Ordo

Tantôt adulé par une poignée de jurés du PLIB, tantôt rabaissé pour son début difficilement compréhensible, « Ordo » est un one-shot pour lequel je souhaitais me forger mon propre avis. Quand Callysse a accepté de le découvrir à mes côtés, j'ai été ravie, car nous n'avions jamais fait de lecture commune toutes les deux. Or, ce fut une chouette expérience qu'il me tarde de renouveler avec un autre titre du PLIB que nous découvrirons très prochainement ! Avec curiosité, nous avons plongé dans cet univers du genre urban fantasy où il existe des sorciers ou des créatures démoniaques. Je ne vous cacherais pas que j'ai été déroutée par le surplus d'informations des premiers chapitres. En effet, il y a tout un lexique avec des termes spécifiques, plusieurs familles de mages/magisters mafieux avec des particularités ou des métiers, ainsi qu'une ribambelle de personnages ! C'est assez fastidieux… En découvrant l'arbre généalogique d'Ambrose Donosius, le fondateur de l'Ordo Magicae, j'ai tout simplement blêmi : il y a une quinzaine, voire une vingtaine, de personnages à rencontrer ! Heureusement, l'auteur a proposé des pages regroupant les informations importantes ainsi que chaque membres de l'Ordo. Des informations primordiales pour la compréhension générale du livre ! Grâce à elles, j'ai pu me familiariser avec ce monde riche, développé, incroyable et original. Je tiens donc à alerter les futurs lecteurs : n'hésitez pas à vous reporter à ces pages et à vous accrocher, car l'ouvrage est vraiment prenant une fois le premier tiers passé !

Après s'être imprégné du style de l'auteur, après s'être habitué à l'univers dense et après avoir appris à cerner les personnages, le rythme va gagner en action de manière spectaculaire. Ainsi, je me suis régalée aux côtés du groupe d'anti-héros chargés de pénétrer dans le bureau de leur ancêtre pour le voler. Pièges, portes secrètes, créatures, illusions, infiltrations, … Cet enchaînement de péripéties, puis les révélations qui en découlent furent géniales ! Quel régal ! Je me suis imaginée dans un mélange de « Mission Impossible » et de « Six of crows ». En outre, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Anthony Combrexelle sait surprendre son lecteur ! Je ne m'attendais absolument pas aux twists de l'ouvrage. Sans cesse, je suis tombée de haut. Ces rebondissements m'ont souvent émerveillée… Et m'ont parfois déçue. Par exemple, je ne cautionne pas certains choix scénaristiques dans le dénouement, notamment vis-à-vis de quelques personnages principaux. Quel sadisme ! On réclame vengeance… Ou une suite !

Avec Callysse, nous avions des ressentis similaires, que ce soit sur la mise en place, sur le monde ou sur nos personnages favoris. Par exemple, nous avons adoré Matthew, un jeune homme bout en train à la langue bien pendue et à l'humour acide ! Plus d'une fois, je me suis gaussée en lisant ses répliques sarcastiques ou décalées. Theresa, une demoiselle accompagnée de Ryssalty, un démonite/démon ayant l'apparence d'un chien, nous a également fait forte impression. Il en va de même pour Hazel qui va progressivement évoluer au fil de l'histoire et qui a de la répartie. D'autres protagonistes ayant un grand rôle dans l'intrigue ont su éveiller notre curiosité toutefois, je ne préfère pas trop en dire. Quoi qu'il en soit, je suis ravie d'avoir découvert tout ce petit monde ! Bien que ce soit un one-shot, on en redemande. de ce fait, je ne dirais pas « non » à un second opus ou à un titre se déroulant dans le même univers ou remettant en scène cette famille peu ordinaire. Si vous aimez les récits mêlant polar, thriller, fantastique et romans noirs, alors « Ordo » devrait vous plaire…
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La petite histoire
Quatre meurtres ( voire beaucoup plus) et un enterrement. Une méga famille de complotistes, magiciens et assassins, liés par un pacte de sang avec les démonites. Des rebondissements, de l'action.
Mon avis
Une lecture fluide dès que l'on s'est repéré dans l'arbre généalogique de mages quasi immortels. C'est trépidant, mordant avec des personnages décalés voire déjantés un univers tout autant violent, détonnant et inventif. J'ai apprécié le spectacle fait de faux-semblants, d'illusions, de traquenards. Seul bémol : de trop nombreuses coquilles qui sont à déplorer. Chapeau bas à l'auteur pour son énergie et son imagination débordante. Je m'éclipse par le miroir de mon portable pour rejoindre l'infra, j'ai un pacte à signer de mon sang avec un certain D. ORDO MAGICAE : "Le pouvoir est dans le sang."

