Les Derniers Romantiques

Ce livre avait absolument tous les ingrédients pour me plaire. Une fratrie composée de trois soeurs (Reine la plus âgée, Caroline et Fiona) et d'un frère (Joe) dont on suit l'évolution sur toute une vie, depuis « la Grande Parenthèse » jusqu'à leur mort. Cette Grande parenthèse, moment de vie durant lequel ces quatre enfants, suite à la mort accidentelle de leur père encore jeune, sont complètement livrés à eux-mêmes plusieurs mois durant. Les dangers que ces enfants quasi abandonnés affrontent. La mère « se reposant » dans sa chambre dont on devine la glissade et le naufrage. La façon dont les liens de la fratrie évolue. La force et la fragilité des liens familiaux à l'âge adulte. Les drames et les joies de toute existence.

Et pourtant je suis restée observatrice et n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, pas même à Fiona qui raconte l'histoire. Je suis restée loin et même les questions, pourtant nombreuses, que soulève ce livre (quels sont les impacts d'un drame vécu dans l'enfance à l'âge adulte ? Comment chacun compose avec un même drame ? Comment sommes-nous liés, contraints par nos choix de vie ? Avons-nous une marge de liberté ? la maternité aliène-t-elle les femmes ?) ne sont pas venues s'imposer à moi. Certaines obsessions du livre (la recherche éperdue d'une certaine Luna par exemple) ne m'ont pas passionnée, je les ai trouvées excessives, artificielles.

La raison selon moi : l'écriture. Après avoir lu la talentueuse Olga Tokarszuk, il a été difficile je crois d'aborder un livre écrit très simplement, sans la pâte de l'écrivaine en termes d'écriture, de style. Oui, l'écriture m'a ennuyée au point que les thèmes, pourtant passionnants, m'ont semblé insipides et bien fades.

Un sublime roman sur la vie. Fiona retrace l'histoire de sa famille, plus particulièrement celle de ses soeurs et de son frère après la mort subite du père, encore jeune. Se drame les soudera jusqu'au moment de quitter le giron familiale.
Lors d'une conférence, Fiona devenue poète, livrera le récit de cette vie. Les peines, les joies et les drames jalonneront les années.
Touchant, percutant, bine écrit, la lecture de ce roman est prenante et malgré des thèmes difficiles abordés, il en ressort quelque chose de lumineux.
A lire !
#NetGalleyFrance

Je remercie chaleureusement Mylène, des éditions L'Archipel, pour l'envoi en avant première du roman Les derniers romantiques de Tara Conklin.
2079 . Fiona, célèbre poète, nous ramène dans ses souvenirs.
Elle a quatre ans quand son papa meurt. La fillette est la plus jeune d'une famille de quatre enfants : Reine, Caroline et leur frère Jo. Ce dernier est le chouchou.
L'enfant est assez protégé par sa fratrie, elle va mettre du temps avant de se rendre compte de certaines choses, du comportement de son frère..
Leur maman est parfois absente, elle peine à se remettre de la mort de son mari. Cette famille, très pauvre, aura parfois du mal à s'en sortir mais ils ont le plus important : l'amour des uns pour les autres.
Les derniers romantiques est un roman sur l'amour, sur ces liens indéfectibles qui nous unissent à ceux que nous aimons, sur l'amour entre frères et soeurs..
C'est un joli roman toutefois j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, et j'ai lu l'histoire de cette fratrie de manière détachée.
C'est un roman intéressant, bourré de bonnes choses mais toutes les parties ne sont pas égales et je me suis un peu ennuyée par moment. Il y a quelques longueurs, ça manque de rythme sur la fin notamment après ce que Fiona appelle l'accident, et c'est dommage.
Les trois soeurs et Jo sont des personnages complexes, il n'est pas toujours facile de s'attacher à eux. J'ai eu du mal à les cerner donc à m'attacher réellement à eux.
Malgré cela, j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de cette famille.
Avis mitigé donc, c'est pour cela que je ne mets que trois étoiles et demie car je ne suis pas certaine sur le long terme d'en garder un grand souvenir.
Toutefois, il est intéressant, je l'ai lu en une journée et je le recommande.
Ce n'est pas parce que mon avis est mitigé qu'il ne vous plaira pas ;)

*** L'Amour Imparfait ce n'est que l'Amour sincère, l'Amour vrai ...***

Un grand Merci à Babelio pour la dernière Masse Critique de septembre et à Mylène des Editions l'Archipel pour l'envoi de ce roman.

