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sur 504 notes
Après avoir apprécié « Je ne cours plus qu'après mes rêves » de Bruno Combes, j'ai souhaité découvrir d'autres titres de l'auteur. le résumé de « Ce que je n'oserai jamais te dire » me paraissait prometteur, car il avait l'air d'annoncer un récit haletant, intense et plein d'émotions. Je pensais que Guillaume, jeune marié abandonné par sa compagne le soir de leur mariage, vivrait une multitude d'aventures en partant à la recherche de son épouse. Je m'attendais à de l'action, à des rebondissements ou à des secrets étonnants. Je n'ai finalement eu rien de tout cela : il n'y pas de suspense, ou rien qu'un léger soupçon… Je suis ressortie très déçue par cette lecture. Personnages trop lisses et pas assez exploités, scénario à la fois cousu de fil blanc, fleur bleue et utopique, rythme lent, … Les défauts m'ont paru légion ! Les seules choses m'ayant plu sont la plume toujours aussi fluide de l'auteur ainsi que les valeurs mises en avant (amour, amitié, famille, entraide, etc.). À part ça, j'ai malheureusement trouvé le récit creux et sans saveur…

Trois narrateurs vont avoir la parole et, tour à tour, vont tenter d'avancer malgré le choix des autres. Il y a bien évidemment Guillaume, un époux perdu qui va essayer de comprendre ce qui lui est tombé sur la tête du jour au lendemain. Ses doutes, sa peine et sa colère sont légitimes, d'autant que le message laissé par sa compagne met du temps avant d'être trouvé. Cependant, j'avoue que, hormis son métier, son amour infaillible et sa loyauté, je n'ai pas grand-chose à dire de plus sur cet homme. Je n'ai ressenti aucun attachement pour lui. Il ne m'a jamais émue et je ne me suis pas inquiétée pour son avenir. Les chapitres lui donnant la parole sont très lents. Certes, je ressentais une pointe d'empathie pour lui en début de roman toutefois, ce ressenti a rapidement été balayé en constatant qu'il avait un tempérament aussi lisse que stéréotypé. Il en va de même pour Emma, collègue et amie de la mariée, qui sera parfois narratrice. La demoiselle va s'occuper de Paulo, le frère de son ami… Et c'est à peu près tout ! Hormis un caractère changeant ainsi qu'un rapprochement hasardeux et vite avorté avec Guillaume, Emma ne sera pas plus développée que celui-ci ! Je me suis même demandé pour quelles raisons on lui avait donné la parole et si elle allait finir par surprendre le lecteur en fin d'ouvrage. Hélas, ce ne fut pas le cas. Comme Paulo, elle ne fait malheureusement partie que du décor.

Joy, la femme de Guillaume, est finalement celle qui aura le plus de consistance. Je reconnais que c'est pour elle que j'ai avancé dans l'histoire. Je souhaitais savoir quels mystères elle cachait, les raisons qui l'avaient poussée à partir et quelles péripéties elle allait vivre à Rio. C'était une héroïne avec énormément de potentiel ! Néanmoins, le soufflet est rapidement retombé. Si j'ai apprécié l'idée d'intégrer la mafia brésilienne, j'ai finalement cru m'étouffer avec le comportement d'Esteban. On est clairement dans la caricature du grand mafioso… sauf que celui-ci n'est pas crédible. de coutume, les mafieux sont sans coeur, corrompus, avides de pouvoir et d'argent et sèment la peur. Mal leur parler est passible de mort et il est quasiment impossible pour un sous-fifre de s'en sortir facilement… Apparemment, c'est le cas ici ! Esteban semble être un chef compréhensif et gentil avec tout le monde. C'est tout simplement improbable, trop facile et incohérent ! On a du mal à y croire. Jamais il n'y aurait dû y avoir un tel dénouement…

Je veux bien qu'un feel-good se termine bien, mais il y a des limites. On est clairement un monde utopique où l'Amour et l'argent surpassent tous les problèmes. Je comprends que des personnes cherchent une lecture légère où tout se finit bien toutefois, j'en attendais plus de cet ouvrage. Contrairement à la majorité, je ne fais donc pas partie des lecteurs satisfaits du voyage.
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Le soir de leur mariage, Joy abandonne son tout nouveau mari. Elle lui laisse son frère adolescent, Paulo, sur les bras. Guillaume passe de l'inquiétude sourde à l'incompréhension la plus totale. Que connait-il vraiment de sa nouvelle épouse ?
Joy lui a effectivement caché une grande partie de sa vie avant leur rencontre. Honteuse de ce qu'elle a dû subir lorsqu'elle vivait au Brésil, elle a préféré le taire. Mais son passé la rattrape et elle ne voit pas d'autre choix que de l'affronter, en repartant à Rio...