Comme c'est souvent le cas, j'ai acheté ce livre en grande partie pour la couverture (on est superficiel ou on ne l'est pas), mais j'avoue que le résumé me tentait bien. Il y avait clairement une vibe du Dernier magicien qui m'a pas mal attiré (même si au final, ça n'avait pas grand chose à voir).
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Alors que dire de ce livre ? J'ai beaucoup aimé l'univers dans lequel évoluent les personnages. On découvre toute une mythologie particulière que j'ai trouvée plutôt originale, mais surtout très bien pensée. En début de chaque partie, on découvre différents aspects du système de magie et du fonctionnement des démonites qui nous aident à bien aborder le roman.
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J'ai aussi bien apprécié les personnages qui étaient tous attachants à leur façon. Ils sont tous très différents et apportent beaucoup au récit. Mention spéciale pour Russalty le démonite dont j'ai adoré la personnalité (sans oublier l'origine de son nom qui est juste parfaite !).
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Le début du roman m'a un peu inquiété puisque l'auteur prend pas mal de temps pour poser le décor. D'autant qu'on a quand même une belle brochette de personnages. Étant donné qu'il s'agit d'un oneshot et qu'il est assez court, ça aurait pu laisser présager un roman pas très abouti, mais ce n'était vraiment pas le cas. Tous les détails ont leur importance, et à aucun moment je n'ai eu l'impression que les choses étaient bâclées. L'action a vraiment bien été gérée du début à la fin. Par contre, vous n'êtes pas prêts pour tous les retournements de situation des 80 dernières pages ! Jusqu'au bout, on n'a aucune idée de comment le roman va se finir.
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En résumé, c'était un roman vraiment efficace, bien rythmé et avec une intrigue bien ficelée.

Comme souvent, je suis d'abord attirée par la couverture d'un roman avant de plonger dans l'histoire.

Ici, la couverture est juste magnifique avec ces motifs géométriques et intrigante, on sens quelle cache un secret... elle est très bien travaillée et elle attire le regard.
Une fois ouvert, le roman est tout aussi bien fini : des belles illustrations, des doubles pages spécifiques au début de chaque acte (arbre généalogique d'Ambrose, descriptions des 5 familles liées par le sang, les différentes formes d'Obscur/l'art noir en provenance de l'Infra, un lexique), je félicite la maison d'édition pour ce travail.
Petite précision : j'ai feuilleté le roman avant de débuter et j'ai repéré ces pages dès le début, ce qui a surement facilité ma lecture (à titre personnel, j'aurais tout mis au début, car c'est une aide importante pour bien comprendre les différents termes de magie)

Mais qu'en est-il de l'histoire?

Elle est tout aussi complexe que la couverture! Une histoire de famille, ce n'est jamais simple, alors une histoire de (grande!) famille digne des plus grandes mafias italiennes, avec des pouvoirs magiques, des luttes de pouvoirs et un patriarche tyrannique et soit disant immortel, ça ne peut qu'être intrigant!

On entre dans le vif du sujet dès le début en assistant au meurtre d'Ambrose, puis les 1ers chapitres posent les personnages, et notamment les 5 protagonistes. Cette partie est un peu longue, mais nécessaire pour bien comprendre les liens entre eux, même s'ils semblent être si éloignés les uns des autres, avec pour seul point commun leur aïeul célèbre. Ils ont tous des caractères différents, ce qui donnent du punch à l'action et les rend tout à fait crédibles, on ne s'ennuie jamais.
Cette jeunesse rebelle veut faire table rase du passé, établir ses propres règles et renverser l'ordre établi, entre conspiration et trahison.

