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EAN : 9782267022865
464 pages
Christian Bourgois Editeur (02/02/2012)
3.24/5   38 notes
Résumé :
Le 9 juillet 1864, un chapeau, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté d’un compartiment de chemin de fer. Le corps de l’employé de banque auquel ils appartenaient gît entre les voies. Chargés d’élucider le premier meurtre jamais commis à bord d’un train en Angleterre, les célèbres détectives de Scotland Yard suivent la piste d’un jeune suspect Allemand très vite identifié. Ce dernier vient de s’embarquer pour New York, comme il l’avait décidé d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai bien aimé ce roman, plutôt ce documentaire ou comme sous-titré ce récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais.

J'ai bien aimé car il a valeur de fait historique à plusieurs niveaux. D'abord celui des trains en fonction à l'époque, des wagons plus exactement qui étaient en fait des boites hermétiques dans lesquelles prenaient place les voyageurs. Une fois à l'intérieur, vous pouviez avoir un malaise, aucun moyen n'était à votre disposition pour avertir le conducteur de la locomotive ou un passager d'un autre wagon.
Ceci à son importance pour le meurtre dont il est question ici.

Deuxième intérêt, la recherche de l'assassin elle-même. Pas d'empreinte relevée (le système n'existait pas encore), évidemment pas de police scientifique, hormis la faible reconnaissance de la médecine légale (les tâches sont-elles du sang ?), pas de transmission télégraphique d'un pays à l'autre (service de courrier par bateau). Seuls des témoins apportaient parfois quelques réponses, mais peut-on compter sur la validité de tous les témoignages ? D'autant que le présumé coupable serait d'origine allemande...

Ensuite, le rôle des médias, enfin des journaux seulement, qui s'emparaient des affaires criminelles et obtenaient tous les renseignements possibles pour tenir au courant leurs nombreux lecteurs. Renseignements avec lesquels ils pouvaient influer en faveur ou défaveur du supposé criminel.

Puis la justice anglaise qui interdisait à l'époque au criminel de prendre la parole au cours de son procès, sous peine de s'auto-incriminer. le rôle du procureur qui prônait la non-ingérence dans le débat des jurés mais qui les orientait de façon insidieuse.
Il est à noter que si le procès avait lieu, c'est qu'il avait d'abord été jugé apte à se tenir en fonction des preuves détenues.

Et enfin, le dernier intérêt historique concerne le rôle de la peine capitale qui sévissait encore en Angleterre et les débats autour de ce châtiment.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette enquête historique qui défraya la chronique en son temps (fin XIXe) en Angleterre et à New York (le supposé assassin avait pris le bateau pour s'installer aux Etats-Unis) et qui maintint en haleine le suspens pendant des mois...

Londres, 9 juillet 1864.
Un banquier a été assassiné à bord d'un train. Son corps retrouvé en gare de Hackney (banlieue de Londres) devient un événement d'une importance capitale.
La nouvelle technologie que représente le chemin de fer, est remise en cause et devient aussi la bête à abattre.

Lien : http://mes-petites-boites.ob..
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Tout débute en 1864, le 9 juillet exactement dans le Londres florissant en nouvelles technologies de cette fin de XIX e siècle. Où exactement ? Dans un train. Étonnant, non ? Oui et pour la simple et bonne raison car ce train-là va connaître son premier meurtre à bord. Et là alors, tout bascule. Des traces de sang sont retrouvées sur la banquette du train ainsi qu'un chapeau, un sac et une canne. Puis, plus tard, un homme, M. Briggs, banquier de son métier sera retrouvé sur les rails. Meurtre ou suicide ? Etant donné que des traces de sang ont été retrouvées à l'intérieur du train, il est donc peu vraisemblable que l'homme se soit volontairement jeté du train.
Mais qui pouvait donc en vouloir à cet employé de banque, père de famille, tranquille et sans histoires au point de vouloir le tuer ?
Un homme sera inculpé, un allemand dénommé Müller.
A une époque où l'Allemagne et l'Angleterre n'étaient pas en très bons termes, ce dernier fait le coupable idéal car puisqu'il y a victime, il faut forcément Un coupable mais l'était-il pour autant ?

