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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782264037930
288 pages
10-18 (01/11/2004)
3.85/5   44 notes
Résumé :
À Rome, en 45 après J.-C, le gladiateur Chélidon, champion de l'arène, s'effondre au beau milieu d'un combat, victime d'une mort inexplicable. L'affaire menace le fragile équilibre du pouvoir car la plèbe gronde et soupçonne les jeux d'être truqués.
L'empereur Claude charge alors le sénateur Publius Aurélius Statius de l'enquête tandis qu'en coulisses les crimes de gladiateurs se multiplient. Sur son chemin, il trouve la sulfureuse Nisa, reine des nuits roma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Si j'avais accroché la première aventure de Publius Aurelius Statius, la seconde m'a un peu moins plu. Remarquez bien, Morituri te salutant reste un roman policier et historique agréable à lire. D'autant plus qu'il nous plonge dans l'univers des gladiateurs et des actrices du théâtre rue. Fascinant. Assez différent du décor de villa du dernier tome. Mais je m'embrouille, commençons par le commencement. L'étoile des jeux, Chélidon, tombe raide mort sur le sable de l'arène, sans blessure apparente, alors que son misérable opposant n'en croit pas ses yeux. le public est abasourdi mais, surtout, tous les paris sont perdus. Des fortunes viennent de se faire et, surtout de s'effondrer. C'est le chaos (la plèbe gronde et l'aristocratie en profite pour comploter) alors l'empereur Claude somme son vieil ami le sénateur Publius Aurelius de démêler tout ça. le détective amateur se met à l'oeuvre. Son talent de déduction n'est égalé que par les ragots de son amie Pomponia et, surtout, par les magouilles de son secrétaire Castor qui a ses entrées et venues chez les domestiques et le bas-peuple. En effet, si le sénateur a accès aux arènes et à la caserne des gladiateurs, c'est surtout son fidèle serviteur qui le renseigne. Par la suite, il n'a qu'à se servir de sa logique pour résoudre l'énigme. Je simplifie beaucoup mais ça ressemble tout de même à cela.

En fait, c'est le principal problème (selon moi) à cette série que j'aime bien : l'enquêteur principal Publius Aurelius est peu sympathique. Il n'aime pas les combats de gladiateur, résiste aux charmes des jolies femmes, etc. Il semble mener la vie rangée et détachée propre aux stoïciens. Ça ne fait pas les aventures les plus palpitantes… en ce sens, Castor me paraît plus intéressant. Cette lacune de Publius Aurelius handicape un peu de tome qui, contrairement au précédent, compte moins de rebondissement. Bref, Morituri te salutant souffre un peu de la comparaison alors que je me serais attendu à l'inverse, compte tenu des thèmes abordés. Comme je le disais plus haut, l'univers des gladiateurs et des actrices du théâtre de rue ont tout pour plaire. Pour ceux qui n'en sont pas trop familier (je pense entre autres à tous les termes qui s'y rattachent et qui sont employés dans le roman), des appendices à la fin livrent des définitions et des explications judicieuses. Pareillement pour les noms des personnages historiques mentionnés. Même si ça n'a pas été la révélation à lauqelle je m'attendais, je n'en suis pas pour autant détourné des aventures du sénateur romain.
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Deuxième enquête du sénateur Publius Aurélius Statius, homme riche, épicurien, homme à femmes. Aidé de son serviteur affranchi Castor qui le plume de manière totalement trop indulgente, le sénateur est convoqué par l'empereur Claude pour mener à bien l'enquête qui permettra de comprendre comment est mort le gladiateur Chélidon.

Nous pataugeons dans différents endroits de la Rome antique, de l'école des gladiateurs, au thêâtre, à l'arène, au tribunal et dans les demeures des plus riches.

C'est finalement une enquête assez simple, et c'est certainement le fait de faire revivre Rome à cette époque qui est le plus intéressant. Cette Rome qui faisait tant rêver mais qui ne fait pas tant rêver quand on la regarde de près.

Bravo à l'auteur de nous rendre cette ambiance vivante. Lecture plaisante pour moi, mais sans plus. A voir si j'en relis un jour.
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C'est grâce à Troczone que j'ai reçu ce livre d'occasion. Il dormait dans ma PAL depuis un petit moment. J'avais envie d'un roman historique, c'était donc l'occasion rêvée. Morituri te salutant est le deuxième tome d'une saga consacrée au personnage Aurélius Publius. Chaque roman peut se lire de manière indépendante car il contient à chaque fois une intrigue développée en entier. J'avais lu le premier tome de la saga intitulé Cave Canem. Je l'avais emprunté à l'époque à une amie et j'avais plutôt aimé ma lecture.

