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Renée Ballard tome 1 sur 5
EAN : 9782702156933
432 pages
Calmann-Lévy (13/03/2019)
  Existe en édition audio
3.73/5   591 notes
Résumé :
Reléguée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood, l’inspectrice Renée Ballard se lance dans des enquêtes qu’elle n’a pas le droit de mener à leur terme. Le règlement l’oblige en effet à les confier aux inspecteurs de jour dès la fin de son service. Mais, une nuit, elle tombe sur deux affaires qu’elle refuse d’abandonner : le tabassage d’un prostitué laissé pour mort dans un parking, et le meurtre d’une jeune femme lors d’une fusillade dans un night-club. En vio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (154) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 591 notes
Bizarrement, en faisant la connaissance de Renée Ballard, nouvelle héroïne de Michael Connelly, dans "En attendant le jour", j'ai eu comme l'impression de me retrouver chez moi. de me retrouver à la même place, avec les mêmes vieux amis et ennemis, les mêmes habitudes, les mêmes soucis , les mêmes préoccupations. Sauf que là, Connelly a considérablement rajeuni son personnage principal. On a affaire à une jeune inspectrice, surfeuse, seule, vivant presque sur la plage, hawaïenne métissée, reléguée au quart de nuit car une plainte qu'elle a formulée s'est dramatiquement retournée contre elle. Ça vous dit quelque chose? Les flics qui ont des soucis avec leurs patrons, les flics qui ont des difficultés avec les affaires internes, les flics dont ont voudraient se débarrasser ? Est-ce que l'on revisite la carrière d'Harry Bosch ? Même recette, même genre de narration, mêmes embrouilles, même machisme, même acharnement à trouver la vérité et surtout à la mettre sous le nez de ceux qui nous ont fait du tort...
Voilà pourquoi je me disais que je retrouvais de vieilles pantoufles : agréables, confortables mais que l'on connaît trop bien. Pas de surprise ici même si le personnage est féminin et plus jeune. Comme retrouver de vieux amis est agréable, on pendra plaisir à suivre Renée Ballard dont le parcours saura peut-être, un jour, nous étonner. Dans ce premier titre, on a plutôt placer les pions, présenter les choses. Pour bien m'accrocher, par contre, il m'en faudra plus.
Gros merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy car c'est grâce à eux que j'ai pu rencontrer Renée Ballard.
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En attendant le jour est mon premier Michael Connelly. J'ai déjà entendu parlé du Monsieur, mais j'avoue ne jamais m'être penchée sur ses romans. du coup, quand je l'ai vu disponible sur NetGalley, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir, surtout qu'il commençait une nouvelle série avec une femme pour héroïne.

J'ai passé un très bon moment globalement. On retrouve les codes du genre, une ambiance qui fait frissonner, pas moins de trois enquêtes qui se déroulent en parallèle et des personnages déjà bien définis. Il y a aussi un soucis du détail qui est assez bluffant et l'on voit que l'auteur a pris le temps de se renseigner et de rendre son histoire la plus réaliste possible. Il y a un côté immersif que j'ai apprécié et qui rend le tout crédible. On entre tout de suite dans l'univers et j'ai accroché rapidement. On a envie de savoir comment vont aboutir les enquêtes et le côté volontaire et professionnel de notre héroïne est contagieux. J'ai aimé son sens de la justice et le fait qu'elle ne soit pas encore blasée, au contraire de certains de ses collègues. Elle est un peu l'image du flic qu'on aimerait rencontrer si on avait un problème. Un peu l'image idéale de l'inspecteur.

Il y a pas mal de détails aussi pour les différentes enquêtes. On suit Renée de A à Z avec son suivi, la recherche des indices, des mobiles, les interrogatoires des suspects et des témoins, les différents services, comment toute la machinerie fonctionne. C'est le premier roman policier que je lis avec autant d'immersion dans le travail même d'inspecteur. Et c'est très chouette. Après, il y a plusieurs points qui m'ont chagrinée...

L'univers du roman est très froid. Il y a une sorte de distance qui est mise en place. On se sent spectateur et pas forcément acteur. Ce n'est pas glauque, mais je ne sais pas, c'est sinistre. Alors, oui je sais que ce n'est pas un univers très rose et qu'il est dur mais il y a tellement de corruption, de harcèlement que ça en devient oppressant. A un moment, la paranoïa est-elle que tout le monde est suspect. Renée arrive à contrebalancer cela parce qu'elle est honnête et qu'elle veut bien faire. Elle veut se battre pour les victimes et elle ne lâche rien. Je ne me suis pas attachée à elle, mais cela m'arrive pratiquement toujours quand c'est un écrivain qui créé un personnage féminin. Mais elle est une héroïne top. Indépendante, forte, qui vit comme elle l'entend et qui est droite dans ses bottes. Après l'auteur n'était pas obligé de faire en sorte que tout le monde veuille coucher avec elle... C'est pénible, surtout qu'il y a déjà pas mal de harcèlement.

