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EAN : 9782266195706
215 pages
Pocket (30/11/-1)
2.82/5   178 notes
Résumé :
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s'ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l'égoïsme permanent...
Confrontées chacune à de remarquables - quoique différents - spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d'enfance, doivent bien reconnaître qu'à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dan... >Voir plus
Que lire après Mes amies, mes amours, mais encore ?Voir plus
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Sortie de ma zone de confort le temps d'un challenge de lecture, je me suis attelée à la lecture de "Mes amies, mes amours, mais encore ?" sans grand espoir d'y prendre plaisir, sans doute parce que cela fait des années que je n'avais pas ouvert un roman de chick-lit, mais surtout découragée à l'avance par la couverture girly so kitsch.

Au final, la catastrophe redoutée ne s'est pas produite et j'ai même pris plaisir à suivre les trois amis Natacha, Jeanne et Violette dans leur vie de couple respective. Évoluant dans un décor urbain un peu trop léché, ces femmes se sentent oppressées dans leur quotidien pour des raisons très différentes.

C'est typiquement ce type de roman qui fera soit bondir de leur siège les lecteurs qui s'agaceront de ce qui leur apparaîtra essentiellement comme du nombrilisme, ou à l'inverse qui déclenchera en eux de l'empathie car ils s'y reconnaîtront à un moment ou un autre.

Mine de rien, les thèmes abordés peuvent paraître futiles, ils n'en demeurent pas moins le reflet très réel de la vie de bien des personnes et des couples : le devenir de la relation amoureuse, les tensions dans les familles et belles-familles, les conflits touchant les questions d'éducation, l'implication respective des conjoints dans le foyer mais aussi la gestion délicate de l'infécondité et la pression sociale très réelle à laquelle un couple stérile est soumis.

Partant de là, il suffit que le lecteur soit touché ou concerné par l'un ou l'autre de ces thèmes pour prendre intérêt au récit. Tel fut mon cas.

Côté écriture, rien de sensationnel mais tout à fait conforme à ce qu'on peut attendre en choisissant Agathe Hochberg plutôt que George Eliot. Un humour bien dosé, quelques réparties bien senties, un soupçon de psychologie qui secoue un peu nos certitudes et ces 200 pages passent comme une lettre à la poste.


Challenge PLUMES FÉMININES 2019
Challenge des 50 Objets 2018-2019
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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En refermant ce livre après avoir réussi par je ne sais quel miracle à le terminer, je me suis demandée où l'auteure voulait en venir avec cette histoire.
J'avais été attirée par le titre que je trouvais rafraîchissant, mais j'ai été déçue de ne pas trouver ce moment d'évasion que j'attendais avec ce livre.
En effet, je n'ai pas trouvé les personnages attachants, leur histoire est monotone, l'intrigue ne m'a pas accaparée...
Bien que je lise très rarement des chick lit, je pense qu'une lecture plus légère peut être sympathique de temps en temps.
Mais je crois simplement que cette lecture n'était pas pour moi. Je n'en garderai pas beaucoup de souvenirs.
Elle satisfera probablement d'autres lecteurs.
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So pink, so girly, so fresh mais tellement pas mon genre - merci quand même à Elise et Taïna grâce auxquelles je m'affranchis du sentiment de honte que je peux éprouver à 1/ lire un truc pareil et 2/ parler d'un livre aussi inintéressant ici.

Mais une promesse est une promesse.

Ce doit être le premier ouvrage assimilable "chick lit" que je lis depuis l'Age de raison (la suite - décevante selon moi - du journal de Bridget Jones.)

Je vous laisse savourer le quart de couverture:
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s'ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l'égoïsme permanent...
Confrontées chacune à de remarquables - quoique différents - spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d'enfance, doivent bien reconnaître qu'à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune coeur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin...
et à leurs hommes ! '

Donc déjà, avant même d'ouvrir le livre, on voit très vite les grosses ficelles et les caricatures du genre masculin et du genre féminin (oui vous ne le savez pas? Dans ces bouquins les hommes sont toujours égoïstes, puérils et ce sont toujours les femmes qui intellectualisent, sont mures, réfléchissent pour deux, etc.).

Donc déjà, première thématique: les relations hommes / femmes.

Vaste sujet, qu'Hochberg ambitionne d'aborder parmi d'autres. Parmi d'autres, car différentes thématiques sont évoquées: rapport de la femme à la maternité, à l'amitié, au travail, au père, à la fidélité, etc.

Fear. D'autant que "Psychologies magazine" revue hautement scientifique au sérieux incontestable, promet au lecteur "Un livre dans la veine du Journal de Bridget Jones (...) mais plus profond, plus psy, et 100% français !"

Bon, en fait non. Je ne garderai ce bouquin chez moi que pour la dédicace qu'on m'y a faite.

Alors, voilà, on a trois copines qui ont dépassé les trente ans et qui se posent plein de questions sur leur vie, leurs désirs d'avenir, bref, plein de questions existentielles.

On a donc:
Jeanne, Mariée, deux enfants, fumeuse, malheureuse en couple car se sentant incomprise par son époux, qui donc se pose des questions sur son couple
Violette, biologiste, travaillant dans l'ombre de son mari souvent absent, revivant au travers de sa fille sa relation avec sa mère décédée, et souffrant de la distance de son père
Natacha, Working girl bossant dans l'événementiel, tentant désespérement d'avoir un enfant avec son mari qui, selon elle, ne comprend pas à quel point elle est éprouvée par les traitements hormonaux
Intéressant: on a trois femmes qui se trouvent incomprises par leurs maris, et qui souffrent.