Mon avis sur cette lecture est plutôt mitigé. Je ne me suis pas vraiment impliquée dans l'histoire, et pourtant, j'ai eu envie de suivre Joy et Guillaume jusqu'au bout. J'ai apprécié les personnages sans vraiment m'y attacher, les trouvant trop caricaturaux ou fades. J'ai aimé la mise en abîme de l'auteur, qui inclut le personnage d'un écrivain pour donner un coup de pouce au bon moment. Les descriptions imagées et concises du Brésil m'ont plu. En revanche, j'ai trouvé l'intrigue un peu lente et vraiment très attendue. Au contraire, la résolution m'a semblé trop rapide et trop facile.
Le style de Bruno Combes est très accessible, presque simpliste parfois. La construction est sommaire : les visions de Joy et Guillaume alternent au fil des chapitres. J'ai préféré les textes introductifs des chapitres... je me suis d'ailleurs demandé s'ils étaient écrits par l'écrivain du roman, Louis... ce qui aurait apporté la touche originalité qui manque au roman, de mon point de vue.
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Ce roman m'a laissé dubitative. La couverture est belle et invite à la lecture … La quatrième de couverture et son résumé intriguent suffisamment pour qu'on passe le cap et qu'on ouvre le livre. Et pourtant, quelque chose ne colle véritablement pas. On se retrouve dans une romance avec un fond de thriller (qui n'en est pas vraiment un, puisqu'on ne se sent jamais paniqué pour le personnage malgré les circonstances). le problème, c'est que la danse est mal menée. On a un cocktail détonnant : un zeste d'incohérence, un soupçon de lenteur, une pointe de « bien-pensé » … Voilà une recette dans laquelle on se noie, littéralement. J'aime parfois lire des romans légers … Mais léger ne signifie pas sans contenu.
L'auteur choisit de mêler la mafia à son intrigue. Ça n'a rien d'innovant, mais bon pourquoi pas ? Ce qui m'a dérangé c'est qu'on a eu le sentiment, à la lecture, d'être dans le pays des bisounours. Généralement les mafiosos sont des gens sans pitié, extrêmement durs et qui ne transmettent qu'un sentiment : la peur. Parce qu'on le sait, traiter avec ce type d'organisation peut rapidement mener à la mort. Ici, Estebán est presque agréable et compréhensif. Cette histoire aurait du mal tourner. Même si ce n'était que des blessures superficielles, il aurait du y avoir un peu de violence pour légitimer le thème et donner de la consistance à l'intrigue. Malheureusement, là, le tout semble absolument incohérent.
L'auteur a décidé de jouer sur le leitmotiv suivant : l'amour l'emporte toujours … C'est bien beau, mais si l'amour était réellement plus fort que tout, il serait également plus fort que la honte de Joy. S'il était plus fort que tout, Guillaume ne se verrait pas gêné par la beauté d'Emma, la meilleure amie de son épouse. S'il était plus fort que tout, Joy ne se dirait pas qu'un jour elle aimera quelqu'un d'autre. En réalité, si l'amour était plus fort que tout, ce roman n'existerait pas parce qu'aucune de ces situations n'existeraient.
Les personnages sont, à mes yeux, insignifiants. Je ne suis parvenue à m'attacher à aucun d'eux. Leur histoire personnelle est plus que survolée … Comment peut-on aimer ce qu'on ignore ? Paulo, bien qu'adolescent, obéit à des inconnus comme s'il était un enfant de six ans. Au départ, j'ai même cru qu'il avait une maladie infantile qui dégénérait son évolution psychique. C'est absolument incohérent ! Quant à Emma, elle semble bipolaire. Un jour, elle est de bonne humeur et avenante. le lendemain, elle essaie de séduire l'époux de sa meilleure amie. Et le surlendemain, elle devient absolument imbuvable. le personnage de Louis, pour moi reste le summum de … l'incohérence. Oui, encore ! Il serait attiré par Joy, et refuserait à elle sous prétexte que son histoire avec Guillaume serait unique ? Mais, dans quel monde vit l'auteur ? 
Il en résulte un vrai manque de profondeur sur l'ensemble de l'oeuvre. J'estime qu'il y a un problème lorsque les antennes des débuts de paragraphes sont plus recherchées que l'intrigue elle-même. C'est de la poudre aux yeux. Et personnellement, cette poudre a fini par me fatiguer la vue. Au point, que pour si peu de pages, j'ai du me forcer sur deux longs jours de lecture. C'est dommage, car dans ces antennes, l'auteur démontre qu'il est capable de donner du sens à ses écrits. Des émotions, et donc de la consistance. Mais malheureusement, ce côté talentueux n'apparaît pas dans les passages les plus importants, soit l'intrigue elle-même. 
Le supplice est (enfin) fini et ma conclusion est la suivante : petit conte édulcoré pour jeunes filles à la recherche d'une histoire d'amour tourmentée (mais pas trop non plus, parce que regarder la réalité en face, ça fait trop mal).
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Mon opinion :
J'ai été intriguée dès les premières pages car on a envie de savoir ce que Joy cache. La narration se fait du point de vue de Joy et de Guillaume et il est intéressant de voir ce que chacun ressent. J'adore les préliminaires que fait Bruno Combes à chaque début de chapitre. C'est une magnifique histoire d'amour qui nous montre l'importance de la confiance et du partage dans le couple. Au risque de me répéter, je suis une fan de littérature sentimentale, mais jamais je n'ai lu de livres d'un auteur masculin qui parle aussi bien d'amour et des attentes des femmes. « Mister Combes », vous nous avez vraiment bien cernées. Merci à vous pour cette très belle découverte, je n'ai pas été déçue et j'attends impatiemment de lire « Parce ce que c'était toi… ».

