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Antoine Compagnon (Autre)
EAN : 9782849907481
240 pages
Editions des Equateurs (03/06/2020)
3.77/5   52 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:
Le roseau pensant, les deux infinis, le pari ou le nez de Cléopâtre : les Pensées renferment tant de formules et d'images inoubliables. Pascal fut un virtuose de la langue française, mais d'abord un mathématicien et un physicien incomparable, et encore un philosophe et un théologien hors pair. Plusieurs de ses sentences sont inscrites dans le cerveau de tout Français : « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie » ; « Qui ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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« Un été avec... », c'est le charme d'un rendez-vous radiophonique plaisant et érudit que peut nous offrir une radio tous les matins, durant quatre minutes.
Chaque été, France Inter nous invite à ce rendez-vous qui nous fait entendre la pensée d'un écrivain, d'un poète, d'un philosophe... décryptée par un contemporain.
La saison suivante voit l'exercice radiophonique prendre la forme d'un livre rassemblant les chroniques quotidiennes.
Un été avec Pascal, par Antoine Compagnon, ne déroge pas à la règle.
Ce fut pour moi l'occasion de venir à la rencontre de Blaise Pascal, difficilement classable, mathématicien, physicien, philosophe, théologien, brillant avec génie dans chacune de ces disciplines.
Rien ne me donnait cependant envie d'aller vers sa pensée. Il est vrai qu'il affirmait qu'en dehors de Dieu, il n'y a que "vices, misères, ténèbres et désespoir". Il est vrai aussi qu'il a souvent jeté des pierres dans le jardin de Montaigne, pour lequel j'ai une grande admiration. Il eut aussi ses détracteurs : Voltaire pensait que sa mélancolie l'avait perdu, et que sa conversion, quasiment mystique, de 1654 à Dieu s'expliquait par un début de folie.
Pour autant, les marxistes ont été fascinés par la pensée de Pascal, on ne peut guère les taxer d'amoureux de la théologie, il faut voir ici, nous dit Antoine Compagnon, une admiration pour le sens dialectique de la pensée de pascalienne...
Alors piqué par la curiosité, je me suis dit que celui que certains considèrent comme le « plus grand écrivain des Français », ne méritaient pas mon indifférence.
Mais il me fallait un guide, un passeur et ce fut Antoine Compagnon, tiens donc, n'avait-il pas justement produit Un été avec Montaigne quelques années auparavant ?
Antoine Compagnon, entre autres professeur au Collège de France, avec beaucoup de finesse et de propos brillants nous le fait apparaître sous un autre jour que l'austère, cérébral et bigot penseur. Ah, comme j'aurais aimé avoir un professeur de philosophie comme lui, durant mes études !
Ce furent tout d'abord trente-cinq chroniques radiographiques, le livre en compte six inédites en plus. Je me suis bien gardé de lire d'une traite ces quarante-et-un courts chapitres. Je les ai savourés pas à pas, déambulant, sautillant de l'un à l'autre, pas forcément dans l'ordre chronologique proposé. Je les ai dégustés comme des mises en bouche brillantes et intelligentes.
Antoine Compagnon nous dit que : « Pascal, c'est la recherche du bonheur. le départ de la pensée de Pascal est la recherche du bonheur, savoir où est le bonheur »...
Il nous dit aussi que c'est l'auteur le plus complet de la littérature française. Les auteurs français vont souvent par deux. Il y eut Voltaire et Rousseau, Sartre et Camus, Corneille et Racine, s'opposant, s'affrontant, entrant en résonnance, ils sont à la fois complémentaires et différents, mais Antoine Compagnon nous dit qu'on ne peut pas lire Montaigne sans lire Pascal.
On connaît tous quelques célèbres expressions ou maximes, entrées dans la mémoire universelle, ne sachant pas toujours qu'elle viennent de Pascal : « le nez de Cléopâtre », « le moi haïssable », « le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point », « L'homme est un roseau pensant », « Qui veut faire l'ange fait la bête », « La vraie éloquence se moque de l'éloquence », « le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie »...
Antoine Compagnon nous les remet ici à propos.
Et puis la crise du covid-19, qui nous a contraint durant deux mois à rester confinés chez soi, nous a offert l'occasion de disserter sur une autre citation de Pascal devenue célèbre dans ce contexte : « Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. »
C'est à propos de divertissement que cette citation fut écrite par Pascal, elle a été peu tronquée, il conviendrait de la lire jusqu'au bout pour en comprendre tout le sens, comprendre la nécessité du divertissement comme pour se détourner de l'illusion de la condition humaine, le repos étant une manière de prendre le temps de se voir tel qu'on est, regarder notre existence sans concession. Terrible et toujours aussi fort, que ce soit dit en 1670 ou en 2020 !
Antoine Compagnon explique, met en perspective, n'extrapole jamais, rend actuelle la pensée de Pascal, même si j'ai regretté que parfois certaines chroniques laissaient beaucoup trop de place à l'engagement religieux de Pascal...
Nous avons été nombreux en cette période de confinement à avoir été confrontés à ces questions fondamentales, du sens de la vie que nous menons. Venir à Pascal, c'est venir à la philosophie de manière générale, c'est retourner à l'essentiel...
Antoine Compagnon évoque aussi le contexte politique hostile dans lequel Pascal a vécu pour comprendre une pensée pouvant être jugée parfois conservatrice ou cynique...
Et puis, dans ce cheminement, Antoine Compagnon évoque au tout début de l'ouvrage un moment intime qu'il a vécu à l'occasion de l'écriture de ces chroniques. Au moment des premiers enregistrements radiophoniques, la santé d'une personne chère se dégrada irrémédiablement. Antoine Compagnon lisait à cette personne ces textes avant de les enregistrer, lui donnant la primeur, Pascal fut ce compagnon consolateur dans cette épreuve.
Il est toujours touchant de voir comment les grands auteurs peuvent nous aider, nous accompagner dans nos vies intimes.
Je remercie Babelio dans le cadre de sa Masse Critique, ainsi que les Éditions des Équateurs, pour cette lecture inspirante et stimulante.
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J'aime Pascal.
Blaise Pascal fut un enfant surdoué.
Antoine Compagnon offre une biographie atypique : au lieu de dérouler la vie de Pascal dans le temps, il essaie de rentrer dans son cerveau, sa pensée afin d'expliquer les systémiques, les combinatoires qu'il développe.
Pour revenir à la chronologie de Pascal, sa mère meurt quand il a trois ans, son père, esprit brillant, dirige le développement de sa pensée.
Selon ses deux soeurs, proches de lui, Pascal a eu trois phases dans sa courte vie adulte ( 39 ans ). Courte, car sa santé était fragile :.
 La période scientifique, pendant laquelle le génie s'exprima : invention de la machine arithmétique, développement du calcul de probabilités, et preuve de l'existence du vide ;
 Suivie de la période « honnête homme », car il trouvait que les scientifiques s'enfermaient dans leur tour d'ivoire : cette période lui permet de développer ses relations sociales et perfectionner son art de convaincre ;
 Et enfin, après la "révélation divine", la conversion pure, suite à la « nuit de feu » en 1654, la période religieuse. C'est là qu'il écrivit ses oeuvres majeures, caché sous des pseudonymes : « Les Provinciales », et « Les Pensées ».