Tout le roman va se borner à tenter de reconstituer les faits de ce fameux soir du 9 juillet, de l'assassinat jusqu'au procès et à la sanction qui tombera quatre mois plus tard. Jamais affaire n'a autant ébranlé l'Angleterre ni été aussi longue.

Un roman inspiré d'une histoire vraie puisque des documents authentiques l'attestent) mais qui m'a néanmoins laissée indifférente. Pire, j'ai même ressenti de l'ennui en lisant cet ouvrage de plus de 400 pages tant j'ai trouvé que cela traînait en longueur. J'ai lu ce dernier dans le cadre du club-lecture auquel j'appartiens car une lectrice l'avait classé dans ses "coups de coeur" mais, en ce qui me concerne je ne pense pas le recommander à mon tour lors de la prochaine rencontre. Une belle écriture mais malgré cela, je n'ai pas accroché !
Si cette personne l'a adoré, pourquoi pas vous ? En tous cas, certainement pas moi et je suis contente de l'avoir enfin terminé !
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Le 9 juillet 1864, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté d'un compartiment des chemins de fer anglais. le corps du banquier, M. Briggs, auquel ils appartenaient gît entre les voies. Un jeune suspect Allemand, Franz Müller, est identifié, rattrapé aux Etats-Unis et condamné à mort.
Les amateurs d'histoires Vraies, qu'un récit rigoureusement chronologique et extrêmement détaillé intéresse, devraient apprécier ce livre de Kate Colquhoun.
Un chapeau, qui n'est pas celui du banquier, a été retrouvé dans le compartiment . La chaine et la montre de la victime ont été subtilisées. Des bijoutiers ont vendu cette chaîne et cette montre à M. Briggs. Ils peuvent décrire très précisément ces objets. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
La chaine de montre après le meurtre a été échangée. Des bijoutiers ont procédé à cette transaction. Ils peuvent décrire très précisément l'objet. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
Le fameux chapeau abandonné dans le compartiment mais aussi celui absent de M. Briggs ont été confectionnés et vendus par des chapeliers. Ils peuvent décrire très précisément ces couvre-chefs. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
De nombreuses personnes ont côtoyé l'accusé. Des tailleurs comme Müller, des prostituées, des logeurs, un cocher de ses amis ont ou n'ont pas aperçu chapeaux, chaines et montres. Ils témoignent. Leurs propos lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois repris par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
Les nombreux et non moins célèbres détectives de Scotland Yard, les multiples témoins, les juges, les membres de la famille Briggs, les avocats de la défense, ceux de la couronne, l'aumônier et le Directeur de la prison, le secrétaire d'Etat à l'intérieur, la Reine Victoria elle-même ont leurs intimes convictions sur chapeaux, chaines et montres. Il est question d'elles lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès. L'auteur ne nous fait grâce d'aucune. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces états d'âme. Ils sont très largement cités dans le roman.
Kate Colquhoun n'omet rien : dates, lieux, météos, nom de rues, documents … Si ces 450 pages ont une qualité, c'est bien celle de l'exhaustivité.
Ce livre n'est pas véritablement un roman policier. Ce n'est pas non plus un récit historique. Il me semble que c'est une sorte de catalogue très complet que les amateurs d'histoires Vraies, que les lecteurs indifférents à la littérature devraient bien apprécier.
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Une histoire vraie celle du premier meurtre commis dans une voiture de première classe d'un train londonien, à l'ère victorienne. Une enquête de police reconstituée en détail, avec des indices qui conduisent à un coupable plutôt difficile à saisir. Les témoins, procès, les doutes, la personnalité du suspect, tout est minutieusement décrit et cela se lit comme un roman policier ! Heureux de l'avoir enfin lu;)
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Le 9 juillet 1864, un évènement fait basculer la tranquillité du royaume de la reine Victoria. En ce fameux été pestilentiel, le chef de gare Benjamin Ames fit une découverte macabre : un compartiment de 1ère classe de la North Londaon Railway est tâché de sang. A l'intérieur, il découvre également un sac de cuir, un chapeau et une canne à lourd pommeau maculé de sang. Après des recherches, le corps d'un homme est trouvé sur les voies. L'homme est sévèrement blessé à la tête et décèdera quelques heures plus tard. Les objets retrouvés dans la compartiment permettent d'identifier la victime, il s'agit de Thomas Briggs, employé de banque à la City. Un homme respectable, très probablement assassiné dans un train, voilà une affaire épineuse qui nécessite une résolution rapide pour calmer les esprits. Les enquêteurs de Scotland Yard ont un point de départ : le chapeau découvert dans le wagon n'est pas celui de M. Briggs. Tout le mystère réside dans cet objet : à qui appartient-il et où se trouve le chapeau de M. Briggs ?

