Les confessions érotiques de Média 1000, c'est l'entrée de gamme de la littérature pornographique. L'équivalent papier des films X lambda, avec leur scénar qui tient en deux phrases et leurs acteurs pas fichus de jouer la comédie ni d'aligner une ligne de dialogue à peu près juste. Dans ces confessions, on retrouve le même esprit, entre personnages pas développés, style rédactionnel niveau collège, récit enchaînant avec frénésie les scènes de sexe sans un poil d'histoire pour lier l'ensemble.
Celui-ci a la particularité d'être le premier que j'avais acheté, ce qui lui vaut un certain attachement affectif nostalgique. Parce que sinon, niveau littéraire, c'est un zéro pointé. Après, dans ce genre de bouquins, on vient du chercher du cul et il y en a à foison comme à toison, donc le pacte est respecté. On n'en attend pas plus, il n'y a rien de plus à en attendre.
Si on aime l'ambiance des écuries, le foin, les tenues d'équitation, les bottes cavalières, les cravaches et qu'on n'est pas regardant sur la qualité du texte, ce haras propose une virée plutôt fun sur des montures qui aiment cavaler au triple galop.
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