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons donc Aurélius Publius, patricien respecté et populaire à Rome. Lors de jeux de gladiateurs, il assiste à la mort de l'un d'eux, Chélidon. Rien de bien extraordinaire si ce n'est que Chélidon semble avoir succombé à un empoisonnement. Claude, l'empereur, confie à Aurélius la mission d'enquêter sur ce meurtre.

La mission ne semble pas facile. Aurélius doit d'abord enquêter dans le milieu très fermé des gladiateurs. La loi du silence semble régner mais les langues se délient peu à peu. Aurélius constate que Chélidon était aussi craint que jalousé. le patricien devra également s'introduire dans la sphère du théâtre de mime puisqu'il croisera la route de la belle et mystérieuse Nisa. Pour arriver à mener sa tâche à bien, il pourra compter sur son fidèle affranchi Castor, aussi débrouillard que filou.

J'avoue tout de suite que l'intrigue du roman n'est pas passionnante. Ce n'est pas, en tout cas, ce qui a retenu mon attention. On s'apercevra d'ailleurs bien vite qu'elle est assez « basique »: les coupables ne resteront pas longtemps impunis. L'intrigue a même plutôt tendance à embrouiller le lecteur. Il faut suivre Aurélius dans son enquête et retenir tous les noms et surnoms des personnages. Pas facile de s'y retrouver!

Ce qui sauve le roman selon moi, c'est avant tout le développement historique fouillé et précis. L'auteur est historienne. Elle maîtrise parfaitement son sujet et cela se voit. J'ai adoré la mise en scène de la vie à Rome sous l'Empire. Certes, j'ai fait du latin pendant très longtemps. J'ai une petite culture romaine et grecque ce qui m'a facilité la tâche. En effet, pas évident pour un néophyte de s'y retrouver dans les noms latins laissés tels quels dans le roman, de comprendre les moeurs et coutumes des romains à l'époque comme le système de la sportula. Bien heureusement, l'auteur a glissé à la fin du roman tout un lexique et « une visite guidée » de la vie à Rome sous l'Empire.

Pour ma part, cette lecture a permis de réactiver mes connaissances sur la vie des romains et c'est peut être ce qui m'a le plus plu au fond. J'ai découvert également la vie des gladiateurs côtés coulisses: entraînements, repas, rivalités. Tout est très bien rapporté et détaillé.

Morituri te salutant est donc une lecture que je conseillerais aux lecteurs qui possèdent déjà quelques notions en matière d'histoire de la vie romaine ou à tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans une lecture un peu plus « culturelle ». Dans le même registre, j'avais adoré les romans de Cristina Rodriguez qui pour le coup sont plus accessibles et dont les intrigues sont plus intéressantes en termes de rebondissements.

Morituri te salutant m'a au moins fait passer un bon moment et m'a permis une fois de plus de m'enrichir sur le plan culturel.

Au fait, le titre Morituri te salutant signifie en latin « ceux qui vont mourir te saluent » et fait bien sûr référence aux gladiateurs entrant dans l'arène pour saluer l'empereur!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le roman commence sur leschapeaux de roue puisqu'on a immédiatement le récit du premier meurtre. Et tout le reste est du même avenant, très rapide (trop ?), ne laissant pas le temps aux personnages et au lecteur de s'installer dans l'histoire. La résolution est assez vite expédiée.
L'intérêt du livre est finalement dans les informations exactes sur l'antiquité et le monde des gladiateurs. Après, ce n'est pas le meilleur livre sur cette période que j'ai lu...
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Quel plaisir de retrouver notre cher sénateur toujours aussi vif pour élucider un crime.
Accompagné de son cher Castor ; curieux et voleur ; ils vont s'engager dans la résolution de la mort suspecte d'un gladiateur au summum de sa gloire.
Outre une description de la vie romaine, on y découvre le statut de gladiateur avec ses obligations mais aussi ses petites entorses au règlement rendant le tout très vivant. Une immersion enivrante dans les ruelles, l'arène et la ville de Rome dans tout ce qu'elle a de plus grandiose.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La solitude était un bien si précieux, à Rome, que les plus grandes richesses ne suffisaient pas à la garantir. Au fond, la ville n'était qu'une immense place, où l'on vivait en public, entouré d'esclaves, de clients, d'amis. Et pourtant, il y avait des choses que ses amis eux-mêmes ne pouvaient partager.
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Tu sais bien que les provinciaux rêvent tous de s'installer à Rome
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Danila Comastri Montanari : Parce sepulto
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