La part des anges

la vraie richesse, ce n’est pas de trouver de l’or, c’est de transformer ce que l’on a en or !

L'être humain trace son chemin plein d'espérance, persuadé de sa force et de sa sagesse, alors que l'existence n'est que faiblesse, folie et désespoir.
Enfermés dans le carcan de nos certitudes, nous ne sommes que des imposteurs, nous réjouissant de la trahison que nous nous infligeons et infligeons aux autres avec une déconcertante facilité.
Notre vie est une comédie, souvent mal interprétée. Le pire, c'est que nous en sommes les premiers spectateurs, bien calés dans un moelleux fauteuil, les yeux rivés sur l'écran où se déroule une histoire que l'on croit ne pas être la nôtre...

Une belle histoire sur un fond tragique, douloureux, ô combien. Conseillé par ma fille et une collègue de travail, j'ai eu plaisir à lire cet ouvrage mais je pense que je m'arrêterai là concernant Bruno Combes. J'ai l'impression d'avoir lu un dérivé de feel good. Et ce n'est pas ma tasse de thé. Pourtant, le sujet est profond, et celui-ci pourrait être narré, construit d'une autre façon. Mais ce n'est pas mon métier. Donc, bon moment à sa lecture, mais sans plus.

On fête des centenaires et on.pleure des enfants, ça tient à quoi une vie?
A une seconde de trop, au sort qui s'acharne, au hasard qui hésite et qui bascule du bon ou du mauvais côté.
A la grande loterie de l'existence, il n'y a ni gagnant, ni perdant, nous sommes tous des spectateurs, de simples observateurs d'un destin que rien ne peut contrôler.
Ça tient à quoi une vie?
A un aurevoir manqué, à un départ précipité, à une main qui lâche, à une voix qui s'éteint.

C'est parfois difficile de se pardonner, mais il faut savoir effacer la rage envers soi-même et les autres.
Il est nécessaire d'accepter ce que l'on ne peut changer et de se dire qu'au delà de l'absence, il restera éternellement le souvenir doux et réconfortant d'une voix, d'un visage.
Se pardonner, ce n'est pas oublier, c'est décider de se tourner vers la vie.

"Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles."
Rabindranath Tagore

Il y a des rencontres qui nous amusent, certaines qui nous rassurent, d'autres, rares, qui nous élèvent.
Il y a aussi toutes celles que l'on espère, prêtes à bondir de leur cachette avec leur lot de surprises et d'inattendus.
Et puis, il existe l'unique rencontre, celle dont on ne soupçonne pas l'existence. Elle est là, patiente, elle attend tel un guide pour nous conduire vers la lumière. On ne la voit pas, on ne l'entend pas, mais au fond qu'importe !
Elle saura nous faire signe.

La vie est un perpétuel va-et-vient entre l'ombre et la lumière. Aux nuits d'orage succèdent les matins ensoleillés, au désespoir, les plus belles attentes. La victoire viendra toujours après la défaite.

Comme un cerisier en fleur; le bonheur passe par mille couleurs.

Quand nous étions des enfants, on a tenté de nous faire croire qu'un jour nous deviendrions des êtres responsables dans un monde d'adultes.
Mais un adulte, qu'est ce que c'est ? Simplement un enfant qui tente de vivre avec ses failles et ses blessures à la recherche d'un hypothétique bonheur.
Alors, restons des enfants, car il n'y a rien de plus sincère que les cris d'un nourrisson quand il a faim ou les éclats de rire d'un gamin quand il joue, et rien de plus hypocrite que le sourire d'un adulte quand il veut parvenir à ses fins.
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