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EAN : 9782352842095
86 pages
Editions du Jasmin (26/12/2012)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Rationaliste convaincu, le professeur Ainslie Grey ne jure que par la science. Pour lui, les sentiments, les émotions, l’amour ne sont que des manifestations physiques ou chimiques d’états naturels : l’espèce doit se perpétuer et l’instinct y veille.
Aveuglé par ses convictions, le professeur apprendra à ses dépens qu’on ne peut pas ignorer sa propre sensibilité.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai reçu La femme du physiologiste lors de la dernière opération Masse Critique. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Éditions du Jasmin pour le cadeau.

C'est la première fois que je lis un texte de Conan Doyle qui ne soit pas un texte holmésien. Il y avait longtemps que j'avais envie de découvrir ses autres ouvrages mais j'ai toujours remis à plus tard.

La femme du physiologiste est une nouvelle psychologique s'inscrivant dans les découvertes de l'époque en matière de psychiatrie et de psychologie.
Le personnage principal est un scientifique à l'esprit froid qui va apprendre de façon brutale que le tout rationnel n'existe pas et que les émotions sont bien réelles.

Le texte est intéressant et bien écrit. Il y a un rebondissement très sympathique qui fait basculer le texte dans le drame.
C'est très court mais percutant, la morale est bien amenée et ça me donne envie de lire d'autres textes non holmésiens de Conan Doyle.

Concernant l'édition de la nouvelle, je suis perplexe. Lorsque j'ai reçu le livre au courrier, je n'ai pu m'empêcher de rire en voyant la taille du livre : il tient dans ma main. C'est du format ultra-poche : environ 10 x 13 cm. Avec ce format d'avorton, le texte fait 60 pages. Dans un format normal, il doit en faire 25-30 au maximum.

Ajoutons que l'éditeur fournit une biographie de l'auteur de trois lignes et une très courte introduction de Marianne Stjepanovic-Pauly en guise de complément au texte. C'est très léger.

De plus, le texte a été traduit par Albert Savine, le fameux traducteur antisémite qui a traduit Conan Doyle, Oscar Wilde, Kipling… et dont la traduction de La femme du physiologiste est tombée dans le domaine public. Il est donc possible de consulter ce texte gratuitement sur Wikisource.

Et pourtant, Les Éditions du Jasmin qui n'a fait aucun travail d'éditeur digne de ce nom (ancienne traduction, pas de dossier sur le texte ou l'auteur, maquette ridicule, couverture austère) propose l'ouvrage pour la modique somme de 6.50€. À ce prix-là, je m'attendais à trouver soit plusieurs nouvelles soit un dossier d'accompagnement solide.

Vu le prix exorbitant, je ne pense pas que le livre fasse un carton en librairie à moins de faire vibrer la corde sensible des collectionneurs des écrits de Conan Doyle.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018.
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Un tout petit format pour une toute petite énigme que l'on n'a aucun mal à deviner dès le premier tiers du récit.
Un homme, savant et misogyne pense qu'à quarante deux ans il est temps de prendre une épouse même si son cerveau est moins lourd et moins développé que celui du futur mari .
S'en suit un quiproquo qui définira la fin de l'histoire.
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Lorsque j'ai reçu ce livre grâce à une opération masse critique, j'ai d'abord été très surprise par le format : c'est un tout petit livre à la couverture élégante et j'ai été plutôt séduite de prime abord, mais l'inconvénient est que c'est assez difficile à tenir en main et que c'est écrit très petit. Et puis comme l'a souligné MissSherlock, le prix est assez élevé.
L'histoire est quant à elle assez intrigante : on voit ce professeur ultra rationnel qui refuse de se laisser gouverner par ses sentiments et qui intellectualise tout mais qui décide pourtant de se marier. Je trouve ce début prometteur et ça aurait pu donner lieu à des situations vraiment intéressantes : comment va-t-il se laisser séduire, va-t-il enfin sortir de sa réserve, comment sa femme va-t-elle influer sur sa vie de scientifique pur et dur ? Mais hélas rien de tout cela ! C'est tellement court qu'on n'a à peine le temps d'entrer dans l'histoire que c'est déjà terminé !
La fin arrive d'un coup et on reste vraiment sur sa faim, c'est dommage.
Le style est proche du naturalisme, ce qui n'est pas un hasard puisque ce courant littéraire entendait s'inspirer de la démarche scientifique.
Je me demande finalement si Conan Doyle ne règle pas un peu ses comptes avec ce milieu scientifique (dont il était lui-même issu puisqu'il était médecin) : il caricature son personnage à l'extrême, le rend vraiment insupportable, misogyne, sans aucun sentiment ni empathie mais il le lui fait finalement payer très cher. Alors quelle est la morale de l'histoire ?...
C'est un texte qui donne à réfléchir et je remercie les éditions du Jasmin et Babélio pour la découverte.


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Une oeuvre du créateur de Sherlock Holmes que je ne connaissais pas, j'ai donc découvert "La femme du physiologiste" grâce au dernier Masse critique de Babelio, que je remercie. Un merci également aux Editions du Jasmin qui remettent en avant cette oeuvre moins connu de Conan Doyle, mais aussi offrent une belle édition épurée.
L'histoire en elle-même est assez simple, d'une ironie qui m'a plu et fait sourire (un scientifique très rationnel qui ne croit pas en l'amour, va tomber amoureux et faire les frais de ses sentiments refoulés), l'écriture est d'une grande précision, fluide et de qualité. Toutefois le seul reproche que je pourrais faire est que l'auteur accentue un peu trop l'aspect scientifique du personnage et du coup, il y a une pléthore de termes scientifiques assez pointus, qui m'ont un peu freiné dans ma lecture !
Mais cela reste une bonne surprise et je suivrais davantage les parutions des Editions du Jasmin avec intérêt.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le  physiologiste et sa sœur :
« — Vous n’avez pas de foi, dit-elle..
— J’ai foi en ces grandes forces évolutionnistes qui conduisent la race humaine à quelque but ignoré, mais élevé.
— Vous ne croyez en rien.
— Au contraire, je crois à la différentiation du protoplasme. »
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[...] J'ai beaucoup réfléchi à ce sujet... L'esprit scientifique prend son temps pour arriver aux conclusions, mais une fois qu'il les a formulées, il n'est pas enclin à changer. Le mariage est la condition naturelle de la race humaine. J'ai été comme vous le savez tellement absorbé par des travaux académiques ou autres, que je n'ai pas eu une minute à consacrer aux questions purement personnelles. Maintenant, c'est différent, et je ne vois pas de raison valable pour laisser passer cette occasion de chercher une compagne qui me convienne.
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Le premier grand progrès de la race humaine, dit le professeur, fut lorsque, par le développement de ses circonvolutions frontales gauches, elle acquit le pouvoir de parler. Le second fut lorsqu'elle apprit à commander ce pouvoir. La femme n'est pas encore arrivée à cette seconde étape.
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Pour une femme, Jinny, vous avez des connaissances remarquables [...] Il était même disposé à croire que son cerveau avait le poids normal.
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