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Lucien Maricourt (Traducteur)
EAN : 9782277300342
93 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.88/5   107 notes
Résumé :
" A qui appartenait-elle ? A celui qui est parti. Qui doit l'avoir ? Celui qui viendra. Quel était le mois ? Le sixième en partant du premier. Où était le soleil ? Au-dessus du chêne. Où était l'ombre ? Sous l'orme. Comment y avancer ? A a nord par dix et par dix... " Tel est le rituel des Musgrave ! Et chacun des descendants doit s'y soumettre à l'âge d'homme. Une énigme digne du sphinx mais rien ne résiste à Sherlock Holmes ! Ni cette vieille formule transmise dep... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Cette fois-ci, au lieu que ça soit Watson qui nous rapporte une histoire de Sherlock, c'est plutôt le détective qui rappelle un souvenir au docteur sur une terrible enquête qui l'a emmené à retrouver la couronne qui aurait appartenu au roi Charles 1er d'Angleterre et dont allait hériter le roi Charles II, C'est l'affaire du rituel de la famille des Musgrave. Un rituel où les réponses à certaines questions devraient conduire à la découverte d'un trésor et qui n'est autre que la couronne royale...
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Oops aurais-je envie de dire.....
Je cherchais un texte de Conan Doyle pour le challenge solidaire. Petite j'avais aimé "Le Monde Perdu" et "La Ceinture Empoisonnée", mais je n'avais jamais lu de livres avec Sherlock Holmes. Je me suis dit que l'occasion était trop belle, non de relire ces livres que j'avais aimés, mais de découvrir ce mythique personnage.....Bon j'aurais peut-être dû relire "La Ceinture Empoisonnée" car je l'avoue mon premier recueil de nouvelles de Sherlock Holmes sera le dernier.

Je n'ai pas accroché du tout au personnage, trop lisse dans sa perfection (c'est sûr qu'après avoir adoré Wallander ou Erlendur.....), les enquêtes m'ont paru étonnamment simples et sans surprise. Après cela vient sans doute du format nouvelles. Ce recueil contient en effet 4 nouvelles d'une petite vingtaine de pages chacune.
Mais je m'attendais à mieux, à tellement mieux..... Serais-je trop vieille ? Aurais-je dû découvrir ces textes plus jeune sans mon expérience de lectrice ? Pourtant l'Angleterre du 19e siècle a tout pour m'intéresser. En tout cas c'est sûr je ne relirai ni "Le Monde Perdu" ni "La Ceinture Empoisonnée", autant garder mes bons souvenirs.

