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3,99

sur 2827 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vu que j'avais été énervée par la construction de la tresse avec ces chapitres alternés de trois personnages sans fil conducteur, j'ai repoussé la lecture de celui-ci. Mais comme j'ai rencontré l'illustratrice qui va en faire un album.... Astucieux la dernière page de la Tresse qui parle d'un cerf-volant... J'ai bien aimé l'histoire de cette institutrice qui, pour fuir le drame qu'elle vient de vivre, entreprend un voyage en Inde. de belles rencontres qui vont faire grandir ces filles et femmes en les émancipant grâce à l'instruction. Quand même une sensation au fond de moi d'un auteur qui cherche les sujets pour faire pleurer dans les chaumières. Une réduction de l'Inde aux multiples facettes que d'autres auteurs savent nous conter dans un registre plus élargi. ⭐️⭐️⭐️
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Léna, enseignante, dévastée par un drame personnel, se réfugie en Inde, sur le bord d'une plage. Un matin, elle sera sauvée in extremis de la noyade par une enfant et un groupe de jeunes femmes. Cherchant à les remercier, elle va essayer de leur apprendre à lire. Peu à peu, l'idée s'impose : elle doit créer une école pour les enfants des intouchables.
J'ai aimé le sujet du livre, j'ai regretté son traitement. Je reproche à ce livre la même chose qu'au précédent de l'auteure : Il reste pour moi beaucoup trop à la surface des choses, ne faisant qu'évoquer tous les problèmes que devra rencontrer Léna. le sujet à mon sens aurait mérité beaucoup plus de pages, beaucoup plus de détails. J'ai eu l'impression de lire une carte postale alors que j'aurai aimé une longue lettre. le personnage principal souffre de cette brièveté et ne m'a pas convaincue. Les personnages indiens sont plus attachants à mon avis, plus ancrés dans le réel de leur situation
Le sujet reste cependant intéressant et ce livre a eu le mérite de par son grand nombre de lecteurs de sensibiliser sur le problème des femmes en Inde et le manque d'éducation dont elles sont les premières à souffrir.
Merci aux éditions Grasset pour ce partage #Lecerfvolant #NetGalleyFrance
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Une lecture pour mes vacances, sur ma liseuse et en partenariat avec Net Galley !

Merci à eux et à l'éditeur Roman-Grasset.

Quand j'ai sollicité ce livre sur Net Galley, j'avais en mémoire le premier livre "La tresse" de cette auteure.

Je l'avais lu en vacances dans le Médoc car il était à disposition dans le gîte. Je n'en avais pas fait de billet sur mon blog à l'époque. Dans l'été je suis moins sur mon ordinateur.

J'avais apprécié cette lecture et en gardait une bonne impression.

Pour celui-ci une impression mitigée , car j'ai trouvé que c'était un peu trop "parfait" en quelque sorte, trop lisse ...

L'écriture est néanmoins agréable et va à l'essentiel. Un peu trop simple peut être, j'ai un peu de mal à expliquer pourquoi ça ne m'a pas tant plu que ça...

Pourtant on rencontre de beaux personnages dans cette histoire , des femmes essentiellement. C'est d'ailleurs la marque de fabrique de l'auteure semble-t-il, car les femmes étaient au coeur de "La Tresse également"....

Je pense qu'en fait, ce qui m'a déplu c'est un peu le fait de rendre tout possible. Hop, Léna la protagoniste principale monte une école en Inde en peu de temps.

Alors bien sur, le regard occidental sur l'Inde est mis en exergue mais j'ai trouvé que certaines choses n'étaient pas assez approfondies.

Cela reste un livre qui se lit vite et n'est pas désagréable. je pense que l'aspect descriptif des paysages de l'Inde m'a manqué

Il qui plaira aux estivants, à l'heure où les cerfs volants restent libres de voler au dessus de la plage !

A vous de lever la tête et de l'observer pour voir où le vent le porte !

Beau mois d'août les amis !

Je vous souhaite du soleil, même si celui-ci semble confiné en cet été 2021 !!!

