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EAN : 978B005R3WRCY
(29/09/2011)
4.26/5   17 notes
Résumé :
Dans son manoir, un homme s'est fait assassiner et sa femme ligotée...

Le Manoir de l'Abbaye, aussi traduit L'Abbaye de Grange2 (The Adventure of the Abbey Grange en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois dans la revue britannique Strand Magazine en septembre 1904, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Roman bref, une nouvelle donc, mais efficace et bien sanglant ! Sherlock Holmes réussi malgré tout à ne pas comprendre de suite alors que pour nous lecteur, l'histoire est cousue de fil blanc !

Egal à lui-même le Dr Watson n'a rien compris, rien vu mais heureusement pour S.H. et nous il sait écrire !

A croire que les livres plus longs se perdent dans des digressions. Pour arriver à faire aussi qualitatif avec aussi peu de mots, il faut être un bon écrivain !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE XIXè SIECLE 2020
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Par un très froid matin d'hiver, Holmes réveille Watson, qui voit bien que quelque chose ne va pas... Et tout deux montent dans un Fiacre pour Charing Cross... Holmes finit par montrer une lettre très énigmatique, d'une personne de son réseau en qui il a toute confiance... Il sait que si l'homme a écrit l'affaire est grave et qu'il faut venir en toute urgence. La missive date de 3 heures du matin et est assez pressante d'ailleurs... S'ensuit une dispute sur la rédaction des mémoires du détective par le Dr... A coup sûr, Holmes est de mauvaise humeur... le fin limier pense qu'il y a un cadavre, et qu'il y a eut meurtre, même si, à part que l'on est tout laissé en état, la lettre n'est pas très claire... Mais à peine arrivé on dit qu'une femme s'est réveillé, remise de ses émotions qu'il n'y a plus de mystère, et qu'on connait la bande de cambrioleur qui a fait le coup... Alors oui, Conan Doyle ne manque pas d'imagination, on aurait déranger Sherlock Holmes au petit matin pour rien... Mais qu'en est-il vraiment? Un bon début digne de ses aventures...
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Cela faisait longtemps ( trop ) que je n'avais pas lu d'enquête de mon très cher Sherlock Holmes, l'initiateur de ma passion pour le roman policier, et j'ai retrouvé le duo avec beaucoup de plaisir.
Même si l'intrigue est facilement identifiable par des lecteurs avisés, cette nouvelle n'en reste pas moins très agréable.
Mais suis-je suffisamment impartiale ?
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Hiver 1897,
En pleine nuit, John Watson est embarqué par son compère Sherlock Holmes pour venir en aide à Stanley Hopkins, l'inspecteur de Scotland Yard. C'est la septième fois que le remplaçant de Lestrade le sollicite et à chaque fois, les enquêtes se sont révélées intéressantes.
Gare de Charing Cross pour le train du Kent, Holmes informe Watson du contenu de la courte lettre qui l'invite sans plus tarder à venir chez Sir Eustace Brackenstall, où comme il le pressent, il y a eu un crime.
A leur arrivée, Hopkins leur résume les faits avant de clore l'affaire. Des cambrioleurs qu'il soupçonne être du gang Randall, père et fils, ont volé l'argenterie de la maison, ont neutralisé Lady Brackenstal en la brutalisant et on tué son mari qui avait voulu s'interposer. Chronique banale d'un vol qui a mal tourné, Holmes, avant de donner son aval à l'inspecteur, questionne la jeune femme qui tente de narrer avec précision le fil de la tragédie. Et comme toujours, se sont les petits détails qui le fascinent, des éléments anodins, des particularités si étranges qu'elles en deviennent risibles, mais qui donnent à l'histoire une autre version.