Challenge solidaire 2020
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Tout commence avec une analyse pleine de critique de Watson sur son ami Holmes... Car le détective, brillant, certes, quasi imbattable en logique, sportif, à l'aspect soigné, le dérange par ses habits discrets (et la on se dit et oui, pas de doute, Watson a du mal avec la logique, bien que médecin, parce que le propre d'un détective, n'est ce pas de pouvoir se faufiler partout sans être vu, un peu comme un bandit, et n'être vus que s'il en a le désir? Une Miss Marple d'ailleurs petite vieille passe inaperçu, Colombo est souvent pris pour un clodo qui ne vaut pas la peine qu'on y fasse attention, peut être seul Hercule Poirot semble être moins discrets avec ses bottines, ses guêtres, sa moustache...) et son désordre... Mais il est vrai ce que n'a pas compris Watson, dans son manque de logique, c'est que Sherlock Holmes est un intellectuel qui étudie sans cesse, et même quand on ne le voit rien faire son esprit est complètement en ébullition, et donc le rangement, ce n'est pas vraiment sa priorité... A ne pas confondre avec de la négligence... Oui le personnage est complexe, un des plus complexe de la littérature mondiale... Et il est passionnant... Surtout que oui, dans l'ennui, et cela je n'avais pas encore trouvé d'où cela venait... la série Sherlock fait référence à sa manie de tirer sur les murs de l'appartement... Dans la série c'est un Smiley, dans ce livre, où oui j'ai bien la preuve dans cette nouvelle, ce n'est pas une lubie des auteurs de la série, mais bel et bien quelque chose qui est dans une nouvelle de Conan Doyle... Encore une fois, les auteurs de la série où le détective à les traits de Bénédict Cumberbatch, ont bien travailler, il est clair qu'ils ont lus toutes les histoires avant de se pencher sur le scénario, et montre des aspects du détective qui ne sont pas dans la série pourtant excellente, les aventures de Sherlock Holmes, qui traite pourtant fidèlement une grande partie de ses histoires, mais vraisemblablement bloqué par la morale, à moins que ce ne soit pas la durée des épisodes n'excédant pas 55 minutes... ou bien les deux à la fois... Ils montrent un Sherlock presque bien sous tout rapport, même si c'est inévitable, on aperçoit ses seringues de morphine à 7 % si je me souviens bien... Et suite logique de la nouvelle précédente où l'on apprend comment l'idée de devenir détective a été suggéré à Holmes (voir le Gloria-Scott, ici Holmes raconte à son ami comment il a commencer sa profession ... et sa troisième affaire : le Rituel des Musgraves ... Et c'est ainsi qu'un ancien de son école vient lui demander de l'aide... Ayant appris qu Holmes vivait maintenant à résoudre des problèmes et bien il lui pose un cas très intriguant... et comme on ne peut développer une activité, bien que bien des gens aujourd'hui croient encore qu'il suffit de montrer des diplômes... Et bien non on ne commence une activité dans la réalité que parce que quelques connaissances parlent et vous font confiance... Conan Doyle a compris ce que bien des gens modernes n'ont pas compris : le succès de votre affaire vient du bon vouloir de votre entourage... Et a propos avez vous remarqué ? Beaucoup de ses clients disent en arrivant que c'est sur les conseils d'untel qu'ils font appels à lui.... Une leçon pour des gens qui croient aujourd'hui que tout passe par la pub du net... Conan Doyle l'a bien compris, une entreprise marche parce que les gens qui vous connaissent vous font confiance... Cela n'a pas grand chose à voir avec tout ce battage sur l'efficacité du net... Ce qui compte hélas encore aujourd'hui, c'est votre réseau personnel et son bon vouloir... Quoiqu'on en dise... Et ce n'est dont pas seulement les justesses de raisonnement du détective, ni ses aventures trépidantes... Bien des auteurs en fond autant... ce qui distingue Sherlock Holmes, c'est la connaissance approfondie de Conan Doyle et ses petits détails qu'il nous restitue dans ces histoires... Et comme c'est bien fait, au bon endroit au bon moment, cela devient passionnant... Comme le raisonnement de Sherlock...
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John Watson n'a guère de miséricorde envers Sherlock Holmes lorsqu'il nous confie ses petits défauts. Dans sa vie privée, le grand détective est brouillon, négligent et complètement incohérent. On peut découvrir n'importe quoi dans le beurrier ou dans une soupière… et il est incapable de ranger correctement ses papiers. On le savait déjà souffrant de mélancolies, mais dans l'introduction de cette nouvelle, nous le découvrons très désordonné.
C'est dans le chaos des archives à classer, où Watson harangue son ami en le priant de de ranger les documents de ses affaires dans des cartons, que le rituel des Musgrave refait surface. L'histoire des Musgrave, la troisième enquête de ses débuts, est chroniquée dans les Mémoires, juste après « le Gloria Scott ». Toutes deux font référence à des camarades de classe qui avaient sollicité Holmes pour résoudre des énigmes concernant leurs familles.
Sorti de son abattement, Holmes ouvre une petite boîte en bois dans laquelle se trouve des objets variés : un vieux papier, une clé en cuivre, une cheville de bois, une pelote de ficelle et trois sous en métal rouillé. de ces pièces, souvenirs de ce qu'il nomme « le rituel des Musgrave », le mystère s'établit avec ce vieux papier du XVIIè siècle que l'on transmet aux générations successives :

« – À qui appartenait-elle? – À celui qui est parti.
– Qui doit l'avoir? – Celui qui viendra.
– Quel était le mois? – le sixième en parlant du premier.
– Où était le soleil? – Au-dessus du chêne.
– Où était l'ombre? – Sous l'orme.
– Comment y avancer? – Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et ainsi dessous.
– Que donnerons-nous en échange? – Tout ce qui est nôtre.
– Pourquoi devons-nous le donner? – À cause de la confiance. »

Holmes raconte…

Décidé à gagner sa vie en tant que détective, le jeune Holmes reçoit la visite de Reginal Musgrave, un ancien camarade qui est l'héritier d'une vieille lignée d'aristocrates. A la mort de son père il a hérité du domaine de Hurlstone, des terres et une vieille bâtisse immense « pleine de coins et de recoins » qui nécessite une importante domesticité. Parmi les serviteurs, le majordome Brunton est un personnage étrange qui ne semble pas être à sa place. Homme très intelligent, beau, séducteur, il aurait pu prétendre à d'autres fonctions que celles qu'il occupe. le cas qui amène Reginal à consulter Holmes concerne justement Brunton qui a disparu sans laisser de message, après avoir commis un impair impardonnable en prenant ses aises dans la bibliothèque. Lorsque Reginal l'avait surpris, il compulsait comme envouté, les vieux papiers de la famille, dont le rituel des Musgrave. Renvoyé avec un sursis de huit jours, Brunton avait perdu sa morgue et s'était montré obséquieux comme jamais. Mais deux jours plus tard, sa fiancée Rachel Howells, une femme de chambre, avait annoncé son brusque départ dans une crise d'hystérie ; Brunton ayant tout laissé dans sa chambre, vêtements et argent.
Ce que rapporte Reginal ne se limite pas à ce seul évènement. Quelques jours après la disparition de Brunton, Rachel qui était tombée malade disparaissait à son tour.

Pour Holmes, les prémices de l'enquête débutent dans l'énigme du rituel… à l'ombre d'un vieil orme de dix-neuf mètres de haut, de sept mètre de circonférence et datant de l'époque de Guillaume le Conquérant.

