Citations sur Seulement si tu en as envie ... (91)
Il y a deux façons de considérer les épreuves que la vie place sur notre chemin : comme un malheur ou comme une expérience.
Le malheur nous enferme dans la tristesse et le déclin, nous devenons notre propre esclave et plongeons dans le renoncement.
Nous pouvons aussi entrevoir une petite lumière qui scintille au milieu des pleurs et des doutes. Entretenons cette flamme qui un jour, a force d'espoir et de patience, deviendra un magnifique lever de soleil.
Le temps n'efface rien, il transforme simplement les souvenirs en petits fragments : les traces de l'absence.
L'image d'un visage, le son d'une voix, un lieu familier, un parfum que l'ont croit reconnaître, la chaleur diffuse d'une caresse : tout est là, à portée de main.. et pourtant si loin !
Les choses les plus anodines peuvent parfois changer une vie.
Un message, un appel et tout peut basculer.
Nous devenons les spectateurs de notre destin qui s'évade.
La valeur d'un instant devient alors d'une infinie richesse.
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Nous sommes condamnés au bonheur obligatoire, l'expression de tout autre sentiment serait un aveu de faiblesse.
Nous n'osons pas affronter qui nous sommes réellement. Notre existence suit alors un chemin d'épanouissement simplement acceptable. Jusqu'au jour où le chemin se sépare en deux: et là le choix devient inévitable !
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Je suis amoureuse, je suis obsédée par cet amour que je ne vivrai peut-être jamais. Je veux avoir mal au ventre de l'attendre, mal à la tête de penser à lui, mal à mes souvenirs que je triture dans tous les sens. Et ce téléphone qui ne sonne jamais, posé sur cette table dont j'ai fait cent fois le tour. Il sonnera, c'est sûr, je décrocherai, j'entendrai son souffle... et je n'oserai rien dire. Il raccrochera et je recommencerai le même cirque pendant des mois, des années peut-être !
La vie est ainsi faite que les matins gris et lugubres sont souvent ceux qui apportent les plus improbables nouvelles ; rien ne bouge, tout est figé... et puis un message... et puis une lettre.
Les cœurs anesthésiés battent plus longtemps que les autres ; réguliers, sans à-coups, ils se font oublier.
Ils ont trop souffert pour se réveiller, ils contrôlent la survie d'un corps que le désire n'anime plus, incapables de se sentir vivants.
Sans espoir, ils évitent les plaisirs et les chagrins, et se noient dans la longue agonie de la routine de l'existence.
cette part de rêve que chacun porte en soi, doit-il la vivre? dès que les rêves basculent dans la réalité, ils s'envolent.
Cette part de rêve que chacun porte en soi, doit-on la vivre ? Dès que les rêves basculent dans la réalité, ils s'envolent.
La frustration devient alors un fragment de bonheur, comme si l'attente était plus belle que la rencontre.
Il y a deux façons de considérer les épreuves que la vie place sur notre chemin : comme un malheur ou comme une expérience.
Le malheur nous enferme dans la tristesse et le déclin, nous devenons notre propre esclave et plongeons dans le renoncement.
Nous pouvons aussi entrevoir une petite lumière qui scintille au milieu des pleurs et des doutes. Entretenons cette flamme qui un jour, à force d'espoir et de patience, deviendra un magnifique lever de soleil.