#Lecerfvolant #NetGalleyFrance
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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"Le cerf-volant" ou l'histoire d'une professeure qui vient de vivre un drame, qui va tenter de retrouver goût à la vie en se retirant quelques semaines en Inde et qui va se mettre en tête de pouvoir scolariser les enfants d'un village pauvre de ce pays.
Il est question de résilience, de féminisme, de combats contre les préjugés et d'éducation.
L'Inde est racontée avec ses contradictions, le poids des traditions, la violence faite aux femmes, les castes, la faim ou le travail des enfants.
L'écriture est simple, un peu ronronnante.
Les personnages sont engagés mais j'ai eu du mal à m'attacher à eux.
Même si certains sujets, comme la conséquence des règles sur la scolarité des jeunes filles, sont intéressants, ils restent, comme dans "La tresse", trop survolés.
Un roman agréable mais qui, selon moi, manque de profondeur au vu des thèmes poignants abordés.
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Une enseignante française qui souhaite soigner sa peine en se réfugiant en Inde. Et pendant son voyage fourmillent d'espoir et désire inculquer la lecture aux intouchables.
Voici en résumé ce qui vous attend en consultant ce livre. Comme la tresse, je n'ai pas été conquise par ce récit.
Une réalité effrayante où en Inde, plus qu'ailleurs la femme est considérée comme une esclave, une erreur, une punition pour les familles.
Je me suis ennuyée pendant la lecture. Je n'ai pas cru à cette histoire, où une Française débarque en Inde pour sauver ses pauvres âmes égarées. L'argent est le seul pouvoir qui permettrait peut-être de les secourir et encore sous quelle condition ?
La vie est un tourbillon d'infamie où l'on vit sans pensées à ses êtres qui souffrent dans des villages oubliés. Ce livre aura au moins eu, le privilège, de nous rappeler cela.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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J'avais plutôt bien aimé "La tresse" de l'auteur j'ai donc décidé de lire celui-ci sans aucune hésitation en sachant cependant que les récits sont plutôt court et que même si nous avons de l'attachement pour les personnages ceux-ci sont peu ébauchés vu le faible nombre de pages.

Nous suivons ici trois jeunes femmes une institutrice Léna qui part se confronter à une nouvelle culture et qui semble fuir son passé, Preeti jeune femme faisant parti de Red Brigade qui aide les femmes à se défendre et Lalita jeune fille qui rêve de s'émanciper.

Un récit qui nous transporte en Inde mais qui à mes yeux souffre de la comparaison avec d'autre récit vraiment plus poignant comme les cerfs volants de Kaboul de Khaled Hosseini ou les personnages et le décor sont vraiment plus travaillés.

Un récit court mais prenant qui nus narre bien les différents problèmes présents en Inde, le manque de moyens matériel que ce soit dans l'éducation, la police, les différentes castes etc....

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Après l'agréable surprise de la Tresse, j'ai eu envie de lire ce roman qui y fait suite. On y retrouve un trio de femmes déterminées dont fait à nouveau partie la petite Lalita. L'Inde est cette fois le cadre presque unique du récit. Léna, le personnage principal, quitte la France pour surmonter un deuil dans ce pays si différent. Elle y rencontre Preeti, jeune activiste qui apprend aux femmes à se défendre contre les agresseurs de rue. Lalita travaille désormais dans le restaurant de son oncle et quand elle sauve la vie de Léna, celle-ci cherche comment la remercier. Pour cela, elle décide d'ouvrir avec Preeti une école pour apprendre à lire et à écrire aux enfants du village, mais se heurte bien vite au poids des traditions.
Ce roman m'a bien moins plu que le précédent. Je lui ai trouvé un côté conte de fées trop invraisemblable et des bons sentiments confinant à la mièvrerie. Certes, le lien fort entre les trois femmes les sauve et leur permet de s'envisager comme une nouvelle famille choisie, pour faire face à leurs destins bouleversés. Mais je n'ai plus trouvé la vivacité du roman précédent, l'invitation au voyage et à la rencontre de différents personnages. le style est plat, des phrases courtes, au présent, sans relief qui empêchent de prendre un peu de hauteur comme on l'attendrait d'un cerf-volant. La dernière partie sauve un peu l'ensemble, quand les personnages sortent un peu des clichés qu'ils représentent.
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Apres ‘la tresse' dont une des protagonistes, Smita, était native, de sa belle prose si fluide, Leatitia Colombani nous ramène en Inde qui est le théâtre des aventures humaines de Léna, Nantaise, sa nouvelle héroïne venue ici panser ses blessures face à la mer qui pourtant manque l'absorber et dont la vie, sauve, est due à une énigmatique enfant solitaire et matinale qui  face aux vagues, tient…un cerf-volant.

Le cerf-volant.

Toute l'Inde est la qui défile sous nos yeux occidentaux, nimbée de la caniculaire lumière aveuglante dans laquelle l'autrice trempe sa plume très bien taillée pour nous trimballer à l'envi à travers ces plages et ruelles sur-animées où grouillent et fourmillent la vie et le peuple autochtone que son héroïne est venue éclairer sinon de son savoir (ce serait prétentieux), au moins de son énergie, de sa détermination et de sa pugnacité à aider à s'émanciper par l'éducation, comme une forme de renaissance pour elle qui a perdu le sens de la vie après un deuil que l'on apprendra accablant.