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Cela fait un peu moment que j'ai lu ce livre et pourtant il me marque encore. Eh oui, je me suis ennuyée, j'étais exaspérée par le chemin que prenait l'histoire et cela dès le début et l'auteur m'énervait avec ses mièvreries.

Toute l'histoire est tirée par les cheveux. Je n'ai eu aucun intérêt à lire ce livre, le premier de l'auteur. Je me suis faite avoir par la jolie couverture pleine de couleurs et une quatrième pas si mal... si j'avais su! Quel malheur de savoir que j'ai encore un autre livre de Bruno Combes dans ma PAL. La bonne nouvelle c'est que je l'ai achetée en poche et pas en grand format.

Je ne le conseille pas aux lecteurs qui aiment les histoires structurées, avec un fil conducteur et profondes. Même pour s'aérer l'esprit, ça ne fait pas son job : j'y allais en rechignant tous les soirs. Non! Je ne me ferais plus avoir par les jolies couvertures pleines de couleurs (ou pas...)
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Quelle réaction, quelle pensée, quelle attitude avoir lorsqu'au soir d'un des plus beaux jours de sa vie, la femme que l'on aime disparaît après avoir prononcé, devant une assemblée émue, le "Oui" que l'on rêve éternel, sincère, entier? Lorsque Joy s'évanouit dans la nature, Guillaume est fou d'inquiétude. Alors, dès qu'il apprend que Joy avait minutieusement préparé sa fuite, il sombre dans les affres de l'incompréhension, du doute et se perd dans les conjectures les plus folles. Personne ne semble comprendre ni même être en mesure de l'aider. Mais lorsque le prêtre qui les a unis accepte de lui dévoiler la vérité, c'est désormais la honte qui s'abat sur Guillaume. Honte pour avoir douté de l'amour de sa femme, honte pour s'être posé cette question, pourtant si légitime : "Est-ce la femme de ma vie ou la pire erreur de ma vie?"
Bruno Combes m'était totalement inconnu mais le titre de ce livre a tout de suite attiré mon attention. Son message sibyllin nous laisse entrapercevoir les tourments des personnages. Dès les premières pages, l'auteur ne nous ménage pas. Joy est bel et bien décidée à s'enfuir, sans un mot, sans un regard pour Guillaume qu'elle a épousé quelques heures plus tôt. Mais le lecteur ne peut la juger, tant la détresse de la jeune mariée est palpable. Bruno Combes sait mettre les mots sur les sentiments contradictoires de son héroïne. Il la nimbe de mystères, ne dévoile son passé que par bribes, comme s'il voulait à tout prix lui éviter de remuer trop de souvenirs douloureux. Alors, le lecteur se retrouve plongé dans les mêmes interrogations que celles de Guillaume. Car, force est de constater que ce jeune homme amoureux ne connaît pas plus le passé de sa femme. Hôtesse de l'air, elle a quitté le Brésil suite à un différent familial. Tout espoir de réconciliation avec ses parents semble envolé. Sa seule famille