L'historienne Kate Colquhoun s'est emparé de manière magistrale de ce fait divers qui en dit long sur l'époque victorienne. « La mort de Thomas Briggs signifiait que, pour la première fois depuis l'invention du chemin de fer, un meurtre avait eu lieu à bord d'un train anglais. » le train est l'une des inventions majeures du XIXème siècle et on sait à quel point l'Angleterre y a passionnément adhéré. Il réduit les distances, le transport de marchandises, permet les loisirs et le développement des affaires. Des romanciers comme Charles Dickens en font l'apologie. Mais le train défigure les paysages (c'est une des peurs des habitantes de Cranford dans l'adaptation BBC) et les accidents frappent les esprits (Dickens ne se remettra jamais de son terrible accident à Stappelhurst). L'image du train est déjà fragilisée et le meurtre du banquier va augmenter l'angoisse des Anglais. La sécurité de ce moyen de transport est remis en doute. La rapidité, la brutalité de l'agression stupéfient mais pire que tout : personne n'a rien vu ou entendu. La méfiance s'installe.

Et ce sont des inspecteurs modernes qui sont chargés de enquête. Depuis 1842, existent les premiers détectives. « Encouragée par l'adulation que leur vouaient des auteurs comme Dickens, l'Angleterre s'était largement laissé convaincre de l'intelligence supérieure de ces inspecteurs en civil, perspicaces et obstinés. » de nouvelles techniques se mettent en place. Les faits sont étudiés de manière logique et méthodique. Par exemple, les échantillons de sang sont testés et l'on peut déterminer s'il est d'origine humaine ou non. Ce sont les balbutiements de la police scientifique et on constate d'ailleurs que les résultats priment totalement sur les faits.

L'affaire du meurtre de M. Briggs déchaîne l'opinion publique pour deux raisons. Tout d'abord l'engouement des romans à sensation. Les oeuvres de Wilkie Collins et Mary Elizabeth Braddon connaissent un succès fou. Les Anglais aiment se faire peur d'autant plus que leurs livres se terminent toujours par la résolution du mystère et l'arrestation du meurtrier. le cadre de cette littérature est, comme dans le cas de l'assassinat de la North London Railway, la haute société. le crime sort littéralement du cadre des romans. La deuxième raison qui a rendu ce fait divers si connu, est le développement de la presse à scandale. Les journalistes s'emparent de l'évènement. Les faits sont analysés, décortiqués quotidiennement de manière pléthorique. Aucun détail morbide n'est épargné et le principal suspect est jugé coupable à la une de tous les journaux bien avant le véritable jugement. le sensationnel l'emporte rapidement sur la véracité des faits. Ces journaux peu scrupuleux déchaînent la haine de l'opinion publique contre le pauvre suspect qui n'avait dès lors plus aucune chance.

