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Critique de cprevost


Le 9 juillet 1864, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté d'un compartiment des chemins de fer anglais. le corps du banquier, M. Briggs, auquel ils appartenaient gît entre les voies. Un jeune suspect Allemand, Franz Müller, est identifié, rattrapé aux Etats-Unis et condamné à mort.
Les amateurs d'histoires Vraies, qu'un récit rigoureusement chronologique et extrêmement détaillé intéresse, devraient apprécier ce livre de Kate Colquhoun.
Un chapeau, qui n'est pas celui du banquier, a été retrouvé dans le compartiment . La chaine et la montre de la victime ont été subtilisées. Des bijoutiers ont vendu cette chaîne et cette montre à M. Briggs. Ils peuvent décrire très précisément ces objets. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
La chaine de montre après le meurtre a été échangée. Des bijoutiers ont procédé à cette transaction. Ils peuvent décrire très précisément l'objet. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
Le fameux chapeau abandonné dans le compartiment mais aussi celui absent de M. Briggs ont été confectionnés et vendus par des chapeliers. Ils peuvent décrire très précisément ces couvre-chefs. Les descriptions qui sont faites lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois reprises par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
De nombreuses personnes ont côtoyé l'accusé. Des tailleurs comme Müller, des prostituées, des logeurs, un cocher de ses amis ont ou n'ont pas aperçu chapeaux, chaines et montres. Ils témoignent. Leurs propos lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès, sont à chaque fois repris par l'auteur. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces témoignages. Ils sont très largement cités dans le roman.
Les nombreux et non moins célèbres détectives de Scotland Yard, les multiples témoins, les juges, les membres de la famille Briggs, les avocats de la défense, ceux de la couronne, l'aumônier et le Directeur de la prison, le secrétaire d'Etat à l'intérieur, la Reine Victoria elle-même ont leurs intimes convictions sur chapeaux, chaines et montres. Il est question d'elles lors de l'enquête, au retour de New York du coupable, lors des différentes mises en accusation, lors du procès. L'auteur ne nous fait grâce d'aucune. Les multiples articles, dans de très nombreux journaux, se font l'écho de ces états d'âme. Ils sont très largement cités dans le roman.
Kate Colquhoun n'omet rien : dates, lieux, météos, nom de rues, documents … Si ces 450 pages ont une qualité, c'est bien celle de l'exhaustivité.
Ce livre n'est pas véritablement un roman policier. Ce n'est pas non plus un récit historique. Il me semble que c'est une sorte de catalogue très complet que les amateurs d'histoires Vraies, que les lecteurs indifférents à la littérature devraient bien apprécier.
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