Une fois le plan machiavélique dévoilé (un cambriolage assez osé), tout s'enchaîne très vite, avec un décompte en guise d'introduction de chaque chapitre, comme la série "24 h".
Une partie se passe à New York et une autre dans l'Infra, en empruntant une route infernale vers un monde parallèle souterrain terrifiant avec des monstres très bien décrits.

Il y a de nombreuses références actuelles musicales ou télévisuelles de la pop culture (Dr Who, les Stones...), j'adore!
L'auteur glisse à la fin de son roman un descriptif des personnages avec des renvois vers des acteurs connus qui l'ont inspiré et des thèmes musicaux propres à chaque univers, j'ai trouvé ça génial!

Une intrigue digne d'un très bon polar assez noir, la dose de magie (noire et plutôt dangereuse) et donc de fantastique est bien présente mais l'ensemble est vraiment bien dosé. le tout avec des chapitres plutôt court, qui donne vraiment du rythme.
De nombreuses révélations apparaissent au fil des pages, avec des retournements de situations assez bluffants (je ne vais pas vous mentir, même si j'en avais deviné quelques uns, j'ai été plus d'une fois surprise, ce qui n'est pas forcément si facile!).

Très belle découverte pour ce roman original, addictif et surprenant, avec un univers très riche entre thriller et magie, où les faux-semblants et les révélations entrainent le lecteur dans une course contre la montre haletante.
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Ordo est un roman surprenant, et original.

Plongée dans la ville de New-York, au sein de 5 familles régnant sur la ville, réunies par leur ancêtre commun Ambrose, multi-centenaire et toujours en vie.
Jusqu'à ce que Papy Ambrose passe l'arme à gauche, tué en plein Manhattan.
Cinq jeunes de la famille décident alors de prendre leur destin en main, de se détacher du joug familial : le plus grand casse du siècle s'organise, ayant pour but de rafler la couronne d'Ambrose, à des fins de marchandage. Après, chacun sera enfin libre...

Vous voyez vous aussi un petit air du Parrain et d'Ocean Eleven ? C'est tout à fait ça. Ces familles sont un véritable clan mafieux dans lequel Ambrose dicte ses règles depuis plus de 300 ans.
Mais ajoutez à cela… l'Obscur : une magie noire provenant des démons, jouet maléfique de cette famille constituant l'Ordo Magicae. Autrement dit, des personnages immortels, jouant avec leur magie à des fins, on va dire, peu humanitaires, et qui, au fil du temps, sont devenus de sacrés sociopathes à ne surtout pas croiser la nuit au détour d'une rue de la ville.

Franchement, cette idée est géniale, et j'ai bien aimé ce rapprochement au Parrain (ou à tout autre excellent film de mafieux, mais j'ai aimé l'idée que j'entendais la musique de Nino Rota pendant la lecture). J'ai aimé les 5 personnages des jeunes rebelles, super bien dessinés, consistants, avec un passé aussi lourd que toute ma batterie de cuisine, et engagés dans une histoire foireuse à l'issue plus qu'incertaine.

Côté écriture, c'est fluide, entraînant, et même amusé, donnant à toute cette ambiance un aspect original. le roman se découpe en actes comme une pièce de théâtre, sur un temps très court (72h maximum). Des pages de présentation au début de chaque acte cadrent un peu cet univers. le récit commence par une série de portraits avant de les faire fusionner et passer au coeur de l'action, le hold up et ses conséquences. le roman offre quelques retournements de situation que je n'avais pas vu venir du tout.