L'originalité du développement d'Antoine Compagnon, écrivain belge et professeur au Collège de France, est dans la recherche des combinatoires de Blaise.
A l'instar de Socrate, il a développé une maïeutique personnelle. Il prenait un sujet de réflexion, en étudiait un aspect, puis son opposé, et délivrait une opinion personnelle moyenne entre ces deux extrêmes. N'a-t-il pas inventé « thèse-antithèse-synthèse » , ?
Ainsi, opposant justice et force, il justifie cette dernière si elle ne pousse pas jusqu'à la tyrannie ;
De même, il oppose coeur et raison, argumentant qu'on ne peut convaincre par le raisonnement un être dont le coeur, la volonté, la passion ( les passions tristes de son contemporain Spinoza, la concupiscence de Pascal ) est opposée à tout discours raisonnable, et il y a de nombreux exemples là-dessus ;
Autre combinatoire : il argumente sur une triade « charité-corps-esprit » ;
Une autre opposition dont il est question est le stoïcisme d'Épictète contre l'humilité de Montaigne ;
Enfin, une dernière triade est mise en exergue, et concerne Dieu : il y a l'athée qui-ne-cherche-pas / le croyant-qui-cherche / et celui-qui-a-trouvé Dieu, et il conclue ainsi son thème du Dieu caché :

« Si Dieu se découvrait continuellement aux hommes, il n'y aurait point de mérite à le croire ; et s'il ne se découvrait jamais, il y aurait peu de foi. Mais il se cache ordinairement, et se découvre rarement à ceux qu'il veut engager dans son service. » ( Les Pensées )
.
Je connais l'extraordinaire dialectique que Pascal, pro-janséniste, utilise dans « Les Provinciales » contre la rhétorique laxiste des puissants jésuites ;
Il est temps que je découvre encore plus cet esprit subtil, et que je lise « Les Pensées » : )…
Et la reine Louise XIV, avec l'aide de Jules Mazarin, essaiera de convaincre ces deux philosophes ( Pascal & Spinoza, ainsi que Descartes ) de participer à l'élaboration de son grand projet 😊
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Le livre est issu d'une émission de radio de France Inter, Un été avec Pascal. Antoine Compagnon a écrit de petits billets de quelques minutes, qu'il lisait, avec l'appui d'une comédienne pour les textes. Trente cinq chroniques ont été diffusées, au final quarante-unes composent le livre qui paraît un an après la diffusion de l'émission.