Le roman commence avec Fiona Skinner poétesse de renom. On est en 2079.
Il se termine avec Fiona, toujours en 2079 ...
Ce roman est un drame familial à l'américaine, l'auteur manie à merveille l'écriture "flash back", ce qui permet à Fiona de nous raconter, les douleurs et les bonheurs de sa vie, alors qu'elle est centenaire, et se retrouve sur scène pour une lecture publique, lorsqu'une jeune femme se lève ...
C'est c'est femme qui se manifeste qui sera le déclencheur de l'histoire familiale Skinner.

Fiona est la benjamine de la famille. Elle a deux soeurs : Reine et Caroline, et son frère bien-aimé : Jo.
Leur papa, décédé trop tôt, ils se retrouvent tous les quatre, seuls avec Noni leur mère, qui tombe en dépression et qui fera la "Grande Parenthèse" au fond de son lit pendant des semaines laissant ses enfants livrés à eux-même. C'est Reine, l'aînée, treize ans, qui dirigera d'une main ferme ses frères et soeurs et elle continuera pendant toute leur vie.

Enfance misérable mais enfance heureuse et indépendante. Jo, l'unique garçon de la famille, prend sous son aile Fiona, pour protéger sa petite enfance.

Ensuite, l'adolescence puis l'âge adulte où chacun part de son côté pour poursuivre leur vie.
Reine fera des études de médecine et aura une vie faite de voyages et de découvertes.
Caroline, se marie avec Nathan, rencontré au bord de l'étang quand ils étaient gosses. Mère au foyer, avec une grande mélancolie de la vie.
Fiona, aime l'écriture. Elle sera blogueuse. Son site : La dernière romantique, où elle explique son addiction au sexe en notant les performances sexuels de ses nombreux partenaires. Il a des milliers de fans, seule sa famille n'est pas au courant.
Et Jo ... le gentil garçon qui tourne mal. Echecs professionnels, alcool, sexe et drogue.
Ses soeurs se font énormément de soucis jusqu'à se déchirer entre elles par amour des uns et des autres.

Puis le drame familial ...
Déchirement, la famille vole en éclat ....
Et, l'amour prendra un rôle essentiel dans cette histoire triste...


L'auteur Tara Conklin nous livre un hymne à l'amour, l'amour plus fort que tous les maux, que tous les drames.
La lecture est haletante jusqu'à la mort de ...
Puis, à partir de ce moment-là, je me suis ennuyée sur plusieurs chapitres, l'histoire ayant perdue de sa vitesse.
Beaucoup de longueurs qui à mon sens, auraient pu être "coupées".
Les derniers romantiques, reste tout de même un excellent roman contemporain avec une belle leçon de vie sur les relations familiales, amicales et amoureuses.

Et ainsi va la vie ....

De bons éléments et certains personnages sont intéressants, toutefois je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre.
Un roman nommé "Les derniers romantiques", le blog de Fiona se nomme aussi "La dernière romantique" (mais il n'est pas si poétique du moins au début, pas si romantique ... ou alors, j'ai mal compris) ...
Finalement, il est très très peu question de poésie dans le livre, de poésie, d'amour, du changement climatique, de féminisme (malgré le contenu du blog de Fiona), la vie de Fiona est assez peu racontée alors qu'elle devient centenaire ...
C'est certes une saga familiale avec des qualités, mais je n'ai pas forcément trouvé une grande profondeur psychologique chez les soeurs, ni chez Joe, et j'ai surtout trouvé que la fratrie restait beaucoup repliée sur elle-même, à sa façon. La fratrie, les conjoints et les enfants, mais peu de vie amicale, peu de passion, peu d'ambition (hormis chez Reine et au début chez Joe) ...
Certes la fratrie Skinner reste marquée par des drames, la mort très précoce du père, la longue dépression maternelle qu'ils appelleront "La grande parenthèse", poussant comme du chiendent, malgré les efforts maladroits et touchants de Reine la soeur aînée ... plus tard, la mort de Joe et la quête obsessionnelle de Luna ...
J'ai été plutôt déconcertée par ce roman, même si je l'ai terminé