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Chers détectives privés d'égnimes à résoudre, depuis la disparition de Serlock Holmes, voici son retour!
Qui a volé une lettre du ministre des Affaires étrangères et pourquoi ?


Je préfère vous parler d'une affaire qui a empêché un terrible conflit, c'est "La deuxième tâche".


Trelawney Hope, le secrétaire aux affaires étrangères et Lord Bellanger, 2 fois premier ministre de Grande Bretagne étaient dans notre modeste appartement...


On avait volé une lettre importante, dans un coffret fermé à clef, sur la table de chevet de Hope.
Il ne l'a découvert qu'à 8 heures du matin. Personne n'était entré dans sa chambre, depuis la veille.
"Il n'a que des domestiques de confiance depuis longtemps à son service.
Et sa femme n'était pas au courant de cette lettre, avant sa disparition".


- "Donc, pendant 4 heures le coffret est resté sans surveillance?" Fit Holmes.


- "Si cette lettre venait à sortir, les répercussions seraient encore plus graves pour l'expéditeur (un pays étranger que contrarie notre récent développement) que pour nous. "


-"Il faut donc que ce soit quelqu'un de la maison qui l'ait volé." Conclua Holmes qui salua nos 2 serviteurs.


Holmes connaissait 3 hommes, 3 maîtres espions internationaux: Oberstein, La Rothière et Edouardo Lucas.
-"Lucas a été assassiné cette nuit, à son domicile". Fis je.
C'est une vraie joie pour moi, que d'abasourdir mon ami Holmes.


Nous allions voir le lieu du drame, quand Lady Hilda Trelawney Hope demanda à nous voir...
Elle nous pria de n'en pas parler à son mari et voulait savoir quel papier avait été dérobé...


Après le départ de Lady Hope, Holmes se retourna vers moi:
- "Quel jeu joue cette dame blonde?"
- "Mais son anxiété me semble tout à fait normale."
-"Pensez à ses manières, Watson, à son attitude, son excitation, son obstination à me poser des questions.
- Il y avait de quoi être émue.
- Vous avez remarqué comment elle a manoeuvré pour tourner le dos, à la lumière. Elle ne tenait pas à ce que nous vissions trop nettement ses expressions."


"Et cependant les mobiles qui font agir les femmes dont impénétrables !" Conclua Holmes.


La presse fournit un renseignement supplémentaire sur le meurtre de Lucas: sa maîtresse, une créole, l'aurait tué, par jalousie, en découvrant une autre femme à son domicile...


Qui était donc cette autre femme aperçue auprès de Lucas ? Pourquoi était-elle là ? Et pourquoi le sang qui avait tâché le tapis, chez l'espion, n'avait pas sali le parquet en dessous ?
Et enfin, pourquoi Holmes déclara avoir trouvé une solution et la lettre, en épargnant tous les protagonistes de cette affaire?


Watson m'a confié, sous le sceau du secret, les tenants et aboutissants de cette délicate affaire (non consignés dans le livre!) Je pense donc qu'il s'agit du "Bombardement de Zanzibar" ou de la "Guerre du cochon" entre les Etats-Unis et l'Empire Britannique. (Un litige sur les " îles San Juan". Un compromis fut trouvé, seul un cochon fut tué, on l'appela alors "La guerre du cochon")... Authentique!
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Troisième des six recueils de nouvelles dédiés à Sherlock Holmes; le Retour de Sherlock Holmes propose treize nouvelles dans des thèmes assez variés.
Tantôt légers et tantôt tragiques, tous ces récits se révèlent intéressants à lire, je les ais tous appréciés, les personnages de Sherlock Homes et Watson étant désormais bien campés dans leurs rôles respectifs.
Notre super détective saura une fois de plus être implacables mais aussi parfois magnanime, n'hésitant pas à détourner la loi pour faire triompher la justice dans l'esprit.
J'aime toujours autant ces atmosphères typiquement anglaises et aujourd'hui surannées, j'ai aimé toutes ces nouvelles, autant pour la variété que pour le cheminement de la réflexion de Sherlock Holmes qui est égal à lui-même, c'est à dire brillant.
Un recueil que j'ai lu tranquillement à raison d'une nouvelle entre deux livres.
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Trois ans d'absence de Sherlock Holmes signifient trois ans d'absence d'enquêtes criminelles ayant abouti. Il a suffit qu'il y ait assassinat de Ronald Adair pour que Sherock, considéré comme mort, ressuscite aux yeux de son ami Watson sous le grand étonnement suivi d'un évanouissement de celui-ci, car Sherlock ne l'avait pas mis aux faits de son retrait momentané pour le préserver de toute suspicion.

