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La Compagnie Blanche est le premier roman que je lis du créateur de Sherlock Holmes. N'étant pas vraiment attiré par les aventures de ce dernier, j'ai opté pour un des romans historiques de l'écrivain, ses oeuvres les plus abouties selon lui.

Celui-ci nous emmène au 14e siècle, en pleine guerre de cent ans, vadrouiller à travers l'Angleterre et la France, entouré de la plus honorable et aimable société. Vous l'aurez compris, la plume est quelque peu surannée, mais cela participe évidemment au charme de celle-ci, facilitant l'immersion dans cette oeuvre difficile à cerner.
La trame est pourtant élimée: une quête initiatique, un jeune protagoniste ayant passé sa courte vie reclus dans une abbaye, une belle promenade, de la chevalerie et des combats, l'Amour et l'Honneur... rien de bien original, même pour l'époque, mais l'oeuvre n'en est pas moins captivante pour autant.

Notre jeune ami, Alleyne de son prénom, est le cadet d'une noble famille sur le déclin, dont il est d'ailleurs le dernier représentant avec son frère. Son père, en le confiant aux moines, laissa comme consigne de lui laisser découvrir le monde à ses vingt ans, et ce durant une année.
Partant dans l'optique de faire la connaissance de son frère dans le domaine familial, une foule de contretemps et de personnages bigarrés vont très rapidement contrarier ses projets, lui faire traverser la Manche, et courir les routes de France et de Navarre.

Les personnages d'abord. Conan Doyle nous présente une ribambelle de personnages plus caricaturaux les uns que les autres, bien qu'ils soient attachants. Un chevalier qui voit matière à gagner de l'honneur ou à lancer un défi à chaque coin de rue, un vétéran bourru mais au coeur d'or, notre jeune clerc, l'innocence et la pureté personnifiées... Les dialogues sont de la même trempe, et ce côté naïf, voire niais parfois, est omniprésent.
L'histoire est assez invraisemblable, même si adroitement imbriquée dans les faits historiques desquels nous seront témoins au fil de la lecture. Les chapitres s'enchaînent rapidement, et le rythme ne faiblit que très rarement, même si l'auteur démontre un certain penchant pour les descriptions.

Pas vraiment ma définition du roman historique, nous sommes plutôt dans une vision idéalisée du moyen-age et de ses valeurs, en ne s'éternisant que très peu sur les horreurs de la guerre, de la famine, et autres malheurs récurrents de cette période de l'Histoire. La Compagnie Blanche n'en demeure pas moins une lecture plaisante, agrémentée de quelques touches d'humour fort appréciables, mais souffrant d'un aspect caricatural, propre à la fois au thème (la chevalerie) et à l'époque de son écriture. Mais il reste, malgré tout, de fortes chances que je m'intéresse d'ici peu à Sir Nigel, considéré comme la deuxième partie, malgré les quinze années qui les séparent.
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Livre audio - Lu par : Frédéric Kneip 15h18

J'avoue n'avoir pas mis le nez de façon sérieuse et approfondie dans la bibliographie d'Arthur Conan Doyle car j'ai découvert qu'il avait écrit au moins un roman historique !

Ce roman se déroule pendant la Guerre de cent ans où nous suivons les aventures du zézeyant mais non moins jovial Sir Nigel et de ses hommes d'armes, archers émérites, la Compagnie blanche ! Il est accompagné d'un jeune ex-clerc de ses voisins attiré par l'aventure, à travers l'Angleterre, la France et l'Espagne.

Non seulement je ne connaissais pas ce roman historique mais en plus j'ignorais que Doyle pouvait avoir autant d'humour et, encore mieux, savait le manier si brillamment !

La narration de Frédéric Kneip a été excellente et si j'ai eu des doutes au début de l'histoire sur le fait qu'elle me plaise ou pas, j'aurais bien aimé en écouter encore un peu plus. Il a donné vie de manière exaltante à tous ces personnages truculents pour la plupart.

Un pur plaisir que je vous invite à goûter !

#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance
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Une pierre deux coups : mon tout premier roman de Conan Doyle et aussi mon premier dans le mileu de la chevalerie.
Un roman historique de qualité, bien en rythme, imposant par le style et le talent de l'auteur.
L'histoire se situe pendant la guerre de Cent ans où la compagnie blanche et ses trois cents archers, sous le commandement de Sir Nigel, s'en va en guerre en France. Une ambiance bien chevaleresque !
Armures, épées, tournois de tir à l'arc, batailles et duels sans merci. Tout cela avec un petit brin d'humour pour d'étendre l'atmosphère mais aussi beaucoup d'honneur et de bravoures des chevaliers et écuyers. Sans oublier bien sûr l'amour de ses dames.
Le Moyen Age et la passion amoureuse de la chevalerie.





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A sa sortie en 1890, ce roman fut qualifié de "meilleur roman historique depuis Ivanhoé" !
A découvrir en version audio chez @Voolume grâce à l'interprétation très vivante de Frédéric Kneip !

