Citations sur Le miel et l'absinthe : Poésie et philosophie chez Lucrèce (12)
C'est une force qui va, et qui entraîne. La douceur est au bout, là où lui-même n'est pas encore, sauf exception, où il veut aller, où il nous entraîne, là où il nous laisse. Cela fait comme un immense silence, au sortir du poème, comme un cri rauque qui se serait tu.
Il est beau que la lumineuse sagesse d’Epicure ait trouvé, pour parvenir jusqu’à nous, ce chant profond et grave.
Si nous étions des sages, nous n'aurions pas besoin de poètes. Mais aurions-nous besoin de philosophes ?
le doux miel poétique et l’amère absinthe du vrai
Il fait toujours nuit quelque part. Et toujours un soleil se lève à l'horizon.
Et le ciel apaisé resplendit de lumière