéralement séduite par ce roman au suspense haletant et la maîtrise de l'auteur. Je pense que le fait qu'il ne soit pas américain de naissance lui donne un regard différent, peut-être plus acéré, moins convenu. Un régal !!
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Le décor est posé : ambiance lourde et poisseuse d'une petite ville américaine où il n'y a plus d'espoir. On le voit, on le sent. Mais à bien y réfléchir cette petite ville pourrait se trouver ici dans notre cher pays. Plus qu'un polar, c'est une description de la société qui essaye de s'en sortir par tous les moyens possibles et qui s'enlise. Les personnages sont glauques englués dans leur détresse personnelle, leurs échecs. L'effet est saisissant de réalité. Notre flic local va devoir faire face au Maire, au Commissaire et au détournement de la vérité au profit du sport et de la ville en parallèle de sa propre histoire. On retrouve également les méthodes de management qui consiste à se servir des problèmes des employés pour obtenir ce que le patron veut. Mais qu'en est-il réellement ? le premier magistrat peut-il tout décider, tout détourner pour son profit personnel ? On ressort de cette histoire rompu et choqué de réalisme. A lire.


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Les Ames Perdues
Lost Souls
Traduction : Jean Guiloineau

De ce roman, on peut dire qu'il se déroule dans une petite ville américaine, avec des personnages typiques des petites villes américaines et des situations typiques des petites villes américaines et pourtant ...
... pourtant, il règne là-dessus cette amosphère lourde de mélancolie qu'on retrouve dans bon nombre d'ouvrages écrits par des Irlandais ou traitant de l'Irlande.
Au début cependant, entrer dans l'univers des "Ames Perdues" ne fut pas évident parce que, peut-être en raison de la traduction, j'estimais tout cela bien lent et dépourvu de tout mordant. (Le passé composé dans un texte, franchement, ça me met mal à l'aise. Pas vous ?) Il faut dire également que le personnage principal de ce livre est un policier qui ne s'est pas remis de son divorce et qui fait de son mieux pour paraître apathique et presque amorphe. Qui pis est, il est aussi le narrateur et le moins que l'on puisse dire, c'est que son monde intérieur est loin d'être gai.
Au départ aussi, les faits sont simples. La nuit de Halloween, le flic découvre le cadavre d'une petite fille de trois ans caché sous des feuilles. Il semble qu'une voiture l'ait écrasée. le shérif du coin - curieusement désigné ici sous le nom de "commissaire" - et le maire convoquent le malheureux pour le convaincre de les aider à étouffer l'affaire car il semble acquis que le meurtrier involontaire ne soit autre que Kyle Johnson, l'étoile montante du football au collège local.
Bien sûr, très vite, tout ça se complique et la chute devrait vous surprendre.
Mais ce roman vaut surtout par le portrait de cet homme solitaire et blessé qu'est le héros. Bien qu'il possède une situation stable, il est complètement à la dérive et jette par contrecoup sur tout ce qui l'entoure un regard à la fois perçant et désespéré.
En ce qui me concerne, je l'ai trouvé un peu trop mou, je l'avoue. Mais enfin, cela ne me dissuadera pas de prendre d'autres romans de Michael Collins. Wink
Ce qui retient aussi le lecteur, c'est la manière dont Collins dépeint la petite Hicksville. Il le fait en Européen qui connaît bien le milieu, non en Américain pure souche. C'est cela sans aucun doute qui confère au roman sa touche particulière de tristesse et de désillusion mais sans aucune amertume. Collins se contente d'appeler un chat un chat mais c'est tout : il constate, il ne part pas en campagne contre le mensonge américain.
Ce qui, tous comptes faits, dérange peut-être plus ... ;o)
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Une enquête sur un accident, une voiture qui a écrasée une fillette. On suit l'enquêteur qui a retrouvé le corps de la petite. Entre les tentatives d'étouffement de l'affaire par le maire et le commissaire, la lente descente aux enfers de ce flic dépressif, les différents personnages qui semblent tous cacher quelque chose, ce n'est pas très gai, ce n'est pas très dynamique et ce n'est pas très attachant...
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Une petite ville d'Amérique, le soir d'Halloween. Une fillette est retrouvée morte sur le bord de la route enfouie sous des feuilles mortes. Nous sommes à la veille d'une rencontre très importante de football, la petite ville risque d'être sous les feux de la rampe, les édiles se frottent les mains de bonheur en pensant à la somme d'argent que cela signifie.
Le hic c'est que le responsable est le quaterback de l'équipe sur qui repose la future victoire.
Le maire et le commissaire de police confient l'enquête avec charge de l'enterrer à Lawrence qui vit seul depuis le divorce et ne peut voir que très rarement son fils. La maire lui promet le poste de commissaire.
Lawrence va cependant aller jusqu'au bout de son enquête et révéler beaucoup de faits.

Michael Collins dépeint ses personnages avec beaucoup de soin, les salauds comme les femmes qui élèvent seules leurs enfants. On y côtoie le mensonge, l'appât du gain, la trahison, la bigoterie et la vie morne et vide des villageois.