Alors pourquoi 3 étoiles ?
D'abord parce que le récit est vraiment rapide, à tel point qu'il m'a semblé parfois y avoir quelques trous dans la raquette au niveau du déroulé des événements. Il manque un peu de détails sur comment on en arrive à tel point, le récit ressemble parfois à une série d'événements entrecoupés d'ellipses, pas toujours super bien reliés entre eux.
Ensuite, parce que le récit est super rapide, l'univers n'est pas hyper approfondi, et c'est vraiment dommage, parce qu'il y avait matière à creuser davantage. J'aurais aimé en savoir un peu plus. Ca ne gêne pas du tout la compréhension de l'intrigue, mais voilà, je suis restée sur ma faim.
Enfin, hormis le club des cinq, le restant de la famille, qui regroupe énormément de personnages, ne fait que décor. J'aurais vraiment aimé les connaître plus, explorer leur psychopathie manifeste.

Malgré tout, c'est resté une lecture divertissante, et si suite il y a un jour, je replongerai volontiers dans cet univers.
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Ambrose Donosius, 356 ans, fondateur d'un puissant ordre magique et chef de cinq familles new-yorkaises influentes liées par le sang, a été assassiné. Ses descendants se réunissent de toute urgence pour définir comment diriger l'Ordo Magicae. Pendant que les anciens débattent, les plus jeunes profitent de la situation et envisagent de monter un plan pour cambrioler la chambre de leur défunt grand-père...



Et voilà que nous faisons la connaissance de Tyler, Hazel, Theresa, Matthew, Lorna, les cinq plus jeunes descendants d'Ambrose Donosius. Voilà cinq membres plus ou moins impliqués dans les affaires familiales, qui en plus, ne semblent franchement pas avoir une grande estime de l'Ordo. La première moitié de la lecture est alors pleine d'informations que l'on recueille avec intérêt. On découvre les cinq grandes familles les unes après les autres. Qui sont-elles publiquement? Quel est leur rôle au sein de l'Ordo? Que leur permet leur Imago / leur magie ? D'où provient-elle?



Si au début de la lecture je craignais un peu de m'y perdre, il est finalement très facile de s'y retrouver. On se familiarise très vite avec cet univers rempli de magisters et de démonites. En bref, ça pue la magie noire dans cette famille et l'auteur n'hésite pas à faire le point en proposant arbre généalogique et lexique pour nous guider. Les infos sont très bien organisées et toujours bienvenues en cours de lecture.



On a finalement droit à un récit imprévisible et franchement divertissant. J'ai adoré la touche d'humour qui allège clairement l'atmosphère et tout particulièrement cette poignée de personnages un peu barrée qui semble en avoir sa claque de l'Ordo. Et pour ne rien gâcher, je ne savais rien de ce qu'il se cachait véritablement derrière le plan de départ, que je trouvais déjà bien audacieux. Ca ne fait aucun doute, Anthony Combrexelle nous dévoile une famille pas comme les autres et son récit ne pouvait pas non plus être ordinaire ...


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--- Quand ma participation au PLIB justifie toutes les tentations ---

Même si je l'avais ajouté à ma wishlist, je ne comptais pas lire Ordo dans un avenir proche. Mais lorsque j'ai appris qu'il faisait partie des 25 sélectionnés du PLIB, j'ai cédé à l'envie de l'acheter et de le dévorer dans la foulée afin d'orienter mon vote des 5 finalistes. Pour info, il n'a pas été retenu.

De mon côté, je ne lui ai pas offert ma voix. Pourtant, je ne regrette pas cette lecture avec laquelle j'ai passé un agréable moment. Sachez-le, ce titre réserve bien des surprises !

--- Quelle imagination ! ---

Dans Ordo, c'est notre monde qu'Anthony Combrexelle réinvente. Ou, plutôt, un monde caché dans l'ombre du nôtre. En effet, à l'abri des regards, la magie s'exerce en toute impunité et confère des pouvoirs hors du commun à ceux qui la détiennent. Et qu'est-ce que j'ai adoré les découvrir ! Chaque système de magie possède ses propres règles, ses propres limites. Comme nombre de lecteurs, je me suis rapidement passionnée pour cet aspect de l'histoire.

