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Critique de Syl


Londres, octobre 1890,

Watson rend visite à son ami Holmes et le découvre en conversation avec un nouveau client, Monsieur Jabez Wilson. Invité à prendre place dans un fauteuil, il écoute attentivement l'histoire qu'il a à raconter... Holmes prédit qu'elle sera certainement l'une des plus divertissantes qu'il aura à rapporter dans ses chroniques !

Tout commence deux mois plus tôt par une annonce dans le journal. Dans sa boutique de prêteur sur gage, son nouveau commis, Vincent Spaulding, lui montre une proposition de travail étrange et irrésistible qui ne pourrait que l'intéresser. La demande précise que la rémunération est de quatre livres par semaine et qu'il fallait simplement adhérer à la Ligue des rouquins en l'honneur d'un millionnaire américain. Aussitôt lue, aussitôt parti ! Wilson, crinière rousse, pose sa candidature et a la surprise d'être retenu en quelques minutes. le travail n'est pas contraignant, il consiste seulement à recopier l'Encyclopédie britannique, de 10 heures du matin à 14 heures de l'après-midi. Il confie donc son magasin à son commis et consacre quatre heures de ses journées à remplir des pages...
Jusqu'à ce jour, où sans aucune explication, il reçoit un bristol sur lequel est écrit que La ligue des rouquins est dissoute.

L'affaire est en effet très étrange et amuse Holmes qui ne peut cacher son hilarité. Après avoir obtenu quelques réponses à ses questions, il convie Watson à l'accompagner dans une virée du côté de la City où se trouve la boutique de Wilson. Avant de partir il conseille toutefois à Watson de venir armé.

Holmes, aurait-il déjà dénoué le noeud de l'histoire ?

"La Ligue des Rouquins" est la deuxième nouvelle tirée des aventures de Sherlock Holmes qui vient après "Un scandale en Bohême". Sur un ton léger et moqueur, car Wilson est un pigeon bien dodu, le scénario livre une intrigue bien orchestrée qui permettra à Holmes de mettre la main sur un bandit qu'il recherchait depuis longtemps. Dans le dernier paragraphe, Watson, toujours admiratif, s'émerveille de l'esprit déductif de son ami... "La chaîne est longue, et cependant chaque anneau se tient.". Cette phrase analyse parfaitement les histoires de Conan Doyle, toujours ciselées avec finesse.
Si la précédente nouvelle montrait un Holmes dépendant à la cocaïne et habité par la mélancolie, ici, Doyle le montre joyeux, taquin et grand mélomane.
La prochaine histoire sera... "Une affaire d'identité".
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