ne se résume donc qu'à Guillaume et à Paulo, son petit frère resté au Brésil. Mais parfois, le passé rattrape le présent. Les milliers de kilomètres parcourus ne représentent, au fond, qu'une dérisoire frontière. le retour sur la terre natale est donc inévitable et Joy se voit confronter à sa vie d'avant, à ses peurs, à ses traumas… Cependant, un espoir demeure : celui d'être plus forte face à la triste réalité de la vie dans les favelas et à la violence des parrains de la mafia brésilienne. Car le passé ne s'efface pas, il s'apprivoise…
L'histoire, bien que sans grande originalité, est bien construite. Mais la vraie réussite de ce livre se situe plutôt dans l'empathie dont Bruno Combes fait preuve envers ses personnages. Il parvient à dévoiler leurs sentiments, à mettre en exergue leurs contradictions, leurs certitudes, leurs doutes… Il nous donne à voir ici le poids de l'enfance, du passé et parfois, l'impossible résilience.
"Nous sommes ce que le passé a fait de nous : le fruit de notre éducation et de notre vécu. Nous avons beau lutter, tout au long de notre existence, nous replongeons toujours au plus profond de nos errances d'enfant. Telles des âmes perdues, nous recherchons l'impossible oubli, celui qui ferait de nous des êtres vierges, lisses et aptes au bonheur."
Mais ici, il est avant tout question de présence : présence de l'être aimé, présence de l'ami sur qui l'on peut compter, présence d'une soeur qui se mettra en danger pour sauver son frère. Mais qu'est-ce que la présence si ce n'est une absence comblée? Ce livre montre parfaitement bien cette ambivalence.
"De là où je serai, je me retournerai. Un jour, j'aurai cent ans! Seras-tu là à contempler le même passé? […] Un jour, j'aurai cent ans! Les mains tremblantes de nos blessures, celles qui ont fait que je t'ai tant aimée. Un jour, j'aurai cent ans! Seras-tu là, blottie à mes côtés?"
Alors, même si les ficelles sont un peu grosses, même si la fin est un brin trop rapide et difficilement crédible, il est tout de même agréable de se laisser emporter dans le style de Bruno Combes, simple, frais et tout en rondeur. Certes, ce deuxième roman ne remportera le prix Goncourt mais est-il pour autant sans saveur? Bien au contraire, il se laisse lire avec plaisir et aura réussi, l'espace de quelques heures, à offrir de jolis instants d'émotion, comme le souhaite si ardemment l'auteur.
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Je lis les critiques sur ce livre et constate qu'elles sont relativement variées.
Pour ma part, j'ai réellement apprécié ce roman et il est surement devenu l'un de mes préférés de Bruno Combes.

L'histoire est intéressante et l'intrigue est présente tout au long de la lecture.
Alors oui, certains passages peuvent sembler idéalistes ou "bisounours" comme j'ai pu le lire, mais n'est-ce pas le "principe" même des romans feel-good ?

