Un souffle sur la main

La mélancolie, cette rassurante routine qui consiste à ne jamais risquer l'aventure du bonheur par crainte de le rencontrer.

On passe trop de temps à juger les autres, à explication à chacune de leurs paroles. 0n P6cortiquer leurs gestes et a imaginer tente un questionnement stérile? l est nécessaire d accepter que notre ressenti soit éternellement iaisé par le prisme de notre A quoi cela sert-il, si ce n'est à s'épuiser dans propre histoire. I serait plus sincère d'admettre que chaque personne est une énigme et que l'incertitude est la règle.

Les souvenirs se déforment avec le temps, ou bien notre esprit les sélectionne pour qu'ils soient le plus beaux possible.

Les adultes pensent, à tort, que les cachotteries et les secrets sont préférables à la vérité quand cela leur facilite la vie. C'est une erreur, mais l'être humain la répète inlassablement.

D’un vent léger, les hésitations s’envoleront. D’une pluie fine, les mensonges s’effaceront. D’un soleil d’été, les espoirs refleuriront. D’un souffle sur la main, renaître enfin !

On se cherche parfois toute une vie sans que rien ne se passe. on erre sans but précis, persuadé que l’existence se chargera de nous et découvrira, seule, la voie qui nous est réservée.
Et si c’était l’inverse ? Si nous étions les acteurs et les uniques responsables de notre destinée ? Alors, changeons nos habitudes, devenons les créateurs de notre valeur, la seul qui devrait compter à nos yeux : notre richesse intérieure.

On passe trop de temps à juger les autres, à tenter de décortiquer leurs gestes et à imaginer une explication à chacune de leurs parole. À quoi cela sert-il, si ce n'est à s'épuiser dans un questionnement stérile ?

Les difficultés que nous surmontons ne nous endurcissent pas. Elles nous affaiblissent et peuvent, si elle sont trop intenses ou trop répétitives, nous détruire. Il serait plus juste de penser que notre existence est semée d'expériences, bonnes ou mauvaises, et que notre rôle est d'en tirer le meilleur profit. S'il s'agit d'évènements positifs, alors il faut les avaler goulûment sans retenue. Si l'obstacle est plus ardu, le seul avantage que l'on retire à le franchir est de développer notre capacité d'endurance et de résistance.

Il suffit de croire que rien ne dure pour que, tout à coup, le monde nous paraisse plus léger, plus supportable.

Lou avait toujours pris beaucoup de plaisir au cours de leurs conversations muettes. Elle avait toujours estimé que cette forme d'expression était plus sincère que les échanges oraux. Pour elle, le corps mentait moins que la parole ou, en tout cas, il était plus difficile de cacher ses sentiments lorsqu'on s'exprimait par gestes.