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Critique de DianaAuzou


Une affaire d'identité
Sherlock Holmes a l'oeil vif, l'observation rapide et ses liaisons corticales se font à la vitesse de la lumière, aucun détail ne lui échappe, il comprend l'affaire avant même qu'elle ne lui soit relatée ! C'est bien lui le génie qui habite au 221 bis Baker Street. Tout le monde le dit.
A chaque fois qu'un client se présente à lui pour lui demander de résoudre une affaire on ne peut plus mystérieuse et pas moins contrariante, souvent tragique, deux histoires se mettent en place et se font la course : celle du client qui raconte les événements le souffle coupé sans rien comprendre de leur motivation, ni de leur enchaînement et encore moins de leur résolution, et celle que fabriquent en même temps les cellules grises de Mr. Holmes, qui, en accéléré augmenté, regardent, observent, font et défont la logique des séquences, cherchent et questionnent, pendant que leur patron reste immobile en gardant les mains du savoir en position de connaissance, jointes par le bout des doigts, et sans quitter des yeux le plafond de son appartement.
Une fois ses yeux revenus du plafond et ses doigts décollés, le mystère n'est plus mystère et Sherlock Holmes nous explique, surtout à son ami Watson, dont l'état de permanente surprise empêche sa bouche de se fermer, il nous explique, disais-je, comment cette pauvre Miss Sutherland s'est retrouvée abandonnée, sans fiancé, juste avant leur mariage tant souhaité.
C'est court, rapide, télégraphique, le cerveau de Holmes au rendement impeccable fonctionne bien et vite, parfaitement organisé, prêt à résoudre les autres affaires de grand intérêt et très urgentes qui sont en attente.
(lu en VO)
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