Si Conan Doyle est surtout passé à la postérité pour les enquêtes de Sherlock Holmes, c'est de son grand roman historique, « La Compagnie blanche » et de son préquel « Sir Nigel » qu'il était le plus fier.

Le livre, qui reçut un accord triomphal lors de sa sortie, retrace les aventures de Alleyne Edricson, jeune écuyer anglais, qui s'en va guerroyer en France durant la guerre de 100 ans.

Batailles, attaques de pirates, embuscades, bagarres, duels, tournois : les aventures se succèdent à un rythme échevelé.

Ajoutez-y un style vif, des personnages truculents et quelques pointes d'humour, et vous avez là un grand roman d'aventures, qui se dévore avec passion !

Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de chevalerie peu connu qui raconte la Guerre de Cent ans par un anglais.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation très juste de Frédéric Kneip qui sait insuffler de la vigueur à ce récit picaresque afin de captiver son auditeur grâce aux intonations et aux voix différentes qu'il prête aux personnages. Même si leurs portraits physiques très amusants sont assez grotesques car caricaturaux, ils n'en sont pas moins attachants grâce à leurs qualités humaines, comme la bravoure.

La structure narrative est composée de deux parties : le début ressemble à un roman initiatique avec le jeune Alleyne qui part découvrir le monde à sa sortie de l'abbaye De Beaulieu. Il rencontre ensuite Sir Nigel Loring, le chef des archers de "la Compagnie Blanche" et sa fille Maud, dont il tombe amoureux. A partir du chapitre 14, il quitte le Hampshire pour partir à la guerre en France et au cours du dernier chapitre, il est de retour dans le Hampshire et il espère épouser sa bien-aimée.

Ce qui rend ce récit très agréable, c'est l'humour décapant qui est omniprésent, le rythme effréné et le souffle épique de ce roman de chevalerie qui plaira à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la période du Moyen-âge. Ce roman m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série "Kaamelott" pour son humour irrésistible. Il donne envie découvrir le second tome "Sir Nigel" !
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La Compagnie blanche par Sir Arthur Conan Doyle, lu par Frédéric Kneip, VOolume, 2023 (1ère parution en France en 1908).

Sir Arthur Conan Doyle est surtout célèbre grâce au personnage de Sherlock Holmes.
Il a aussi écrit des romans historiques et je salue l'initiative des éditions VOolume qui réédite ses oeuvres moins connues. Cette version audio est d'excellente qualité.

Un roman historique sur fond de guerre de cent ans quand les Anglais se regroupaient en compagnies d'aventures pour aller guerroyer en France…
Un roman d'apprentissage où nous suivons le parcours d'Alleyne Edricson, un jeune clerc devenu écuyer de Sir Nigel, un récit fait de rencontres, de péripéties, d'aventures et de mésaventures de toutes sortes, d'embuscades, de batailles et de sièges…
Des personnages hauts en couleurs, des accents truculents…

C'est parfois un peu longuet et répétitif mais l'écriture est pleine d'humour, d'un brin de dérision. J'ai relevé des tonalités picaresques, des effets donquichottesques, l'apparition de quelques personnages référentiels…Les phrases-titres de chapitre sont particulièrement savoureuses.
Une partie de l'action se déroule dans des lieux français que je connais bien et j'ai apprécié de les voir cités et décrits par un auteur anglais comme si je redécouvrais des évènements historiques sous un angle nouveau.

Une réussite.

#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance

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Alleyne Edricson est un jeune clerc anglais. Alors qu'il quitte l'abbaye De Beaulieu selon les voeux de son père, pour découvrir le monde, il va se trouver mêler à une grande aventure et devenir l'écuyer de Sir Nigel, un chevalier de renom.
J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le récit. Alleyne est un jeune homme un peu trop parfait qui va enchainer des péripéties que Rocambole n'aurait pas renié. Mais petit à petit, l'intrigue prend forme et si les retournements de situation sont attendus, on prend plaisir à suivre cette intrigue. Les personnages sont vraiment attachants, toujours de bonne humeur et partant pour l'aventure.
J'ai beaucoup aimé la narration de Frédéric Kneip qui donne vie à tous ses personnages et à leurs aventures, donnant à chacun un phrasé particulier pour que l'on puisse les reconnaitre. le zozotement de Sir Nigel est particulièrement savoureux.
Un roman d'apprentissage que je ne connaissais pas et dont j'ai particulièrement apprécié l'écoute.
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La Compagnie Blanche se situe à la frontière entre fresque médiéviste et roman de chevalerie. de l'une, on a le style très descriptif, le souci de réalisme historique, la variété des situations, des anecdotes et des personnages, qui font renaître une époque avec beaucoup de verve – dans les tavernes, les abbayes et les châteaux, dans les bois et sur les champs de bataille, à travers les ripailles, les tournois et les jacqueries. de l'autre, on a les aventures à chaque coin de page, l'idéal chevaleresque tout empanaché de blanc, les héros aux grands noms – le Prince Noir, Chandos, Robert Knolles, et même du Guesclin qui ne tient pas une place négligeable dans l'affaire.
Très littéraire, cet idéal aurait pu devenir un peu trop éthéré, un peu agaçant même, sans la truculence qui l'entoure, ponctuée de jolies touches d'humour et de dérision. Anecdotes et dialogues hauts en couleur, personnages sympathiques donnent à l'ensemble un bel entrain – la tête dans les étoiles et les deux pieds bien plantés sur terre.