Alors, bien sûr, les pouvoirs évoqués ne sortent pas toujours de l'ordinaire. Néanmoins, le contexte dans lequel ils s'inscrivent, celui de la mafia new-yorkaise en l'occurrence, offre une ambiance toute particulière au récit. C'est bien cette alliance entre mafia et magie noire qui fait le succès de ce roman !

Le seul hic selon moi ? Un léger manque de développement. Cet univers qui m'a tant captivée est au service de l'intrigue, et rien de plus. L'auteur n'a donc pas jugé utile de nous en dévoiler davantage, alors que je n'attendais que ça. Je pense cependant que cela aurait été préférable, car certains lecteurs ont eu du mal à s'y retrouver, cette difficulté étant exacerbée par un large éventail de personnages. Personnellement, les pages explicatives au début de chaque partie m'ont suffi, mais je devais veiller à ne rater aucune ligne.

--- le plus grand complot jamais fomenté ---

Le synopsis l'annonce sans détour : les héritiers de l'Ordo Magicae ont bien l'intention d'organiser le casse du siècle, celui que nul n'a jamais tenté, dans l'espoir de s'emparer du pouvoir. C'est donc au péril de leurs vies qu'ils tenteront de rafler la mise sans se faire prendre. Et cette idée est brillante !

Néanmoins, tout comme pour l'univers, je suis restée sur ma faim. En fait, c'était tellement excellent que j'en demandais plus. Même si je l'estime abouti, le scénario manque de transitions et d'approfondissement sur certains points, comme la manière dont le plan a été conçu, par exemple. Malgré cela, je le reconnais, un rythme (trop ?) soutenu permet un véritable dynamisme. C'est probablement ce qui rend le livre aussi addictif !

Je préciserai également qu'Antony Combrexelle n'hésite pas à bousculer son lecteur par des changements de décor brutaux et des rebondissements, disons-le, improbables. Sans avoir peur de se brûler, il joue constamment avec le feu, mais en ce qui me concerne, le pari est gagné. Certains éléments du dénouement m'ont certes laissée perplexe et j'en ai deviné d'autres, mais j'ai globalement apprécié le final explosif !

--- Cinq héros liés par un pacte… ---

Ils ont promis, ils ne peuvent plus faire machine arrière. Et c'est pour cette raison bien précise que le rythme est aussi effréné. Dès lors qu'ils décident de mettre à mal la hiérarchie de l'Ordo Magicae, ils sont engagés dans une course contre la montre qui, s'ils l'emportent, prouvera enfin leur valeur auprès de leurs aïeuls…

Apprendre à connaître à chacun des héros, passer de l'un à l'autre afin de découvrir leur passé, les épreuves qu'ils ont traversées et leurs envies d'aujourd'hui, eh bien ce n'est pas chose facile. Comme je l'ai souligné plus haut, l‘auteur catapulte son lecteur dans un monde secret sans lui fournir d'autres explications qu'un arbre généalogique qui s'étale sur cinq générations. Mais, en vérité, toutes les informations dont nous avons besoin pour apprécier cette lecture s'y trouvent !

Alors, un conseil : ne soyez pas effrayé par le nombre important de personnages. Si vous avez un doute sur l'identité de l'un d'entre eux, si vous avez oublié son lien de filiation avec un autre protagoniste, consultez l'arbre généalogique et vous établirez peu à peu vos repères.

Quoi qu'il en soit, je tiens à souligner le talent d'Antony Combrexelle quant à la construction de ses héros. Aucun n'est cliché, tous sont intéressants… et capables de nous surprendre ! Alors qu'on croit les avoir cernés, ils sortent de leur chapeau un nouveau pan de leur personnalité, révélant ainsi toute leur complexité ! J'avoue avoir été intriguée par Tyler et Lorna. le premier parce qu'il est le seule à avoir coupé les ponts avec l'Ordo Magicae afin de préserver sa femme et sa fille de ses manigances, la seconde parce qu'elle semble avoir perdu plus que de raison. Quant à Matthew, la brebis galeuse de la famille, il ajoute un peu de piment à l'histoire.