Je trouve que ce roman nous plonge dans une belle histoire et capte très bien notre attention. Beaucoup de rebondissement et j'ai d'autant plus aimé le fait que l'on possède deux points de vue.
Bref, je ne peux que recommander ce livre.
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Bruno Combes sera présent à la foire du livre de Brive, ayant deux de ses livres dans ma liseuse, je me suis dit que c'était l'occasion d'en découvrir un, avant d'éventuellement rencontrer l'auteur.
J'ai donc ouvert Ce que je n'oserai jamais te dire... dont le résumé m'avait bien accrochée. La plume de Bruno Combes est jolie, simple, presque poétique, sur les introductions de chapitre notamment. On trouve de très jolie phrases, mais cela ne fait pas tout et j'ai été fortement déçue par ma lecture. Pourtant, Ce que je n'oserai... se lit bien et vite, mais on a une impression de vide. J'ai pu constater que je n'étais pas la seule à avoir eu ce sentiment (peut être aurais-je du lire d'autres avis avant).
La faute à l'intrigue, facilement envisageable dès le départ, mais aussi la faute aux personnages. Si j'ai beaucoup aimé le personnage de Joy (passons sur le fait qu'elle ne parle pas de son passé à l'homme qu'elle épouse parce qu'elle a honte - j'y reviendrai - et admettons qu'elle ne l'ait pas fait parce qu'elle pensait avoir plus de temps), je n'ai absolument pas adhéré au personnage de Guillaume, ni à celui d'Emma (la meilleure amie de Joy).
Joy est une jeune femme détruite, délaissée par ses parents dès son plus jeune âge et forcée de faire une chose affreuse pour sauver son petit frère (là encore, on voit venir de loin la dite chose affreuse, si bien que le mystère fait autour est un peu "gonflant"), elle est forte et prête à tout pour protéger ceux qu'elle aime et elle pense devoir porter à elle seule tous ses problèmes. J'ai apprécié les chapitres de son point de vue et ai été touchée par son personnage.
Là où le bas blesse, à mon sens, c'est que ce roman est construit sur l'amour de Joy et Guillaume, plus fort que tout, qui pourra les sauver tous les deux. Pourtant, cet amour m'a semblé artificiel et faux. En effet, si Guillaume est anéanti par la disparition de sa femme (et je ne peux pas me mettre à sa place c'est sûr), il passe la moitié du temps à se lamenter et se plaindre de la trahison de sa femme, sans chercher à en savoir plus (c'est ça l'amour ?). de plus, comment ne peut-il que penser "Comment pourrais-je à nouveau aimer ce corps souillé par des mains suantes de désir dans un sale jeu où la seule règle était le plaisir en échange de quelques centaines de dollars ?" (on peut comprendre que Joy ait eu honte de lui en parler). Son rapprochement avec la meilleure amie d'Emma (quelle meilleure amie !) est douteux et se passe juste après le départ d'Emma. le monsieur semble certes se ressaisir, car s'il clamait haut et fort qu'il était inadmissible que sa femme ne lui ait pas parlé de son passé, il finit par penser que "Cette vérité lui appartenait. A elle de la révéler, ou non, aux personnes de son choix". Il en arrive même à se dire "Elle devait savoir que partager le pire avec elle ne pouvait être qu'une promesse du meilleur. Peut-être ne lui avais-je pas assez dit. Peut-être ne l'avait-elle pas compris". Pourtant, pour moi le mal est fait, dès le moment où Guillaume juge la femme qu'il est censé aimer avant de faire volte face.
Les parents de Joy sont plutôt intéressants, ce sont eux qui l'ont poussée (son père surtout) à des extrémités; j'ai trouvé que leur lien n'était pas assez exploité, et surtout qu'on ne s'attardait pas assez sur la psychologie de ces personnages.
Enfin, lorsque Guillaume prend enfin ses responsabilités, tout devient un peu trop facile. Papa revient brusquement le soutenir après maintes années sous le joug de maman et tout roule !
Une belle histoire probablement, à laquelle j'ai eu du mal à croire.
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Je découvre cet auteur.
La 4ème de couverture était alléchante et à elle seule elle résume bien le roman on devine tout de suite que ça se terminera bien.
L'auteur a une belle écriture fluide facile à lire. Chaque introduction de chapitre est très bien écrite.
Je ne peux pas dire que j'ai été emballée par ma lecture qui devrait convenir à des lecteurs romantiques.
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Joy épouse son Guillaume qu'elle quitte, le soir même de leur mariage quasi sans un mot.
Guillaume, se retrouve devant le fait accompli et une fois la surprise passée, tente de comprendre pourquoi sa douce est partie.

J'avoue, j'ai quasiment lu le livre d'une traite. Joy est très attachante, super courageuse, capable d'un don de soi extraordinaire.
Son Guillaume est un peu plus agaçant et long à la détente (un homme me direz vous :) hihi je plaisante, elle était facile).

Donc livre très prenant mais finalement décevant ... un peu comme tous ses livres où l'intrigue tient pas ou peu car il aurait "juste" suffit que Joy explique les choses à Guillaume (avec qui quand même elle s'engage pour la vie) pour que l'histoire n'ait jamais lieu. Des interventions de personnages qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. Bref, un joli livre, un très joli style pour une histoire qui manque de crédibilité
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