Mais ô surprise, à l'occasion d'une séance de jogging de la page 202 à la page 205 ("Victor, Gilles et Philippe finissent leur jogging dans le bois de Boulogne. Ils ralentissent le pas et reprennent leur souffle. Victor leur désigne un banc et ils se laissent tomber dessus."), les maris en question parlent entre eux et - miracle - on comprend enfin, à la fin du livre ( je rappelle qu'on est page 202 et que l'édition en fait 215 ) qu'eux aussi ont une âme, se posent des questions, et ne se sentent pas "à la hauteur" des exigences de leurs épouses! Une cohabitation enrichissante et épanouissante serait donc possible???

Oui parceque dans ces ouvrages, les femmes se sentent nécessairement incomprises et endossent volontiers le rôle de victimes qui souffrent d'avoir des maris jamais dispo. Déjà rien que ça, ça m'agace.

Si encore on avait un humour britannique, un peu noir, subtil pour mettre un peu de second degré là dedans, ça passerait. Mais non, je crois que l'auteur se prend vraiment au sérieux, en fait. Les passages se voulant un peu drôles tombent très vite à plat, heureusement que le schéma narratif, qui fait beaucoup penser à celui de Thérapie, de D. Lodge, évite au lecteur de sombrer complètement.

Pour ma part, aucune identification à quelque personnage que ce soit, alors qu'en général c'est ce qui fait fonctionner ces ouvrages.

Que retenir de ce livre, donc? Il m'a évité de devoir discuter une matinée avec ma voisine de chambre d'hosto, c'est déjà pas mal. Rien d'autre, si ce n'est la dédicace de mes précieuses amies que, bien sûr, j'embrasse bien fort au passage.
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J'ai trouvé que ce livre se lisait bien, pour autant, ce n'est pas ça qui fait un bon récit. Malheureusement, ce dernier est d'une banalité assez décevante. On attend jusqu'au dernières lignes qu'il y ait une quelconque action palpitante, sans résultat.

De plus, les personnages sont fades, sans distinction particulière qui les feraient sortir du lot. Aucun d'entre eux n'a éveillé ma curiosité ou ma compassion, ou un autre sentiment qui me l'aurait rendu attachant ou du moins, qui aurait éveillé mon intérêt.

Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un mauvais récit, j'ai juste eu l'impression que c'était un récit fade. Une de ces lectures qui ne laissent aucune trace, inutiles.
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Je crois que la seule faute faute de goût de ce pauvre Victor (l'époux de l'héroïne) a été d'épouser cette insupportable mégère. Pauvre chérie : son mari la traite comme une princesse et, le soir, tard, après une journée de travail, ne s'arrête pas pour la contempler avec admiration. Il y a vraiment des hommes, je vous jure. Et ses manies insupportables à elle? Et ses fautes de goût à elle (tout n'est qu'une question de point de vue!!!)? Lui les supporte bien, non?

Tout ça me rappelle une copine qui trouve son mari égoïste car il a l'audace de ne pas remarquer quand elle va chez le coiffeur. Quand je lui réponds "ben c'est pas bien grave..." elle me rétorque "mais pourquoi doit-on continuer à l'accepter?"

Peut-être parce que ce n'est pas grave tout court,peut-être parce que lui t'accepte comme tu es, avec tes différences (ton "je fais la gueule car tu n'as pas vu que j'étais allée chez le coiffeur" ou "j'ai fais la gueule tout court un jour sur deux, mais va savoir pourquoi???" ) et que tu serais très nettement plus heureuse si tu l'acceptais comme il est, au lieu de vouloir le modeler à ton image si exemplaire.

Cette pauvre Joséphine s'ennuie, veut se prouver qu'elle plait encore dans les yeux d'un amant et c'est bien moins culpabilisant quand on a réussi à se persuader que son mari est un affreux affreux qui mérite d'être cocu. C'est cette hypocrisie qui m'énerve.

En clair je n'ai absolument pas aimé ce roman : cette façon d'aborder la vie m'agace prodigieusement. Narcissisme, égocentrisme sont clairement au coeur de ce roman. Mais c'est le narcissisme de ces femmes que je remets en cause. Elles ne supportent pas leurs compagnons et pensent trouver le bonheur dans les bras d'un autre ou en s'abrutissant dans le travail. Alors qu'elles ne font que fuir la triste réalité : elles sont intolérantes et insupportables à vivre! Chiantes, quoi...
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
un jour, il a donné à ma mère un article sur les vitamines conseillées pour les personnes du troisième âge en lui disant que ça la concernait.
Il croyait bien faire ! Elle a pris l'article, l'a remercié poliment et, le lendemain, elle est venue lui offrir L'idiot de Dostoievski et une bouteille d'Egoïste, de Chanel. Elle a laissé un petit mot en reprenant son expression :"Ca vous concerne !"
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Douter d'être normale.
Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que si je n'étais pas capable d'être mère, alors je n'étais pas vraiment une femme. Dans notre société, aujourd'hui encore, on n'est pas tout à fait une femme si on n'a pas d'enfants.
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- [...] C'est un drôle de truc, la maternité : on passe deux ans à leur apprendre à marcher et parler. Et les seize années suivantes à leur dire de s'asseoir et de se taire.
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"C'est un drôle de truc la maternité : on passe deux ans à leur apprendre à marcher et parler.
Et les seize années suivantes à leur dire de s'assoir et de se taire".
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Je ne sais pas pourquoi on pense seulement aux enfants quand on demande comment s'est passée la rentrée. L'épreuve la plus terrible est pour les mamans.
Le commencement de la fin, le jour où la société établit que leur tout petit ne leur appartient plus.
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Videos de Agathe Colombier-Hochberg (7) Voir plusAjouter une vidéo
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Une semaine avec mes frères d'Agathe Colombier Hochberg
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