Sherlock Holmes : L'employé de l'agent de change (Le commis de...)

Le docteur Watson est si fidèle en amitié qu'il a juste le temps de prévenir sa femme avant de prendre le train avec Sherlock Holmes pour Birmingham. L'enquêteur de Baker Street lui demande de l'accompagner et d'écouter "L'employé de l'agent de change", Monsieur Hall Pycroft, raconter ce qui le préoccupe.
Ce dernier a fait appel au roi de la déduction parce qu'il lui arrive une drôle d'histoire, un peu comme les arnaques informatiques d'aujourd'hui, quand on vous demande vos coordonnées en vous faisant miroiter une situation avantageuse. Trop beau pour être vraie...
Le jeune homme est un familier de la City appartenant à cette classe que l'on a baptisée Cockneys. Au chômage après un krach, il a eu la chance de trouver une place chez Mawson and William's, le grand agent de change de Lombard Street à Londres.
Il n'a pas encore commencé quand un homme se présente chez lui pour lui proposer une place bien supérieure. Il accepte par naïveté.
Mais qui est cet Arthur Pinner qui l'embauche comme directeur commercial de la société de quincaillerie Franco-Midland dont Hall Pycroft n'a jamais entendu parler ?
Quelques indices vont rapidement semer le doute dans son esprit honnête, raison pour laquelle Sherlock Holmes va enquêter… et vite comprendre la situation.


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Hall Pycroft se retrouve avec deux propositions. La première proposition ne semble pas vraiment extra, par contre le deuxième homme lui propose plus d'argent et en même une avance de la somme lui est versée...Qui dit mieux? mais quand un homme se fait passer pour deux ça saute à l'oeil, même les jumeaux ont des signes particuliers...C'est là que Sherlok intervient et l'homme à la double identité se sent en danger

Un homme cherche un emploi. A la veille de se présenter à son nouveau poste, une offre bien plus alléchante s'offre à lui. Idiot s'il ne saisit pas l'opportunité. Oui, mais voilà que plusieurs éléments étranges alertent cet employé au point qu'il s'adresse à Sherlock Holmes pour découvrir le fin mot de l'histoire.
Bien évidemment la situation est rapidement débrouillée par le détective. Il nous emmène à Birmingham avec Watson résoudre le mystère. Nous n'avons pas le temps de faire du tourisme mais nous retrouvons dans cette brève description des entreprises des similitudes avec notre époque. L'e-mail a remplacé le courrier papier mais l'attrait d'une meilleure paie a toujours l'effet d'endormir la méfiance des gens.
Le lecteur peut trouver l'employé bien naïf pour avoir cru à sa chance pendant plusieurs jours, car, tout de même, les indices d'une escroquerie sont nombreux. Mais si nous n'étions pas dans une histoire policière, serions-nous assez attentif, sans nos moyens modernes d'information, pour ne pas nous laisser avoir ?
Je suis persuadée qu'un auteur contemporain pourrait nous écrire la même nouvelle transposée dans notre temps et parfaitement crédible.
C'est ce qui fait pour moi l'intérêt de cette lecture.

Les nouvelles des mémoires ne suivent pas la chronologie des enquêtes. Dans cette dernière, John Watson est marié et a pris la clientèle d'un vieux médecin dans le quartier de Paddington.
Un matin, à sa grande surprise, il reçoit la visite de Sherlock Holmes qu'il n'a pas vu depuis l'affaire du Signe des Quatre. le motif invoqué ? Ajouter à sa collection d'énigmes une chronique inédite. Alléchante proposition ! Watson ne se fait pas prié pour suivre son ami…
Durant le voyage en train jusqu'à Birmingham, le client Hall Pycroft raconte l'affaire qui le mène à consulter le détective. Au chômage depuis quelques mois, après la faillite de la banque pour laquelle il travaillait depuis cinq ans, il commençait à désespérer quand un emploi dans le bureau de change Mawson & William's lui est proposé. Mais après avoir signé, une autre proposition lui ai faite, encore plus prestigieuse que la première. Une société en quincaillerie lui offre le poste de directeur avec une rémunération très attrayante. Malgré qu'il soit déjà en contrat, Pycroft décide de s'engager auprès de la seconde, et dans l'immédiat, suivant le conseil d'Arthur Pinner l'agent de la quincaillerie, de n'en référer à personne.
C'est en se rendant dans les bureaux de l'entreprise que Pycroft soupçonne un traquenard. La société à Birmingham n'est référencée sur aucune plaque professionnelle, les locaux sont impersonnels, vides, poussiéreux, et l'homme qui le reçoit est le sosie de Pinner…
L'aventure commence pour les trois hommes, Pycroft, Watson et Holmes !

Lorsqu'il est affaire d'escroquerie… Cette enquête n'a pas le brio de certaines, mais c'est toujours un grand plaisir de lire la trame d'un scénario bien élaboré, dont le dénouement déconcerte un peu.

Tout commence, quand Watson n'a plus de nouvelles de Holmes, parce que trop occuper par ses activités de médecin... Ce n'est pas nouveau... Ce qui l'est moins, c'est que brusquement Holmes débarque sans prévenir, si ce n'est pas la seule fois c'est moins courant... Après avoir déduit l'essentiels de la vie de Watson, encore à son grand étonnement, Holmes présente un de ses clients qui a une curieuse histoire... Mais n'est pas paniquer... Il se sent surtout ballot... C'est que chômeur comme beaucoup après un Crack boursier, n'ayant plus d'argent, il trouve un emploi parfait pour son expérience... Rien d'anormal pour l'instant... Ce qu' l'ai plus, c'est que cet employé moyen de banque se fait débaucher pour un emplois de directeur commercial très au dessus de son niveau, et dans un domaine qu'il ne connait pas : la quincaillerie... Il refuse d'abord, mais manipulé il finit par accepte ... Sauf que là il est de nouveau sans profession ... Que s'est-il passé? Et comment un total inconnu en savait autant sur un employé de banque qui suivait la bourse? Et surtout pourquoi le débaucher? Come d'habitude une bonne intrique...