Il y a beaucoup de rebondissements, de manipulations, de mensonges, une intrigue costaud, un bon roman noir.
Lien : http://dzahell.fr/?p=380
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Un bon, même très bon scénario, avec comme point de départ une enquête sur la mort d'une fillette dans une petite ville américaine qui va donner lieu à de multiples rebondissements. de bons, voire très bons personnages, en particulier le flic héros (passé difficile, présent très difficile et avenir très très noir...), le maire (vendeur de voitures, tout un programme...) et d'autres personnages intéressants (les amish, qui se prennent quelques piques, auraient mérité quelques paragraphes supplémentaires). de quoi faire un excellent film. Malheureusement, et c'est peut-être encore un problème de traduction, j'ai trouvé l'écriture plus que pénible. J'avais déjà fait une tentative de lecture, avortée après cent pages en raison de l'usage quasi exclusif du passé composé qui donne l'impression de lire une "déposition". Là je suis allé jusqu'au bout, parce que l'histoire est intéressante, mais ce fut dur... Un peu long aussi, jusqu'au dernier tiers, quand le héros se retrouve pris dans l'histoire. La fin est nettement meilleure.
Si je devais donner une note, je serais bien ennuyé. Entre le très bon pour l'histoire et les personnages et le médiocre pour l'écriture.
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Un soir d'Halloween, dans une petite ville des États-Unis, le corps d'une fillette heurtée par une voiture est retrouvé. Quand les soupçons commencent à se porter sur Kyle Johnson, la star de l'équipe locale de football, le maire et le commissaire demandent au narrateur, Lawrence, policier qui ne se remet pas d'un divorce difficile, d'étouffer l'affaire.

Le scénario de ce roman est bien ficelé, les rebondissements sont nombreux et la chute est réussie. C'est donc un bon roman policier, mais à cause de la mélancolie profonde qui s'en dégage, d'une ambiance alanguie et pesante, je n'ai pas été transportée. L'auteur fait le choix de faire parler son personnage principal, ce dernier est un homme dépressif qui souffre toujours de son divorce et de ne pas voir son fils. On découvre au fil des pages qu'il est en grande partie responsable de sa chute. Ce n'est pas un personnage que l'on pourrait prendre en pitié, au contraire, l'homme semble plutôt minable, il se laisse entraîner dans cette histoire par le maire et le commissaire, et lorsqu'arrivent ses premiers remords, on se dit qu'une fois encore, il l'a bien cherché. Lawrence n'est pas le seul personnage à porter le désespoir, les autres protagonistes n'ont pas meilleure allure : sa collègue, Lois, vit seule avec un perroquet depuis le suicide de son mari ; le commissaire semble être arrivé là par hasard et n'a quasiment aucun pouvoir ; Kyle Johnson est l'image même du désespoir, malgré son aura de champion, entre un père jaloux et violent et une mère endoctrinée par sa religion, il sera la victime collatérale de l'intrigue. Toute cette noirceur est bienvenue dans un roman policier, mais la lenteur du récit et l'antipathie dégagée par la plupart des personnages font que l'histoire ne décolle jamais tout à fait. L'antihéros créé par Michael Collins est peut-être trop cliché dans son costume de flic alcoolique et désabusé pour porter le roman.
Il y a néanmoins de belles réussites, l'auteur arrive notamment à travers l'intrigue policière à dépeindre avec justesse une Amérique fragile, où règnent le mensonge, la corruption et la délation, où la religion est fanatique et où les banques laissent leurs clients s'endetter plus que de raison.

En résumé, le roman vaut le coup pour l'intrigue bien trouvée et plutôt bien menée, mais le style très descriptif de l'auteur et l'atmosphère excessivement mélancolique freinent le rythme et peuvent conduire à l'ennui.

Lien : https://cafeantidote.wordpre..
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Une petite ville du nord-est des Etats-Unis, un hiver rude, des personnages en proie à moults difficultés financières et sentimentales, un style minimaliste, direct, ce roman se lit comme un classique du roman noir américain.
A partir d'un fait divers grave (la mort d'une fillette), l'auteur met en scène les mécanises particuliers propres à une petite ville, où tout le monde se connait et interagit en fonction de son bien propre et de celui de la communauté.
Je n'avais jamais lu Michael Collins. J'ai déjà prévu de lire un autre de ses romans.
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Un roman retrouvé en faisant du tri dans ma bibliothèque… un achat de hasard…
Le problème avec ce genre de roman, c est que la littérature nous a habitués au meilleur ; on en vient à faire la fine bouche devant la moindre faiblesse tandis que si le roman était français, on hurlerait au génie….
En effet, « Les âmes perdues » est le genre de roman qu on lit avec l esprit distrait, sans être accroché vraiment… ce qui n empêche qu on reconnaisse en permanence à l auteur un certain talent, davantage même : Michael Collins sait installer des ambiances sombres, c est sûr.
Si certes son intrigue se traîne, on ne lui en veut pas ; c ' est ce qui fait le charme du récit, et on peut se laisser happer finalement par sa petite musique cafardeuse. A condition de ne pas mettre trois mois à lire le bouquin, car on perd facilement le fil du fait qu il ne se passe pas grand chose…
Tous les personnages ou presque sont accablés et accablants dans cette histoire, à commencer par le héros, semi-comateux, qui a la poisse comme pas permis, et qui a décidé de s enfoncer résolument, claquant en permanence la. Porte au nez de la seule personne un peu positive et bienveillante - avec le chien - de cette affaire : Lois, qui elle a décidé de s en tirer, et qui est bien seule..
La scène du chien m a pesé sur le coeur comme un sac de cailloux ; je me suis demandé si j avais envie de continuer avec tout ce malheur… j ai continué… Je n ai pas regretté. Petit à petit l intrigue prend forme, l enquête policière se dessine de façon plus nette.
Un bon moment de lecture, finalement
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