La France, à peine sortie du référendum sur le traité de Maastricht, s'interroge déjà sur le nom du successeur de François Mitterrand. Sans prendre garde qu'elle est non seulement en train de sortir du mitterrandisme mais aussi de changer d'époque et d'univers. Elle ne peut plus se contenter d'être une honnête intermédiaire entre l'Est et l'Ouest ni d'exploiter la rente de situation politique qui lui donnait, depuis 1945, une prime sur l'Allemagne. La voici qui risq... >Voir plus