Le point que je trouve surtout dommage est la conclusion des enquêtes. Il n'y en a pas vraiment. D'accord, on trouve les coupables, mais pas de conclusion réelle. J'aurais aimé un point final au trois enquêtes. Je sais que ce n'est pas toujours le cas dans la vie, mais on est dans une fiction où l'auteur peut aller au bout de choses. Je suis restée sur ma faim. Et en particulier avec l'enquête principale, où on nous met sous le nez un coupable idéal avec un mobile pour se retrouver avec un twist qui sort de nulle part sans nous donner de raison particulière. Frustration, frustration...

Ayant tout de même aimé le style de l'auteur et surtout le côté immersif, je lirai probablement d'autres de ses romans (et à priori, j'ai le choix !).
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On suit Renée Ballard, inspectrice reléguée au quart de nuit pour avoir osé se plaindre de harcèlement sexuel de la part de son supérieur, Olivas, alors que, Chastain, son coéquipier de l'époque ne l'a pas soutenu, sa carrière passant avant…

Depuis, elle fait équipe avec Jenkins dont la femme est gravement malade et pour qui ce travail de nuit permet de gérer au mieux sa situation familiale : il travaille quand sa femme dort, et s'occupe d'elle dans la journée. Ce cher le surnom « Jerkins » autrement dit branleur…

Tous deux ont appelés sur un vol de carte bancaire, dont les suites seront imprévues, puis une autre nuit, sur l'agression d'une prostituée transgenre, Ramona Ramone, retrouvée presque morte, et dans la foulée, un règlement de compte dans un night-club qui fait plusieurs victimes dont une serveuse considérée comme collatérale…

Renée, mi-blanche mi-polynésienne, est une jeune femme volontaire, qui n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat et à passer en force, ce qui du fait de sa situation compliquée ne va pas arranger ses affaires.

Elle est relativement solitaire, vit essentiellement dans son van, évacue son stress en faisant du paddle, alors que sa chienne Lola, tout aussi amochée par la vie, veille sur sa tente de fortune qu'elle plante sur la plage, pendant qu'elle pagaie. Son père est décédé, sous ses yeux en faisant du surf, sa mère s'est perdue dans la nature. Il ne lui reste que Tutu, sa grand-mère paternelle qui l'a recueillie à Ventura, dans la région de Los Angeles.

Elle ne lâche rien, réussit à se faire attribuer l'affaire Ramona, et suit de loin la tuerie ; son instinct, son flair, lui permettent de relier les informations les unes aux autres. Sa manière de raisonner et sa ténacité m'ont bien plu, ainsi que son refus de toute compromission…

La manière dont circulent les armes, les poings américains pourtant interdits, l'intolérance, la précarité aux USA sont quand même impressionnantes.

J'ai eu quelques difficultés à m'accrocher à l'histoire, au début, tant la misogynie de certains flics me hérissait au plus au point, mais cela valait la peine et j'ai très envie de retrouver Renée Ballard dans une autre aventure.

Je remercie NetGalley et les éditions Calmann-Levy qui m'ont permis de découvrir ce polar, qui me tentait car je connais un peu l'inspecteur Bosch de Michael Connelly.

#EnAttendantLeJour #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Une nouvelle héroïne pour Michael Connely, mais presque une impression de déjà-vu.

Un polar avec un personnage central différent, mais une mouture qui ressemble un peu aux autres du même auteur. Cette Renée Ballard est certes loin d'Harry Bosch, une femme, plus jeune, sportive, c'est aussi une enquêtrice rebelle, un peu en marge qui préfère faire cavalier seul.

Cela dit, c'est du bon roman policier, Connely a le sens du rythme et sait bâtir le suspens. Dans le décor californien, l'intrigue criminelle est complexe et crédible, l'ouvrage a les qualités qui ont fait la renommée de l'écrivain. Mais c'est aussi une lecture dont il ne reste pas grand-chose lorsqu'on referme le livre.

