Elle rêve d’un homme qui cicatriserait ses blessures. D’une présence, d’un espoir qui lui redonnerait le goût du lendemain. Un homme qui devinerait sa vie derrière son sourire fatigué, qui calmerait ses tourments, ses nuits trop longues et ses journées de brouillard.
On devrait vider nos cœurs comme on vide une vieille malle. Se débarrasser des tristesses qui débordent, des regrets trop poussiéreux qui embrument nos lendemains.
On devrait décorer nos cœurs de couleurs vives et chaudes, oublier le gris des années de pluie et accrocher un soleil au-dessus de nos portes.
Chaque matin, poser notre main sur notre poitrine et sentir notre cœur battre, signe de vie et d’espoir.
Le hasard n’existe pas.
Nous sommes programmés pour rencontrer les êtres qui nous ressemblent et nous complètent.
Cela prend parfois toute une vie, mais à force d’espérer, nous finissons toujours par nous donner rendez-vous sur le chemin de la liberté.
La vie, faut l’absorber goulûment, à s’en rendre malade, à s’en défoncer les tripes et les émotions.
Le hasard n'existe pas.
Nous sommes programmés pour rencontrer les êtres qui nous ressemblent et nous complètent.
Cela prend parfois toute une vie, mais à force d'espérer, nous finissons toujours par nous donner rendez-vous sue le chemin de la liberté.
Mes lumière,
Aujourd'hui, d’un pas serein, je reprends mon chemin, je vais rejoindre André.
Ne vous en faite pas, tout va bien se passer. Je pars confiante et rassurée.
Désormais, je veille sur vous. Quand vous aurez besoin, je serai à vos côté. Lorsque les difficultés se feront plus présentes, lorsque les hésitations et le doute vous envahiront ou que la tristesse s’invitera dans vos pensées, alors vous sentirez ce souffle d’un air chaud venu du sud de l’Espagne, venu de ce village au nom imprononçable que vous m’avez aidée à rejoindre avant que je décide de vous quitter : Valdehijos.
Ce souffle d’air chaud, c’est celui des grand-mères qui chantent le soir sur la place du village au milieu des rires des enfants.
Alors la peur et l’angoisse disparaîtront, la tristesse s’envolera. Ce souffle d’air chaud, vous saurez que c’est moi qui vous l’envoie, car il chantera un air doux qui vous rappellera le plus précieux des conseils :
Cours après tes rêves ma petites, cours après tes rêves … (p 392)
S'enfuir, larguer les amarres, ne pas se retourner.
Courir, courir à en perdre haleine, à s'en brûler les poumons.
Pousser la vie droit devant soi sans se poser de question, ne rien attendre et n'avoir aucun regret.
Allumer des feux d'artifice pour que l'espoir renaisse et voir le ciel s'embraser de milliers d'étoiles.
Des envies d’enfance, de rire aux éclats
De courir sous la pluie et de désobéissance
Se dire que rien n’a vraiment d’importance
Sortir des clous, embêter les passants
S’enfuir et s’amuser à les entendre crier
Balancer ses godasses, se faire mal aux pieds
Se déchirer les genoux dans la cour de l’école
Chaparder des regards et des sourires
Laisser s’enfuir l’ennui, et vivre, vivre. (page 221)
On devrait vider nos cœurs comme on vide une vieille malle.
Se débarrasser des tristesses qui débordent, des regrets trop poussiéreux qui embrument nos lendemains.
On devrait décorer nos cœurs de couleurs vives et chaudes, oublier le gris des années de pluie et accrocher un soleil au-dessus de nos portes.
Chaque matin, poser notre main sur notre poitrine et sentir notre cœur battre, signe de vie et d'espoir.
_ Je crois que la véritable richesse n’est pas celle des billets
…
_ Ça aide, non ?
_ C’est certain, mais la priorité n’est pas là ! (p 218)