Sans doute aurais-je plus complètement accroché si cette fresque s'était assortie d'un travail un peu plus poussé sur le caractère d'Alleyne et son évolution au fil des aventures qui l'éloignent de la vie monastique, mais cette longue balade à travers le Moyen-Âge n'en fut pas moins un plaisir ! Et puis la guerre de Cent Ans vue par les anglais – et surtout les archers anglais – ne peut que réjouir la médiéviste en moi.
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Conan Doyle ne s'est pas contenté d'être le père de Sherlock Holmes. La popularité de ce dernier, au contraire, a souvent masqué la part la plus importante de son oeuvre. L'écrivain du reste se piquait d'être un auteur de romans historiques, sa véritable passion. On lui doit donc cette Compagnie Blanche qui lui valut des critiques dithyrambiques à sa sortie en 1890.

Ce récit nous fait partager les aventures d'un étudiant, nommé Alleyne Edricson, devenu écuyer de Sir Nigel, et qui s'en va guerroyer en France, accompagné de joyeux drilles, à la tête de cette fameuse Compagnie Blanche, composée des plus valeureux archers d'Angleterre. Mais il ne faut pas s'arrêter à cette intrigue, en apparence fort simple. Ce roman possède d'indéniables qualités, à commencer par celle de se démarquer de l'univers de Walter Scott par exemple, avec lequel on pourrait être tenté de faire la comparaison. La Compagnie Blanche est menée à un rythme effréné, sans temps morts, et avec un humour décapant, ce qui fait souvent défaut dans l'oeuvre de Scott. Autre élément intéressant, l'époque. le récit se déroule en effet durant la guerre de Cent ans (on y croise, entre autres, du Guesclin) et Conan Doyle s'applique à chanter les louanges de la France, pour n'en retenir que les bons côtés : les beaux paysages, la bonne chère, la bravoure des chevaliers français... Cela est sans doute dû aux origines écossaises de l'auteur... Et puis les principaux ingrédients d'un bon roman de chevalerie sont réunis, avis aux amateurs !

Conan Doyle rescussite les hauts faits d'armes, l'atmosphère des tournois, les duels acharnés et les combats héroïques, tout ceci pour l'honneur des dames, avec un grand souci du détail et de la rigueur historique, sans jamais pourtant alourdir le récit. Les scènes de bataille sont extrêmement bien rendues, un vrai souffle épique passe sur le roman. Puisqu'on ne sait plus aujourd'hui écrire des romans de chevalerie, tâchons de découvrir ou redécouvrir les grands classiques du genre, en commençant par cette Compagnie Blanche.
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Honnêtement, malgré les éloges de la 4ème de couverture, je préfère les nouvelles et romans de Sherlock Holmes à la Compagnie blanche. J'apprécie pourtant la période historique de la guerre de Cent Ans. Mais plus qu'un roman historique, j'ai lu un roman initiatique, avec un jeune héros innocent qui découvre le monde - tel le naïf Perceval en quelque sorte, avec ses horreurs comme ses beautés. Les épisodes attendus d'un tel cadre historique se succèdent à un rythme effréné : lutte contre des brigands, siège de donjons, attaque de pirates...
Ce jeune héros est entouré d'une troupe de joyeux compagnons - au sens de la "merry England", ce monde perdu idyllique, ou plutôt recréé dans l'imaginaire des écrivains du XIXème siècle industriel et du début du XXème qui face aux horreurs de la guerre moderne se réfugient dans la vision rêvée d'une Angleterre campagnarde, fraternelle, avec une vie en communauté. Si la fraternité d'armes permet le rapprochement, les barrières et les distances sociales restent préservées : le héros ne peut épouser sa belle que lorsqu'il est devenu digne d'elle, l'archer est proche du chevalier sur le champ de bataille, mais lui doit tout de même le respect. D'ailleurs, un épisode marquant est la révolte de paysans français contre leur seigneur, une situation qui est décrite comme impossible en Angleterre. de même, les campagnes anglaises sont verdoyantes, tandis que les terres de France sont désolées et ravagées.
Dommage que la partie véritablement épique n'arrive qu'à la fin, que les véritables exploits guerriers ne soient que survolés - mais c'est ce qui prouve que ce n'est pas un roman de chevalerie, ou plutôt, que ce n'est pas une épopée.
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Ecrit avant c'est pourtant la suite de "Sir Nigel" ce chevalier exemplaire , sorte de Don Quichotte myopie qui était le favori de Conan Doyle . Il guerroie en terre de France à la tête de sa compagnie aux personnages truculents . Mais attention l'humour n'exclut pas la brutalité conforme aux moeurs de l'époque . C'est de l'excellent roman d'aventures.
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