De retour, Sherlock doit élucider la mort du jeune Ronald Adair, cela ressemble bien à un jeu d'autant plus que le criminel n'est autre celui qui le traque depuis trois ans, le colonel Moran, l'ami de Moriarty, mort au même moment que Sherlock, disant la supposée mort de notre cher détective. Il suffit alors de le piéger avec un deuxième Sherlock qui n'est autre qu'un simple mannequin...

Alors là, c'est bien la résurrection de Sherlock Holmes, un grand retour qui fera aboutir aussi délicatement les affaires criminelles...
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Sherlock Holmes est de retour !! Yes ! Les chutes de Reichenbach n'ont pas causées sa chute. Heureusement que Conan Doyle l'avait fait disparaître de cette manière... S'il avait choisi l'option "un coup de fusil dans le coeur et six pieds sous terre", restait plus que Jésus pour le faire ressortir de terre, tel Lazare.

La littérature permet beaucoup de chose. Ses lecteurs de l'époque furent les premiers contents et je l'ai été aussi lorsque je sus qu'il revenait ensuite. Je ne dus pas être la seule, non ?

Bon, nous n'avons aucun mérite, à notre époque (que ce soit au XXè et XXIè siècle), nous n'avons pas dû attendre 10 ans, nous, tandis que ceux de l'époque, ben ils se sont bouffés les doigts entre décembre 1893 et septembre 1903 !

Tout de même, dix ans sans ma drogue, je n'aurais pas survécu... Oui, je sais, Conan Doyle a cédé aux sirènes de l'argent et publié "The hound of Baskerville" en 1901... Mais c'était pas la résurrection de Sherlock.

Bref, lire ce recueil est toujours vivifiant. Mon chouchou est revenu. "La Maison vide" ne l'est plus ! Terrible cette affaire. Sa tête est mise à prix et faudrait pas que l'ignoble Colonel Moran nous le dégomme direct.

Dans "L'Entrepreneur de Norwood", les empreintes digitales sont utilisées comme élément de preuve. J'apprécie beaucoup cette affaire en raison de son caractère "rusé". Fallait y penser ! Mais Sherlock fut le plus fort et encore plus rusé que l'autre rusé.

Avec "Les Hommes dansants", Holmes est pris de vitesse et ne parvient pas à sauver son client à temps. Bel exercice de déchiffrage d'un code composé de petits bonshommes qui dansent.

Non, "Le Cycliste solitaire" ne parle pas d'un cycliste du tour de France dopé à l'EPO et qui ferait la course seul en tête ! Une cliente viens chez Holmes : Miss Violet Smith... L'aventure est retorse et je l'adore.

Petit plus pour vous : le titre anglais "The Solitary Cyclist" est impersonnel et de longues polémiques ont lieu pour savoir s'il s'agit de Violet Smith ou de Mr Carruthers, tous deux cyclistes... solitaires. D'ailleurs, dans de nombreuses éditions, il est noté "La"... Mais un manuscrit de Conan Doyle a résolu l'affaire puisque qu'on y voit le titre "The Solitary Man" avec le mot "Man" rayé et remplacé par "Cyclist".

"L'École du prieuré" traite d'une double disparition du jeune lord Saltire et de son professeur d'allemand. Holmes arrive à déterminer la marque des pneus du vélo en observant les traces dans la boue, ainsi que sa direction. Pour la direction, il fut prouvé ensuite qu'il est impossible de le déduire à partir des traces dans la boue...

"Peter le noir" a été retrouvé transpercé par un harpon, littéralement cloué sur l'un des murs de la remise de son jardin. Holmes est toujours aussi fort...