Quand ce n'est la mer qui l'absorbe, c'est la marée humaine qui l'engloutit à moins que n'apparaisse, ange gardien de papier tendu …le cerf-volant maîtrisé par cette si charismatique petite fille énigmatique dont l'histoire saura l'émouvoir au plus profond.

Tel un phare dans la tempête qui dirige le marin égaré vers le rivage, le cerf-volant guide Léna vers ce qui deviendra sa mission en ce pays où les us ancestraux continuent à régir les coutumes actuelles qui font régner inégalités et injustices : Elle enseignera,  dû-t-elle créer l'école.

Il sera alors question des castes et du paradoxe indien qui maintient leur existence dans le pays de Ghandi, des dangers quotidiens encourus par les jeunes femmes (du viol jusqu'à l'asservissement sexuel dans des quartiers glauques connus de tous), d'autodéfense organisée pour y échapper, de mariage forcé mais aussi de résilience et de reconstruction pour une exilée volontaire qui va troquer sa confortable banlieue Nantaise contre un village incroyablement pauvre pour renaître à la vie.

Si ce roman m'est apparu moins original que ‘les victorieuses' et ‘la tresse' dont il est comme une suite, plus stéréotypé voire construit autour des clichés habituels sur l'Inde, il reste néanmoins un beau moment de lecture,  ne serait-ce que par la grâce de son écriture fluide et de ses courts paragraphes qui allègent un propos qui aurait pu être traité de façon plus plombante.

Un bémol : l'utilisation trop répétée de mots indiens et le parti pris appuyé d'expliciter systématiquement les us et coutumes du pays donnent un peu trop souvent un côté ‘guide du routard' au roman comme si la volonté de montrer que l'on s'est bien imprégné de son sujet en amont de son écriture primait parfois sur la spontanéité de l'ouvrage.

Beau moment de lecture cependant !!!
 
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Personnellement, j'aurais classé ce genre d'ouvrage dans la catégorie "feel-good", mais je constate que cette étiquette n'est pas attribuée au roman de Laetitia Colombani.

Feel-good... mais on dépeint une réalité atroce. Cette permanence des castes et des préjugés en Inde. Cette ultra-pauvreté qui confine au dénuement. Ces comportements extrêmes qui consistent à marier des enfants, à les vendre, à en disposer comme s'ils étaient des bibelots...

Oui, mais l'autrice déroule une longue sarabande de bons sentiments, de don de soi, de dévouement et d'abnégation... et ce genre de littérature possède pour moi un goût de guimauve et de barbe-à-papa que j'assimile au "feel-good"... Surtout quand c'est couronné par une happy end (assez peu probable).

Le pitch, si vous ne le connaissez pas (j'en serais fort étonné). Léna part en Inde pour se relever de la mort de son mari, abattu par un élève dans son école. Elle va transférer son amour, son énergie, sa douleur vers des enfants indiens, en faisant ce qu'elle sait faire de mieux: enseigner. Peu à peu, elle se prend au jeu de ce monde cloisonné, fait de traditions d'un autre âge. Elle s'accroche... et je n'en dirai pas plus.

L'écriture est assez consensuelle. Fluide, lisse et rapide. Ce n'est pas un reproche. Cela cadre bien avec le propos. On ne se prend pas la tête. On a un petit bain d'exotisme BCBG, un peu de révolte, un peu de "saine colère" et on finit par se dire que les choses changent en mieux. Puis on allume son poste de radio ou de télévision et on se dit que l'on a lu de la fiction. C'est sans doute à cela que sert la fiction... à rompre la monotonie des infos.
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Je termine à l'instant "Le cerf-volant" et je dois dire que mes reproches sont similaires à ceux que j'avais eu pour "La tresse" : tout va beaucoup trop vite, ce qui donne l'impression que le sujet n'est pas assez exploité.

C'est pourtant très intéressant et j'ai appris bien des choses sur les traditions indiennes, sur le système des castes et sur les conditions de la femme en Inde. Et malgré ce manque de profondeur, le style de l'autrice reste agréable, simple et efficace.

La lecture est fluide mais malheureusement trop rapide pour qu'on puisse s'attacher aux personnages, pourtant saisissants. On ne s'attarde pas assez sur les événements, le temps passe bien trop vite et le récit est bien trop court.

Pour moi, le sujet et les thèmes abordés étaient une très bonne idée, les personnages bien trouvés, mais tout ça aurait mérité d'être plus développé, plus approfondi.

Ce n'est pas non plus une lecture désagréable pour autant et je suis très contente d'avoir eu des nouvelles de Lalita.
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