Sherlock Holmes : La Pensionnaire voilée

Après la lecture de la mort est mon métier, j'avais besoin de passer à quelque chose de plus léger. Pourquoi pas un Conan Doyle ? Celui-ci est un recueil de nouvelles. Six au total.
Des animaux, un filtre, un mari jaloux, … de la diversité donc, d'autant que l'une des aventures est racontée par Holmes lui-même.
Pourtant ce recueil ne restera pas longtemps dans ma mémoire bien qu'agréable à lire.

Je suis retournée à mes amours adolescentes auprès de mon cher Sherlock Holmes, le temps d'une lecture rapide mais toujours aussi agréable.

Comme souvent dans les enquêtes de Holmes, les crimes cachent surtout des drames humains se déroulant au sein de la famille. Ces drames montrent à quel point notre héros légendaire peut faire preuve de générosité et d'empathie même si l'application de la loi est son but principal.

Les nouvelles sont cependant différentes : certaines résolvent le mystère grâce à l'intuition de Holmes, d'autres grâce à sa capacité de déduction et certaines grâce à des éléments extérieurs qui viennent résoudre un problème insoluble.
L'absurde et le fantastique sont parfois présents, comme dans L'Homme qui marchait à quatre pattes. Certains meurtriers sont pour le moins surprenants : voir notamment La Crinière du lion. Dans La Pensionnaire voilée, il n'y a pas d'enquête, seulement la narration d'un mystère par la protagoniste elle-même.

Vous trouverez donc indubitablement votre plaisir parmi ces six nouvelles très différentes mais toutes réjouissantes.

Une femme courageuse survit à la tentation du suicide après s'être confessée auprès de Holmes. Allusion à une affaire antérieure qui aurait intrigué Holmes. Mais là, l'aveu de la jeune femme ne laisse place à aucun mystère.

Une nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle sans enquête de Sherlock Holmes, celui-ci se laissant essentiellement conter le récit d'un crime qui se transforme en accident.
Il manque donc une touche de sel à cette aventure, la démonstration de la maestria du détective, son art de la déduction.
Reste un agréable moment en compagnie d'Holmes, de Watson et de le la plume de Conan Doyle.

On découvre dans ces 6 nouvelles -principalement contées par le docteur Watson- des affaires originales aux thématiques diverses comme la violence, la vengeance, la malchance, l'impatience ou l'ironie du sort. Chacune possède son lot d'intérêt et de surprise.
Sherlock Holmes et son partenaire ont bien souvent affaire à un meurtrier astucieux, inexistant ou insoupçonnable et où l'animal présente presque autant de danger que la folie humaine.