« le chapeau de M. Briggs » est un livre passionnant et haletant de bout en bout. Ce fait divers illustre parfaitement les évolutions engendrées par le progrès galopant et les peurs inhérentes à celui-ci. Kate Colquhoun nous éclaire intelligemment sur l'époque victorienne et l'incroyable retentissement de ce fait divers.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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critiques presse (2)
Lexpress
15 juin 2012
La reconstitution du meurtre de M. Briggs et du procès de Franz Müller rappelle quel bouleversement a pu provoquer la modernité […]. Surtout, Kate Colquhoun laisse en grand le mystère d'un homme qui aurait échappé à Scotland Yard s'il n'avait voulu un chapeau plus chic que le sien.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
28 mars 2012
Puisant aux archives, rapports de police et articles de presse, l'auteure refait l'enquête pas à pas, mettant en scène ses divers acteurs, policiers, témoins, suspect...
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Un tel fait risquait de mettre extrêmement mal à l'aise tant les hommes politiques et la police que la classe moyenne, var les foules étaient volages : parfois bruyantes, bien que pacifiques dans leur soif de "distractions" publiques, mais parfois aussi déchaînées, agressives et meurtrières."
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La machine à vapeur éblouissait, et les Anglais du milieu de l’ère victorienne s’émerveillaient et s’enthousiasmaient de sa force, de son énergie et de l’esprit qu’elle reflétait. Emblèmes du succès de la technocratie, de l’entreprise, de la persévérance, de l’aventure et de la civilisation, les trains livraient du coton à des bateaux mettant le cap sur la Chine et sur l’Inde, ils apportaient de la laine dans le Yorkshire et du charbon aux usines qui alimentaient la révolution industrielle. Ils transportaient le courrier, livraient aux boutiques des villes et des villages les marchandises exotiques arrivant des quatre coins du monde dans les ports de Grande-Bretagne, et offraient aux commerces la possibilité de trouver de nouveaux marchés pour leurs produits. Ils répandaient la nouvelle des événements nationaux et internationaux jusqu’aux confins du pays et permettaient aux Victoriens de poursuivre leur existence plus vite qu’on ne l’avait jamais cru possible, en encourageant les excursions de loisir parmi des gens qui, jusqu’alors, s’étaient rarement aventurés au-delà des frontières de leur comté.
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En réalité, les trains du temps de Victoria étaient plutôt fiables et sûrs. Cependant, une peur subliminale relative au caractère impitoyable de leurs chemins de fer s’était installée dans l’esprit des Victoriens de la deuxième génération, perturbés par des gros titres évoquant « d’effroyables accidents ». Ce qui n’était encore venu à l’idée de personne, c’était qu’un passager pût violemment être agressé durant son trajet. Avec la découverte, en gare de Hackney, de cette voiture sinistre, déserte et imprégnée de sang, il devenait évident qu’avait peut-être eu lieu un événement d’une importance capitale.
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Maudissant le tapage que faisaient les commis, Ames se retira dans le fourgon à frein situé à l’extrémité du véhicule pour y prendre une lanterne à main, puis, la soulevant devant soi, il rebroussa chemin pour pénétrer dans le compartiment des deux hommes. La première chose qu’il vit fut un coussin retourné.
Tandis que la vision du chef de train s’adaptait à l’éclairage, il perçut vaguement que l’air du compartiment était fétide. Ensuite, il lui vint à l’esprit qu’une sorte de violente bagarre avait eu lieu. À main gauche, tout près de la locomotive, du sang s’était accumulé dans les creux des coussins, aux endroits où étaient cousus les boutons. Il était encore frais. Une autre grosse éclaboussure rouge, environ de la taille d’une pièce d’une couronne, dégoulinait du même côté sur la vitre du déflecteur en contournant un petit morceau de ce qui, aux yeux d’Ames, ressemblait à de la chair.
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Depuis l’époque de la folie du rail, à la fin des années 1830 et au milieu des années 1840, une vague de spéculation et de construction avait engendré un vaste réseau d’acier voué à métamorphoser le paysage. Des rails enjambaient les rivières, recouvraient des rues fréquentées et des voies ombragées, coupaient à travers de fertiles pâturages, tournaient sur la lande solitaire et franchissaient même de vastes étendues d’eau grâce à des jetées flottantes ou aux ponts à travées métalliques édifiés par les grands ingénieurs de l’époque. C’est à Londres que fut inauguré, en 1863, le premier chemin de fer souterrain du monde. Un an plus tard, près de 250 millions de trajets furent effectués par des passagers dans toute la Grande-Bretagne, contre 50 millions au cours de l’année 1838 et 111 en 1855.
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Video de Kate Colquhoun (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Colquhoun
Kate Colquhoun - le chapeau de M. Briggs .A l'occasion du Salon du Livre de Paris 2012, Kate Colquhoun vous présente son ouvrage "Le chapeau de M. Briggs, récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais" aux éditions Bourgois.http://www.mollat.com/livres/kate-colquhoun-chapeau-briggs-9782267022865.htmlNotes de Musique : Taiko Les tambours de Tokyo - 8 - Sukeroku Bayashi
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