"Charles-Auguste Milverton" est un maître-chanteur et l'aventure a failli me donner une crise cardiaque lorsque je lus que Holmes s'était... fiancé ??? Rhâââ, oui ? Et bien non. le rustre a séduit une jeune servante de la maison juste pour en apprendre plus sur le maître chanteur, ensuite, Holmes se livre à un cambriolage d'utilité publique et refuse d'aider la police. Il y a de l'humour dans cette aventure.

"Les Six Napoléons"... A croire que quelqu'un n'aime votre Empereur, en Angleterre, car on retrouve des statuettes de son buste brisées... Wellington a-t-il un alibi ? Et Nelson, il était où ? Vous l'avez compris, cette histoire, je l'apprécie beaucoup. Holmes un peu z'ému, que demander de plus ?

Avec "Les Trois Étudiants", pas de partouzes, mais juste le vol de la copie des questions d'examen... de grec. Et puisque Holmes était dans les parages. A chaque fois j'oublie qui est le coupable et je le redécouvre.

"Le Pince-nez en or" n'est pas bon pour la santé parce que Holmes fume comme un dragon à côté du lit d'un client, pour la bonne marche de son enquête. de toute façon, le client, immobilisé dans le lit, fume encore plus. Holmes est un génie ! Sans son intervention, on restait avec un crime impuni.

"Le trois-quarts manquant" démontrera toute la ruse de Holmes pour arriver à suivre la voiture du docteur Armstrong (pas Lance). Une seringue et un peu de produit, non pas dopant, mais de l'anis, un chien qui a du flair et le tour est joué.

"Le Manoir de l'abbaye" ou "on ne la fait pas à Holmes". Nan, faut pas lui raconter des carabistouilles. Holmes peut aussi se placer au-dessus de la loi et considérer que le coupable l'est moins que la victime.

"La Deuxième Tache" ou "on est jamais aussi bien trahi que par une femme"... Holmes est mandaté pour retrouver un document hyper-important, un document couvert par le secret d'État, dont la divulgation pourrait entraîner l'Europe dans la guerre. Une enquête superbe, un document retrouvé, mais ce n'est pas ça qui empêchera un jour la guerre de se déclarer.

Une fois de plus un recueil que j'aime relire, que ce soit dans mes vieilles éditions (parce qu'elles ont une histoire) ou des les éditions Omnibus, traductions parfaites et V.O sur la page gauche.

Sherlock Holmes a beau avoir un caractère spécial, il n'en reste pas moins un personnage avec du caractère et pas de la guimauve dans les veines.

Du caractère, mais sans être pour autant un alcoolo notoire comme certains flics de polars (j'ai rien contre eux, mais à la fin, ils le sont tous), s'administrant une fois de temps en temps une injection de cocaïne, une solution à 7%, pas pour planer, mais parce que son cerveau se rebelle à la stagnation et qu'être sans affaire est pour lui un supplice.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Suite du jeu de piste (2) en commentaire des Mémoires de Sherlock :

Je constate aujourd'hui que je n'ai conservé que deux ouvrages contant les aventures de Sherlock : la résurrection, et les exploits.

La résurrection constitue l'acte désespéré d'un écrivain en guerre avec son personnage qui, sous la pression du public, se trouve contraint de jeter les armes, de le ressusciter, renforçant encore sa légende... tandis que le "père" reste vaguement incarné aux yeux du public par le Dr Watson, faire-valoir falot digne de Sancho Panza, malgré toutes ses qualités humaines et son bon sens terrien.

Finalement, c'est bien le fils qui l'emportera, érigé en icône mondiale et immortalisé, alors qu'à la mort du père le reste de son oeuvre a sombré dans l'oubli.