Les premières lignes, on se dit mais il nous fatigue Watson avec ces archives à classer... Mais bien vite on change d'avis, car Conan Doyle a une idée derrière la tête, car il nous parle de la discrétion des deux compères, qu'ils ne livrent rien sans autorisation préalable des familles concernées mais que nos deux héros déplorent une tentative de détruire les archives si précieuses, notamment pour les apprentis criminologues ... Et oui, c'est que même sous la confidentialité, il faut former des détectives!! Bravo, message bien reçut Mr Doyle... Et voilà pourquoi le recueil contenant cette nouvelle s'appelle les Archives de Sherlock Holmes, parce qu'on y apprend qu'elles ne seront pas toutes publiés, visibles du public, simplement utiliser afin de résoudre d'autres enquêtes criminelles ... Les Archives de Sherlock Holmes nous indiquent qu'il n'y a pas que les systèmes d'emprunte, d'identification, de données génétiques, mais là on entrevoit la question moderne du profilage... Qui est d'ailleurs sous entendu régulièrement dans les histoires... Puis que régulièrement Holmes y cherche dans une autre affaire, soit le nom du coupable, c'est sa façon de faire, soit une réponse à la question comment le crime à été commis.. Et c'est encore un sujet abondamment, traité dans la série Sherlock, sous le nom de MInd Palace, palais mental en Français... des archives cette fois indestructible parce que dans la tête... constitué comme un ordinateur dont il faut retrouver le dossier... ce n'est plus des papiers à bruler ou des ordi à détruire pour les éliminer, il faut carrément tuer Sherlock... Et voila Watson, convoqué à Baker Street qui tombe sur une dame dans un épais nuage de fumée.... de tabac... C'est une propriétaire qui a une pensionnaire bien tranquille, qui paye bien, mais si défigurée qu'elle se cache... Mais ce n'est pas le fait qu'elle se cache pour dissimuler son infortune qui inquiète la détentrice des lieux, au contraire jamais un locataire n'a été si facile à vire... le problème c'est que cette femme est terriblement tourmenté par son passé, et parle d'un ancien meurtre... sans en dire plus... Il ne s'agit donc pas d'apriori sur l'apparence de la locataire qui pousse la proprio a appelé à l'aide, mais bel et bien les tourments que vie sa locataire et détraque sa santé... et combien on aimerait que nos concitoyens actuels raisonnent de la même façon.. On le voit bien par la modernisation de la série Sherlock,, où le talentueux détective, est surtout traité comme un monstre... avons nous réellement progresser? Beaucoup penses que non... le modernisme se remet de plus en plus en question, malgré quelques personnes qui s'y accrochent encore... Et Dieu merci la série Sherlock nous ouvrent les yeux... Entre critique constructive et calomnie on ne fait plus la différence Hélas... Et malgré les Jack L'Eventreur nous titille l'affirmation, probablement injuste, la modernité a quand même apporter des choses, et si c'était mieux autrefois??? Certainement pas... mais... les mauvais coucheurs étaient moins voyants et moins excusés de leurs comportements, quoiqu'on en dise... Mais passons sur les critiques du modernisme... c'est donc par l'intermédiaire et sur l'idée de la propriétaire qu'une affaire de meurtre est amenée... Une affaire que connaît déjà le fin limier... une affaire dont les déductions du coroner l'avait déjà fait tiquer... Il a déjà une vision de l'affaire justement... Une affaire dont les conclusions, il en est certain, sont fausses.... Dabs un milieu dans lequel il n'a pas enquêté, un milieu qui pourtant c'est développé et était l'immense pourvoyeur des dompteurs d'animaux sauvages et d'écuyers de l'époque : le Cirque.... Il s'agit plus de décrire ici, les tourments des femmes de l'époque plutôt qu'autre chose ici, avec un Holmes surtout de bon conseil... un livre qui sort des canons habituels des policiers... Même pour un Conan Doyle...

Ce livre est un recueil de six nouvelles dans lequel nous découvrons de nouvelles affaires de Holmes raconter par Watson bien sur.

J'ai trouver ce livre agréable à lire, comme tout les Sherlock, superbement bien écrit et très rapide à lire car on se met vraiment bien dans les histoires mais ce n'est pas le livre que j'ai préféré.

J'adore me retrouver à Baker Street, j'adore les rue pavés de Londre, les paysages et Landes d'Angleterre et j'attache souvent de l'importance à l'univers dans lequel se déroule l'histoire et j'avoue que je ne suis pas tombé sous le charme complet.

Aucune énigme ne résiste au plus célèbre des détectives.
Ce recueil de nouvelles nous plonge dans les mécanismes de résolutions de mystères à priori inquiétants, absurdes ou illogiques mais qui s'avèrent toujours simples pour Holmes. Si le bon Watson est le narrateur des aventures de son illustre comparse, une petite nouveauté ici... Une histoire narrée par Holmes en personne! Un éclairage nouveau sur le personnage apparaît. Malgrè toutefois la narration du principal intéréssé ce dernier reste un mystère quand à sa vie privée et bon nombre de ses opinions. Un mystère que la plume de Watson ne dévoile guère et que Holmes, sans doute par pudeur toute britannique, se refuse à dévoiler au lecteur. Question que ce dernier lui reste fidèle et lise ses aventures dans l'espoir de résoudre le "mystère holmésien"...

Quel lien étrange existe-t-il entre une pensionnaire voilée et un lion ? Pourquoi une gouvernante se retrouve-t-elle condamnée à mort ? Par quel mystère un homme se promène-t-il à quatre pattes ? Pourquoi avant de mourir un homme prononce-t-il ces mots : "La crinière du lion" ? que se passe-t-il à Shoscombe Old Palace ? Mais où donc est passée l'épouse du marchand de couleurs ?
Autant de mystères que Sherlock Holmes va percer et ce pour notre plus grand plaisir.
Une fois de plus, merci à vous, Sir Arthur Conan Doyle

Sherlock Holmes fait face au passé dans cette nouvelle, en effet, il va enfin élucider une de ses anciennes enquêtes. Une lecture toujours aussi agréable