Mon seul regret porte sur les parents que l'auteur n'a pas pris le temps de développer, trop occupé à enchaîner les péripéties de ses héros. Toujours, il va à l'essentiel et ne s'encombre pas de détails, ni sur les personnages secondaires, ni sur l'univers. C'est à prendre ou à laisser !
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Mafia, Magie et Manigance, Ordo est un vrai scénario de film ou de JdR (mouahah on me l'a fait pas à moi!) qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout!

Des personnages aux caractéristiques variées et complémentaires (parfois adorables, souvent détestables, toujours bien plantés) chacun avec un background bien particulier, un univers où s'affronte des grandes familles façon mafieux avec comme arme, de la magie démoniaque et une intrigue pleine de bondissements et de rebondissements, de switch inattendus (votre coeur va faire des petits bonds de sardines!)

J'ai passé un bon moment dans cet univers très original, bien écrit, bien ficelé. le système de magie démoniaque et de monde parallèle infernal est bien fichu bien que complexe et je surkifferai d'en connaitre les détails et les finesses.

Le rythme est atypique pour un one shoot, la mise en place du monde et des perso est très détaillée ce qui rend les héros très attachants mais laissant peu de place à l'action qui est condensée sur la fin.
Ça ne serait absolument pas gênant dans une trilogie voir une saga, il servirait de tome d'introduction mais pour un one shoot ca donne un goût de trop peu! (Ce qui est un compliment! On en veut plus en fait 😁)
Mr Combrexelle ce serait légèrement sadique de ne pas nous créer de suite!

Pluie de démons sur vous!

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On est ici dans une histoire de magie, de famille New-Yorkaise et de cambriolages avec un soupçon de mafia. Plutôt des éléments très attractifs !

L'écriture est efficace, et cohérente avec l'histoire. Elle permet également de bien saisir l'ambiance qui se dégage du roman. Une touche d'humour que j'ai apprécié.

En revanche, c'est un livre qui va vite, par sa taille, et qui je trouve, n'appondit pas assez certains éléments et notamment les éléments de magie. le système de magie, l'Obscur est pourtant original, et méritait plus de détails. Pareil concernant les personnages qui auraient pu être plus approfondis. Profondeur qui aurait permis de beaucoup plus les apprécier. Ce livre m'a donc laissé un goût de « survoler » bien que je le répète, l'univers est original est intéressant.
Lien : https://lesmonologuesdelespr..

Le sujet de ce livre? 5 personnes veulent profiter de la mort du chef de l'équivalent magique de la mafia pour la faire à l'envers à des magiciens quasi centenaires, plus des gardes expérimentés, pour faire un pacte avec un démon... Mais qu'est-ce qui pourrait bien mal tourner?
Vous avez même pas idée...
Après l'attentat meurtrier qui sert donc de point de départ à cette histoire, le début est un peu fastidieux, un peu ardu.
J'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire mais j'ai bien fait de m'accrocher car une fois passé ce premier cap elle est vraiment bien.
La magie présentée est originale faite d'obscur, de routines, et d'imago.
Toutes ces notions nous sont expliquées dans des petites parenthèses au début de chaque partie. Ces petits "lexiques" sont vraiment très pratiques.
Les personnages principaux ont tout des antihéros. Il n'en sont pas moins attachants, mais peut-être est-ce parce que les autres personnages sont encore plus antipathiques qu'eux.
L'un des personnages est d'ailleurs accompagné, un peu contre son gré, par un quasi-sympa petit démon qui prend un malin plaisir à dévorer les chats du voisinage.
Il y a beaucoup de personnages dans cette histoire, mais si différents les uns des autres que l'on s'y retrouve assez facilement sans les confondre entre eux.
Une fois le décor planté, l'action arrive rapidement avec des retournements de situation surprenants .
Quant à la fin, n'en parlons même pas, je n'ai rien vu venir et je me suis fait avoir comme une débutante.
La plume de l'auteur est vraiment agréable à lire et bien que ce roman soit un one-shot, j'aimerais bien qu'il écrive, sinon une suite, du moins une autre histoire se passant dans le même univers.