Suite et fin du jeu de piste (3) en commentaire (identique) du Chien des Baskerville et des Exploits de Sherlock Holmes.
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Avant de lire ce recueil, si vous n'avez jamais lu les aventures de ce grand détective, il vaut mieux lire d'abord 1 Une étude en Rouge (roman du début, la rencontre du détective, le préféré des criminologues) 2 le signe des Quatre (2 e aventure qui change la vie de Watson, un roman), 3 le recueil de nouvelles Les Aventures de Sherlock Holmes, première série de nouvelles 4 Les mémoires de Sherlock Holmes.... Bien sûr ce n'est pas un obligation, mais cela vous évitera quelques spoilers, et plus de logique dans votre découverte... Et là, avec ce troisième recueil, le suspense bat d'autant plus son plein, que les fins sont beaucoup plus varié... de temps en temps il n'y a pas meurtre, voir même pas crime... Mais en ayant cependant une bonne intrigue... Et cela maintient le lecteur dans un suspens plus grand, parce que oui, c'est du coup beaucoup plus varié qu'un simple changement d'environnement et de mobile, cela laisse beaucoup plus de liberté, et rend notre détective beaucoup plus crédible que s'il y avait toujours meurtre... Emaillé de détail sur l'environnement de Holmes ou sur la vie personnelle de Watson... A tout lire petit à petit, il faut le dire, on s'ennui pas, au lieu de regarder une série policière battit toujours sur le Crime et le même plan stéréotypé....
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Si on lit Sherlock Holmes chronologiquement, qu'on s'habitue au style de Conan Doyle, on devinera les solutions de certaines énigmes de ce volume assez tôt. Watson affirme qu'il choisit de raconter les affaires parmi des centaines pour "la qualité de leur solution" plutôt que leur caractère sensationnel. le plaisir ne se situe dans le dénouement final, mais dans son cheminement, rythmé par les expressions et les silences théâtraux de Holmes. Une autre "qualité" est de partir de faits insignifiants de prime abord pour atteindre de sommets de cruauté ou percer des secrets importants. Et inversement. Une élégance qui parvient à toucher, quand les criminels s'avèrent des victimes d'odieux personnages
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Les adeptes peuvent se rassurer, voici Sherlock Holmes enfin ressuscité et cela dès la Maison vide, première des treize nouvelles de cet évangile bien connu du genre policier. La nouvelle en question est agréable à lire, la grande révélation un peu convenue mais bien préparée par l'auteur qui revient sur des points laissées en suspens.

Les douze nouvelles qui suivent partagent d'être bien trop courtes, Arthur Conan Doyle allant à l'essentiel. Sherlock Holmes est incontestablement le héros et écrase toutes les personnages par sa présence. Ainsi Watson semble renoncer à tout y compris… sa personnalité, sa vie maritale même un temps évoquée. Tout cela peut facilement agacer, tout comme l'admiration béate et constante… Certaines chutes sont trop prévisibles ou trop brusques. le héros se verra toutefois malmené (La cycliste solitaire), face à une solide concurrence (Un trois-quarts a été perdu !), contraint de prendre quelques aménagements avec la loi (Le manoir de l'abbaye). Certaines aventures peuvent paraitre plus secondaires (L'école de prieuré) avant de monter progressivement en intensité. Les trois étudiants étonne car voilà Sherlock en train de résoudre une tricherie aux examens !
Plusieurs nouvelles auraient méritées d'être plus étoffées, tant le mystère et l'ambiance les rend addictives (Les six napoléons, Les hommes dansants). Certaines autres naviguent dans une ambiance bien sombre (Peter le Noir, Charles Auguste Milverton). L'entrepreneur de Norwood déçoit un peu et rappelle bien trop La ligue des rouquins. le recueil se termine par La deuxième tâche. Elle laisse entendre d'importants rebondissements, sa conclusion se révèle surprenante, amusante et démontre un Sherlock en grande forme.

Bien que le tout soit cousu de fil blanc et qu'il n'y ait ici guère de réelles nouveautés, les récits se laissent agréables à lire et réservent de bons moments. Autant de prétextes pour mettre la main sur un classique, facile d'accès.
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Le grand retour de Sherlock Holmes, qui revient d'entre les morts ! Treize nouvelles nous permettent de poursuivre le plaisir de résoudre des énigmes en suivant, autant que possible, le cheminement du grand Sherlock Holmes.
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C'est par Sherlock Holmes et cette Résurrection, qu' en 1970 je suis entré dans la lecture du roman policier adulte... dans cette Maison vide!
Dans la foulée, et avec l'appétit de mes treize ans, j'ai dévoré la totalité des enquêtes du célèbre détective.
J' avais la chance d'avoir un grand frère qui avait ce livre de Poche dans sa bibliothèque.
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