Popularisée par des centaines de copies et variantes, l’œuvre de Pieter Bruegel l’Ancien (v. 1525/1530-1569) se réduit pourtant à une petite quarantaine de tableaux authentiques. Devant un corpus aussi rare, on comprend la fierté avec laquelle le Kunsthistorisches Museum de Vienne annonce cette rétrospective. Un tour de force réunissant une trentaine de peintures de l’artiste, et près de la moitié des estampes et dessins conservés! Certains de ces tableaux, peints sur de fragilissimes panneaux de bois, n’ont encore jamais été prêtés. Mais pour réunir les trois quarts de la peinture de Bruegel, le grand musée viennois n’est pas démuni. Il est en effet détenteur de douze panneaux majeurs du maître, un héritage des Habsbourg.
- LA VENTE du contenu des dernières résidences de Pierre Bergé par Sotheby’s avec Pierre Bergé & Associés aura lieu chez Sotheby’s à Paris les 29, 30 et 31octobre. Exposition à la Galerie Charpentier, 76, rue du Faubourg-Saint-Honoré du 25 au 29 octobre.
- LA BIBLIOTHÈQUE DE PIERRE BERGÉ sera vendue par Sotheby’s avec Pierre Bergé & Associés à l’Hôtel Drouot à Paris le 14 décembre
- A lire, le catalogue en 3 volumes, D’UNE DEMEURE L’AUTRE (60 €), contenant un texte de Jérôme Coignard, Bernard Buffet et Pierre Bergé : tableaux d’une vie.
Au commencement, on le sait, était Cézanne. « Ce fut plus qu’une influence, une initiation, affirmait Braque. Cézanne, le premier, avait rompu avec la perspective savante, mécanisée. » C’est à l'Estaque même, près de Marseille, que le peintre havrais se mesure au maître, trouvant grâce à lui la voie vers une forme d’ascèse picturale. Abandonnant l’exubérance fauve, sa peinture se plie à la discipline cézanienne, synonyme de rigueur formelle, perceptible à la fois dans la réduction géométrique des volumes et l’assourdissement de la palette, réduite aux ocres et aux verts. Braque entraîne Picasso dans son sillage tout au long de 1908, avant que l’année suivante la « cordée » ne franchisse un cap décisif. La solidité cézanienne se fissure, les volumes se fragmentent en facettes, les objets se fondent dans l’espace environnant, tandis que le coloris se fait toujours plus austère avec ces camaïeux de gris et d’ocre. Ce processus s’étale jusqu'à l’orée de 1912 et mène les deux artistes jusqu'aux limites du visible.
On sait que Rodin recourait à la technique de l’assemblage, combinant des fragments de différents moulages pour créer de nouvelles sculptures. Cette exposition révèle une autre de ses pratiques, qui relève de la même idée mais en deux dimensions : les papiers découpés. En effet, il découpait certains de ses dessins, créant des « corps de papier » qu’il assemblait en vue de nouvelles compositions.
__Rodin, dessiner, découper, musée Rodin www.musee-rodin.fr
TOUT BRUEGEL, RIEN QUE BRUEGEL
Popularisée par des centaines de copies et variantes, l’oeuvre de Pieter Bruegel l’Ancien (v. 1525/1530-1569) se réduit pourtant à une petite quarantaine de tableaux authentiques. Devant un corpus aussi rare, on comprend la fierté avec laquelle le Kunsthistorisches Museum de Vienne annonce cette rétrospective. Un tour de force réunissant une trentaine de peintures de l’artiste, et près de la moitié des estampes et dessins conservés ! Certains de ces tableaux, peints sur de fragilissimes panneaux de bois, n’ont encore jamais été prêtés. Mais pour réunir les trois quarts de la peinture de Bruegel, le grand musée viennois n’est pas démuni. Il est en effet détenteur de douze panneaux majeurs du maître, un héritage des Habsbourg. Celui qu’on surnomma « Bruegel le paysan » avait été l’un des artistes les plus recherchés des cours d’Europe.