Le format (textes courts) ne permet bien sûr pas de présenter Pascal de façon exhaustive, ni d'approfondir sa pensée de manière systématique. Antoine Compagnon, dans chaque texte choisit d'aborder un point biographique, ou part d'un bout de texte pour essayer de poser quelques fondamentaux de la pensée de Pascal, d'une manière accessible et attrayante, tout en n'évacuant pas tout le complexe de cette pensée. C'est brillant, intelligent, très agréable à lire, tout en donnant une furieuse envie d'aller plus loin que cette belle introduction – mise en bouche.

Je suis très heureuse en tous les cas que le livre existe, j'ai très vite abandonné l'écoute radiophonique, la musique omniprésente en permanence et la superposition à certains moments de la voix d'Antoine Compagnon et de la comédienne, ne me permettant pas une concentration suffisante pour suivre réellement le contenu rédigé par Antoine Compagnon, que j'ai beaucoup plus apprécié à la lecture, sans interférences.

Lecture idéale pour l'été comme l'indique le titre. Avant peut-être d'aller plus loin à l'automne, en relisant Pascal, et des ouvrages qui donnent quelques clés de son oeuvre.
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Comment puis-je noter un livre qui semble une excellente introduction à la pensée de Pascal mais qui m'a ennuyée ?
Pascal est un être bien déconcertant, à mi chemin de la mondanité et de la spiritualité ; son goût marqué pour le classements en catégories des objets de connaissance et sa pratique incessante des procédés de "renversements" frôlent l'esprit de paradoxe ; quant à son juste milieu, il est aussi stable et affermi que la corde d'un funambule, toujours à balancer entre ses contraires.
Quelque soit le sujet abordé, il classe et balance : il y a le coeur, l'esprit, la charité ; la grandeur d'établissement et le respect d'établissement ; l'esprit de géométrie, l'esprit de justesse et l'esprit de finesse ; la nécessité de la double pensée (tenir son rang sans en inférer une valeur personnelle qui en dépendrait) ; la misère de l'homme et sa grandeur ; la grâce suffisante et la grâce nécessaire...

C'est d'ailleurs avec ce dernier aspect que j'ai le plus de mal : ennemi du molinisme (pensée des jésuites), Pascal réfutait le fait que les seules oeuvres humaines puissent suffire au salut de l'âme : quelque soit la vie menée et les mérites individuels, Dieu seul peut choisir parmi les hommes ceux qui seront sauvés.
Cela semble bien sévère, mais tel est le fondement du jansénisme.
Pourtant figure dans le Mystère de Jésus (1655), la phrase suivante : "Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé."
Et Antoine Compagnon d'expliquer :"Puisque toute recherche est l'effet d'une grâce, chercher Dieu, c'est être cherché par lui."
Il y aurait donc une coïncidence entre la volonté divine et la volonté humaine ?
Il est permis de le croire, puisque Dieu est le créateur et l'initiateur de toute chose.
Mais alors, pourquoi avoir introduit cette notion de grâce divine nécessaire opposée à la grâce suffisante (insuffisante justement) de l'honnête chrétien pratiquant ses devoirs ?
Encore un "renversement" que je trouve stupéfiant, ce qui atteste bien que je ne suis qu'une ignorante.
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Un « effrayant génie » disait René de Chateaubriand.

Antoine Compagnon, de chapitre en chapitre, nous emmène parmi les méandres de cet esprit hors du commun.
Chapitres conçus pour une diffusion radiophonique sur France Inter l'été 2019, ce qui explique certains retours sur des explications déjà évoquées.
Le style manque de ce « pétillant » que l'on trouve chez d'autres « Un été avec ».

Le débutant dans la découverte de Pascal y trouvera les grandes lignes lui permettant d'aborder ce penseur mathématicien, contradictoire et peu facile d'accès.

Dieu y montre le bout de son nez et l'inexplicable impénétrable trouve si non une réponse, une justification : Sa Volonté.

L'homme est à replacer en son époque, avec ses références philosophiques (dont Montaigne), les relations familiales et le jansénisme (Port-Royal) après un passage mondain.
C'est l'homme d'une élite, l'homme aux explications et interrogations opposées qui font réfléchir et fléchir ceux qui pourraient ne pas croire.
Il demeure une référence et chez les catholiques et pour les … marxistes.