Je n'ai pas été totalement séduite, mais j'espère une évolution positive de cette nouvelle dans les prochains tomes…
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Connelly reste Connelly...
Même quand il remplace son inspecteur fétiche Harry Bosch par une jeune inspectrice trentenaire.
En attendant le jour, c'est une histoire de trans.
Tout commence quand monsieur/madame Ramona Ramone est retrouvé(e) entre la vie et la mort sur un parking.
Renée Ballard, inspectrice au LAPD , reléguée au quart de nuit du commissariat, fonction qui fait qu'elle ne peut mener des enquêtes jusqu'au bout, prend néanmoins très à coeur de retrouver l'agresseur.
Renée  ? Bah c'est Bosch en tailleur...
Connelly a trans(formé) son flic désormais à la retraite.
Ballard n'a rien a envier à son illustre prédécesseur.
Aussi têtue. Aussi rebelle à la hiérarchie. Aussi rusée et opiniâtre.
Beaucoup plus sportive qu'Harry par contre, donnez-lui une planche et quelques vagues sur les plus belles plages du coin et admirez.
Ça c'est pour la détente.
Parce que pour ce qui est de mener des enquêtes elle s'y entend. Elle sait jouer de ses relations comme éviter les pièges tendus par ses ennemis.
Et s'il faut, elle montre les dents. (C'est sûr,  son chien paraît plus facile à approcher).
Bref, vous avez aimé les polars du maître Michael jusqu'à aujourd'hui ?
Vous avez peur du changement ?
Ben soyez rassuré,  vous ne serez pas déçu.
Ballard, retenez bien ce nom.
Moi en tout cas j'attends déjà la suite.
En attendant le jour, LE polar du moment, mais pouvait-on douter du travail de Connelly ?
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critiques presse (2)
LaPresse
23 août 2019
À travers les péripéties de son personnage fétiche, l’enquêteur Hieronymus « Harry » Bosch de la police de Los Angeles, Michael Connelly a toujours su, d’une histoire à l’autre, nous tenir en haleine.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
23 avril 2019
Michael Connelly est une machine à succès qui parvient encore à se renouveler.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Ballard savait tout ce qu’il faut savoir de la structure sociale de ces campements de sans-abri qui proliféraient dans la ville. Comme la municipalité, la police avait été attaquée par des groupes de militants des droits civiques pour mauvaise gestion des sans-abris lors de certains affrontements. Cela s’était terminé par des stages de sensibilisation et ce qui pouvait se résumer à une approche « bas les pattes ». ces séances lui avaient appris qu’un campement de sans-abris se développe à peu près de la même manière qu’une ville, où l’on a besoin d’une hiérarchie sociale et administrative capable de fournir des services de type sécurité, prise de décision et gestion des déchets….
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- Tiens, je suis justement en train de lire des trucs sur le Japon à Marcie et là-bas, ils ont un dicton...
- Je te parles de ces types et toi, tu me parles du Japon ?
- Et si tu m'écoutais, hein ? Je ne fais pas partie de "ces types", d'accord ? Je lui lis des livres sur des endroits où on va jamais. Et comme elle s'intéresse à l'histoire du Japon en ce moment, c'est ce que je lui lis. Et là-bas, ils ont un dicton sur la société conformiste : "Le clou qui dépasse, on le rabat à coups de marteau."
- Bon d'accord, et ça veut dire... ?
- Ça veut dire qu'il y a des tas de types avec des marteaux dans notre service. Fais attention à toi.
- Pas besoin de me le dire.
- Je ne sais pas... Y a des moments où je pense que si.
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Elle semblait abonnée aux rôles de filles de bar. Elle en avait incarné une dans un épisode de la série Bosch qui, Ballard le savait, avait pour thème les exploits d’un inspecteur du LAPD maintenant à la retraite, mais qui avait travaillé aux Vols et Homicides et au Bureau des inspecteurs d’Hollywood.
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Castor la fit parcourir quatre blocs vers le sud avant d'arriver au coin de la 5e Rue, où il prit à droite et disparut par une porte ouverte. Ballard se demanda s'il s'agissait d'une manoeuvre destinée à le semer, mais déjà elle le rattrapait lorsqu'elle vit une enseigne au néon indiquant qu'il s'agissait de Last Bookstore.
Elle y entra prudemment et tomba effectivement sur une gigantesque librairie installée dans un espace qui semblait avoir jadis servi d'entré"e somptueuse à une banque. Il y avait là des rangés et des rangés de rayonnages entre des colonnes de style corinthien montant sur deux étages jusqu'à un plafond à caissons ornés. Sur un mur était accrochée une sculpture de livres en forme de vague. Devant de petites boutiques de disques d'occasion, des balcons permettaient de découvrir le rez-de-chaussée noir de monde
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Elle n'en savait pas qu'un peu sur la façon dont les médias et les forces de l'ordre négociaient les lignes un rien floues à ne pas franchir. Entre eux, elle ne l'ignorait pas, il n'y avait que peu de coopération, et encore moins de confiance. Ceux qui choisissaient de franchir ces lignes floues se prémunissaient contre certains risques. C'était ce genre de pratiques qu'elle allait utiliser à ses propres fins.
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Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Neuf Dragons » de Michael Connelly, traduit par Robert Pépin, lu par Jacques Chaussepied. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/les-neuf-dragons-9791035413835/
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