.
A travers les souvenirs de Holmes, cette nouvelle si courte est une des plus denses. L'histoire nous mène dans une chasse au trésor et les disparitions de Brunton et Rachel passent au second plan jusqu'à la chute finale. L'aventure est captivante le trésor vous surprendra !
Des enquêtes à recommander…
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Mouais. A part la première enquête du rituel de Musgrave tout à fait passionante, les 3 autres enquêtes du livre m'ont laissée insensible. J'en suis surprise moi-même car Sherlock Holmes est un de mes détectives préférés.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le 3 juin, c’est-à-dire lundi dernier, Mac Carthy quitta sa maison de Hatherley vers trois heures de l’après-midi, et descendit à pied à la mare de Boscombe, petit étang formé par le débordement de la rivière qui arrose la vallée du même nom. Il était allé dans la matinée à Ross avec son domestique, auquel il aurait dit qu’il se pressait parce qu’il avait un rendez-vous important à trois heures. Il s’y est rendu, mais n’en est pas revenu vivant.
La distance de Hatherley à la mare de Boscombe est de cinq cents mètres et deux personnes ont rencontré Mac Carthy sur la route. L’un de ces témoins est une vieille femme dont on ne donne pas le nom ; l’autre est William Crowder, un garde aux gages de M. Turner. Tous deux affirment que M. Mac Carthy était seul. Le garde ajoute que, quelques instants après avoir vu passer M. Mac Carthy, il a rencontré son fils, M. James Mac Carthy, suivant la même route, un fusil sous le bras. Il lui semble qu’à ce moment le père était encore en vue et que le fils le suivait de près. Il n’attacha, du reste, aucune importance à ce fait et s’en souvint seulement le soir, lorsqu’il apprit le drame qui avait eu lieu.
Les deux Mac Carthy ont été vus encore un instant après. La mare de Boscombe est bordée d’herbes et de roseaux qui poussent jusque dans l’eau et elle est entourée d’épais taillis. Une fillette de quatorze ans, Patience Moran, fille du portier du domaine de Boscombe-Valley, affirme que, en ramassant des fleurs dans le bois, elle vit sur le bord de l’étang, M. Mac Carthy et son fils qui semblaient se disputer violemment. Elle entendit M. Mac Carthy père injurier son fils et elle vit celui-ci lever la main dans l’intention de le frapper. Elle fut si effrayée qu’elle se sauva, et dit à sa mère, en rentrant, qu’elle avait laissé les deux Mac Carthy se disputant près de l’étang de Boscombe et qu’elle craignait qu’ils n’en vinssent à des voies de fait. Elle achevait à peine son récit que M. Mac Carthy fils vint en courant chez le portier dire qu’il avait trouvé son père mort dans le bois, et qu’il lui fallait du secours. Il avait l’air très ému, et n’avait ni chapeau ni fusil. Sa main et sa manche droites étaient fraîchement tachées de sang. Sur ses indications on trouva le cadavre de son père étendu sur l’herbe, près de l’étang. La tête portait des traces de coups produits par une arme pesante et contondante. Les blessures pouvaient avoir été faites avec la crosse du fusil que l’on trouva du reste sur l’herbe, non loin de la victime. Avec de telles présomptions, le jeune homme fut immédiatement arrêté et l’enquête ayant conclu à un homicide volontaire, il fut traduit, mercredi, devant le tribunal de Ross qui l’a déféré aux prochaines assises. Voilà les principaux faits, tels qu’ils résultent de l’enquête du coroner et du rapport de police.
(Le mystère de l'étang Boscombe)
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Vous connaissez ma méthode en pareil cas; je cherche à me mettre dans la peau de l'individu, de façon à passer par toutes les vicissitudes qu'il a dû traverser; je me demande alors comment j'aurais agis moi-même si j'avais été placé dans les mêmes circonstances.
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Une anomalie qui m'a souvent frappé dans le caractère de mon ami Sherlock Holmes, c'était que, bien que dans ses façons de penser il fût le plus clair et le plus méthodique des hommes, et bien qu'il affectât dans sa mise une certaine recherche d'élégance discrète, il n'en était pas moins, dans ses habitudes personnelles, un des hommes les plus désordonnés qui aient jamais poussé à l'exaspération le camarade qui partageait sa demeure.
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Une anomalie qui m’a souvent frappé dans le caractère de mon ami Sherlock Holmes, c’était que, bien que dans ses façons de penser il fût le plus clair et le plus méthodique des hommes, et bien qu’il affectât dans sa mise une certaine recherche d’élégance discrète, il n'en était pas moins, dans ses habitudes personnelles, un des hommes les plus désordonnés qui aient jamais poussé à l'exaspération le camarade qui partageait sa demeure.
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À qui appartenait-elle?
À lui qui est parti.
Qui doit l'avoir ?
Lui qui viendra.
Quel était le mois ?
Le sixième après le premier.
Où était le soleil ?
Au-dessus du chêne.
Où était l'ombre ?
Sous l'orme.
Comment de pas ?
Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et au-dessous.
Que donnerons-nous en échange ?
Tout ce qui est nôtre.
Pourquoi devons-nous le donner ?
Par respect de la loyauté.
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