![]() | COLPINDidier 24 septembre 2019
Préface de Jean-Marc De la Fonchais Il y a dans la poésie Comme dans celle de Didier Une part de mystère. Mystère des mots Auxquels chaque poète Donne un sens singulier Ou pluriel selon le cas Mystère du rythme Balancé ou Musical Selon chaque partition. Ici tout en quatre temps Bien carrée. Mystère de la rime Riche, pauvre ou vagabonde. Enfin mystère du sens de l'écrit. A chacun de le trouver Dans une clé multiple Comme nous l’explique Didier En son introduction. Indignation ou adoration Spleen ou exaltation Le poète compose Cette part d'éternité Pour lui d'abord Pour les autres à venir, Si leur cœur rencontre Le sien. Dans celui de l’Humanité. Ainsi vivra cette oubliée De notre « pseudo » civilisation Dont la lumière Ne s'étendra qu'avec La race humaine La nôtre. En attendant Promenez-vous Envolez-vous Dans la poésie Généreuse Et sincère Offerte ici… Jean-Marc De la Fonchais – Septembre 2019 Etant né en Mayenne de parents et grands-parents mayennais et ayant vécu à Laval pendant près de 50 ans, je suis content et heureux que la préface de ce recueil émane d’un poète de ce département… Jean-Marc De la Fonchais : Pour lui la poésie est un « mode de vie »… Il découvre le plaisir d’écrire en classe de seconde. Cet homme amoureux des lettres et de la nature doit quitter son hâvre de paix, pour ses études. Après son bac, il se dirige à Paris, dans une école d’agriculture. « C’est amusant, aller dans la capitale pour apprendre l’agriculture, constate le poète. Avec mes diplômes, je trouve un travail dans l’agroalimentaire en Île de France, mais l’âme de la Mayenne me manquait. » Son attirance pour la terre le verra travailler pendant vingt ans dans le milieu agricole. Labourer, semer, suer pour la nature le conforte en même temps qu’elle l’inspire pour ses écrits. Ce poète avait écrit, en 1968, son premier bouquin de poèmes Ombres et lumière. Il a maintenant huit livres à son actif. Malheureusement, la paysannerie ne l’accompagnera pas jusqu’au bout, comme il l’aurait voulu. Paris le rappelle et il finit, jusqu’à l’âge de la retraite, comme inspecteur des finances. Jean-Marc de la Fonchais a découvert, en plus de la littérature, le monde des volcans, et là aussi, il déploiera son énergie pour les affronter à Hawaï, en Éthiopie, en Indonésie, en Amérique centrale... Les odeurs, la chaleur, le magma, les cratères, mais aussi son attirance pour l’humus ne l’ont-ils pas envoûté ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, l’auteur poète affirme: « L’écriture me réveille aux grés des rencontres, des émotions et des situations ». (Ce texte est constitué d’extraits du Ouest-France du 24 juin 2109 présentant son dernier ouvrage) + Lire la suite |