Alcoolisme, violences conjugales, rôle de la femme dans la haute société du XIXème siècle, histoire d'amour… les sujets abordés sont multiples et l'auteur nous présente un Sherlock Holmes plus tolérant et bienveillant qui conclut l'enquête par une grâce, suivant l'expression latine « Vox populi, vox Dei ».
Il est toujours passionnant de lire le cheminement intellectuel du détective et dans ce cas-là de le voir faire un pied de nez à Scotland Yard…
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Le Docteur Watson est réveillé par son ami Sherlock Holmes qui veut l'entretenir d'un affaire de la plus haute importance. En effet, ce dernier vient de recevoir un télégramme émanant d'un inspecteur de Scotland Yard, afin de lui venir en aide sur une enquête, un aristocrate vient d'être assassiné, et sa femme ligotée dans leur manoir.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nos deux compères prennent le train de nuit vers le Kent, afin de se plonger dans cette affaire, plus compliquée qu'il n'y parait.
J'ai adoré ! On y découvre un Sherlock enclin à la compassion et à la sympathie, ce qui est assez rare pour le souligner, et rend le personnage tellement plus attachant.
Je recommande cette lecture à tous les amateurs de notre tandem d'enquêteurs préférés.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– Hopkins m’a alerté sept fois, et chaque fois son appel s’est trouvé amplement justifié,
ajouta Holmes. Je crois que ces sept affaires ont trouvé place dans votre collection. A
propos, Watson, je conviens que votre sélection des cas compense les défauts que je
déplore dans vos récits. Vous avez la détestable habitude de considérer toute chose du
point de vue du conteur et non du point de vue du chercheur scientifique. Par là, vous avez
démoli ce qui aurait pu être une suite instructive et même classique de démonstrations.
Vous négligez la finesse et la délicatesse de mes déductions pour insister sur des détails
dont le caractère sensationnel excite peut-être la curiosité du lecteur mais ne l’éduque
sûrement pas !
– Pourquoi n’écrivez-vous pas vos mémoires vous-mêmes ? lui demandai-je non sans
amertume.
– Je le ferai, mon cher Watson, je le ferai ! A présent je suis très occupé, vous le savez.
Mais je me propose de consacrer les années de ma vie déclinante à réunir en un seul
volume tout l’art du détective. Dans l’affaire qui nous vaut la convocation de Hopkins, il
doit s’agir d’un meurtre.
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Il faisait très froid ce matin-là de l’hiver 1897, où je fus réveillé par une main qui me
secouait l’épaule. C’était Holmes. La bougie qu’il tenait éclairait son visage aigu. Du
premier regard, je compris que quelque chose n’allait pas.
– Debout, Watson ! me cria-t-il. Il y a du neuf. Non, pas de questions. Enfilez vos
vêtements et venez !
Dix minutes plus tard nous roulions en fiacre dans les rues silencieuses vers la gare de
Charing Cross. Les premières lueurs blafardes de l’aube commençaient à paraître. De
temps à autre nous apercevions la silhouette confuse d’un ouvrier qui se rendait à son
travail, à travers la brume opalescente de Londres. Holmes, silencieux était emmitouflé
dans son épais manteau. Je l’imitai car l’air était très vif, et nous n’avions rien mangé
depuis la veille. A la gare, nous avalâmes une tasse de thé brûlant, avant de prendre place
dans le train du Kent, et nous nous sentîmes suffisamment dégelés, lui pour parler, moi
pour écouter. Holmes tira de sa poche une lettre qu’il lut à haute voix.
« Manoir de l’Abbaye, Marsham, Kent, trois heures trente du matin.
« Mon cher Monsieur Holmes, je serais heureux de vous voir auprès de moi pour une
affaire qui promet d’être très extraordinaire.
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Faites-moi savoir quand Randall sera arrêté, et, s’il y a des
développements imprévus, avertissez-moi. J’espère que je pourrai bientôt vous féliciter de
votre succès. Venez, Watson ; sans doute nous occuperons-nous d’une manière plus
profitable à Baker Street qu’ici.
Au cours de notre voyage de retour, je remarquai que Holmes était très intrigué par une
observation qu’il avait faite. Au prix d’un effort, il parlait de l’affaire comme s’il ne
subsistait rien d’obscur, puis des doutes le reprenaient et je voyais son front se plisser, ses
yeux se vider de toute expression : son esprit le ramenait au manoir de l’Abbaye, dans la
grande salle à manger qui avait été le théâtre du drame de minuit. Enfin, dans une
impulsion soudaine, au moment où notre train démarrait d’une gare de banlieue, il bondit
sur le quai et m’entraîna derrière lui.
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Il faisait très froid ce matin-là de l’hiver 1897, où je fus réveillé par une main qui me secouait l’épaule. C’était Holmes. La bougie qu’il tenait éclairait son visage aigu. Du premier regard, je compris que quelque chose n’allait pas.
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« Votre bien dévoué,
« Stanley Hopkins. »
– Hopkins m’a alerté sept fois, et chaque fois son appel s’est trouvé amplement justifié,
ajouta Holmes. Je crois que ces sept affaires ont trouvé place dans votre collection.
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