Écrire ces quelques lignes est réducteur tant l'être est complexe, inventif, dérangeant.
Voltaire ne cache pas ses sentiments et me contente en mettant en exergue ce qui me dérange chez ce penseur.

Un livre où l'on s'arrête pour réagir en accord ou désaccord, un livre qui sème quelques repères pour pénétrer la place de Pascal dans la littérature française.


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critiques presse (3)
NonFiction
16 septembre 2020
Swann dans À la Recherche du temps perdu suggérait de « mettre dans le journal, moi je ne sais pas, les… Pensées de Pascal ». C’est un peu ce que fait ce petit livre très riche, à glisser dans son sac de plage ou à lire dans le train ou l’autobus qui nous y conduisent.
Lire la critique sur le site : NonFiction
NonFiction
16 septembre 2020
Dans son livre sur Pascal, Antoine Compagnon s'exerce à ces « pensées de derrière », mélancoliques et raisonnablement irrationnelles, qui ouvrent à la conversation.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Lexpress
22 juin 2020
Pourquoi ne pas profiter de votre temps libre pour redécouvrir l'auteur des Pensées ? Un été avec Pascal d'Antoine Compagnon s'impose comme le cahier de vacances idéal.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Blaise Pascal "Les pensées"

Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est tyrannique. Le justice sans force est contredite parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste. La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Ainsi, on n'a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice, et a dit qu'elle était injuste, et a dit que c'était elle qui était juste. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
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"La vraie éloquence se moque de l'éloquence" (671-513). Voilà un fragment des Pensées que l'on cite souvent, sans toujours se rappeler qui en est l'auteur. L'idée était alors à la mode. Un honnête homme doit se comporter avec désinvolture, cette negligentia diligens, ou "diligente négligence", qui avait été cultivée par l'homme de cour depuis la Renaissance. Tandis que les fleurs de la rhétorique sentent l'école et l'artifice, l'art véritable se dissimule. Pascal, sous couvert de naturel, connaissait tous les moyens de la persuasion.
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Dans De l'art de persuader, Pascal soutenait déjà que "les meilleurs livres sont ceux que ceux qui les lisent croient qu'ils auraient pu faire" (III, p. 427 ; p. 144). Lisant Pascal, parce qu'il s'exprime en style naturel et ne proscrit pas les répétitions, c'est comme si je trouvais en moi-même les vérités qu'il recherche ; je l'écoute comme si c'était moi qui cherchais.
C'est ainsi que Pascal lisait Montaigne, dont il s'inspira tant : "ce n'est pas dans Montaigne, mais dans moi que je trouve tout ce que j'y vois" (568-689), affirme-t-il, en défense de sa méthode de lecture. Pascal ne démarque pas Montaigne, il se retrouve en lui, se reconnaît et se connaît en lui. Montaigne fut son "maître à écrire", disait Jean Mesnard.
Proust observera : "L'écrivain ne dit que par une habitude prise dans le langage insincère des préfaces et des dédicaces : "mon lecteur". En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même." Pascal, après Montaigne, concevait déjà la lecture comme lecture de soi dans le livre de l'autre.
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Idéalement ( 1 ), c'est le juste qui devrait être fort. Mais dans la réalité, c'est le fort qui passe pour juste, qui s'impose comme juste.
...
Puisque le juste ne saurait être fort, il faut bien que le fort soit juste, ou passe pour juste afin que la société se maintienne.

NDL : ( 1 ) Pascal raisonne ainsi dans "Les Pensées".
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Pascal fut de ceux-là après sa "nuit de feu", un rescapé des trois libidos, revenu de la chair et de l'argent, de la science et de la gloire. On se demande qui, à la Banque de France, eut, en 1968, l'étrange idée de faire figurer son effigie sur la plus grosse coupure, le "500 francs Pascal" qui se retrouva quelquefois dans nos portefeuilles.
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Vidéo de Antoine Compagnon
En mai 2023, l'écrivain et critique littéraire Antoine Compagnon est reçu à l'Académie française. Spécialiste de l'oeuvre proustienne, il a édité plusieurs tomes d'À la recherche du temps perdu chez Gallimard. Son épée d'académicien, qui lui a été remise lors d'une cérémonie à la Bibliothèque nationale de France, est le fruit de sa rencontre avec la maison de joaillerie Boucheron. Dans cet entretien, il revient sur ce moment singulier et sur les éléments symboliques qui ont guidé cette démarche artistique commune.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Antoine Compagnon Écrivain, critique littéraire, professeur émérite et membre de l'Académie française
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Coordination scientifique Charline Coupeau, docteure en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Coordination éditoriale Constance Esposito-Ferrandi, chargée d'édition multimédia, BnF
Lieu de tournage Institut de France
© Bibliothèque nationale de France
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