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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Connelly nous en donne toujours pour notre argent. Les romans sont assez épais et denses, l'affaire toujours assez compliquée, avec des facettes inattendues, de l'action. On tremble toujours pour le héros, surtout ce vieux Bosch à qui on s'attache vite, il y a toujours des épisodes sentimentaux, les rapports avec les collègues de la police sont toujours aussi importants, certains sont toujours difficiles...
Terrain connu, donc, plaisir connu aussi, mais toujours renouvelé. Dans ce roman, vous l'avez compris, Harry Bosch a un gros cas de conscience : travailler à innocenter un accusé, c'est opposé à ce qu'il a fait toute sa vie. Et il a bien du mal, non seulement à adopter le point de vue tatillon de l'avocat de la défense, mais aussi à obtenir des informations de la police sans nuire aux amis qu'il a encore dans la boutique.
Les affreux qu'il démasque (bien sûr) m'ont paru trop gros pour être vrais, mais peu importe, l'incrédulité prolonge le suspense, je suppose. Une fois de plus, Bosch tire sur les canailles, il s'est fourré dans une situation où c'est inévitable, tout cela est bien mené, avec juste une incohérence dans la dernière scène, où le vieux flic commet une erreur de débutant, ce qui permet... ce qui se passe et que je vous laisse découvrir.
Je suis souvent énervé par la longueur des pages consacrées aux astuces de procédure dans les romans de Connelly, mais cette fois-ci j'ai été épaté par la description des astuces légales qu'utilise la police pour compliquer la tâche de la défense : l'auteur est bien documenté (il remercie en fin de volume les vrais flics qui l'ont tuyauté). Et comme souvent, contrairement à l'avis de la police, j'ai admiré tout ce qu'il y a dans la loi américaine, et pas en France, pour protéger les droits de la défense. Mais par retour de balancier, la police accentue sa tendance à n'enquêter qu'à charge.
Au fil des romans, la vie de Hieronymus Bosch nous est contée, avec ses tourments et ses ruptures. Dans ce tome, lui et sa fille ont vieilli, j'ai trouvé assez juste et assez sympathique la description de leurs rapports.
Au total un bon roman mais je ne sais pas dire s'il fait partie des bons Connelly.
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Le Connelly le 2017, avec un Harry Bosch qui se demande s'il ira jusqu'à l'impensable.

Rassurez-vous, il ne basculera pas du côté des criminels : l'impensable pour Harry Bosch, c'est de travailler pour un avocat de la défense et c'est ce que lui demande son demi-frère Mickey Haller. L'impensable, ce sont peut-être aussi ces crimes dont on accuse peut-être un innocent alors que des coupables en liberté pourraient continuer de tuer.

Bosch a été poussé à la retraite et il s'ennuie un peu. Malgré le dilemme moral qu'il éprouve à rejoindre le camp des défenseurs, il ne pourra pas résister bien longtemps à mettre son nez dans l'enquête pour nous offrir un excellent polar.

Le talent de Connely, ce n'est pas de nous bouleverser ou de changer notre vision du monde, mais de nous tenir captifs devant ses pages qu'on ne peut s'empêcher de tourner. On ne voit pas le temps passer lorsqu'on suit les aventures de ses héros, on oublie le présent. Une qualité de distraction parfois bien utile!
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"Jusqu'à l'impensable" ou quand Harry Bosch passe du côté de la défense. C'est le côté obscur, une presque trahison mais trouver le vrai coupable vaut toutes les compromissions.
Sans être son intrigue la plus passionnante, je prends toujours plaisir à retrouver cet héros récurent, incorruptible, exigeant et attachant.
Derrière l'enquête rondement menée, on suit comme toujours sa relation avec sa fille et cette fois-ci également avec son demi-frère, avocat qui l'entraine de l'autre côté de la justice.
Comme toujours Michael Connelly nous embarque dans l'histoire par sa connaissance parfaite du fonctionnement de la police et la justice américaines.
Un bon moment de lecture.
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Michael Connelly fait partie de mes auteurs de polars préférés. de temps en temps, j'aime me plonger dans une de ses intrigues qui sont toujours bien construites. Quant à Harry Bosh, depuis notre première rencontre, je me suis obligé à suivre ses enquêtes dans l'ordre. J'ai tenu durant cinq romans mais je n'ai pas pu résister à la tentation de la nouveauté. J'ai craqué sur la dernière en date « Jusqu'à ‘impensable » qui a su me convaincre grâce à la présence de Mickey Haller.

En parallèle de l'histoire policière, l'auteur sait, dans chaque nouvel acte, faire évoluer ses protagonistes au fil du temps. Ce qui permet aux lecteurs de bien les connaître et d'être en empathie avec eux. Harry Bosh et les autres personnages ont bien sûr vieilli depuis la dernière fois où je les ai laissés. J'ai donc découvert des informations sur leurs vies et des progressions dans leurs relations. Néanmoins ces changements ne desservent pas la bonne compréhension de l'histoire et l'efficacité de cet opus, qui peut se lire indépendamment.

L'énigme est dans la même veine que d'autres épisodes précédents. le scénario est sous contrôle du début à la fin. Tous les éléments s'emboitent parfaitement et tous sont importants. Sans jamais tomber dans la surenchère de violence, d'action ou de rebondissements, l'auteur arrive à nous accrocher aux événements grâce à sa maitrise du récit. Je ne suis donc jamais ennuyé jusqu'au dénouement, qui repose sur de petits détails et qui ne se dévoile que vers la fin des hostilités.

Il m'est de plus en plus difficile de réaliser des chroniques sur les oeuvres de Michael Connelly tant la qualité ne fait jamais défaut. Il excelle toujours, autant dans son écriture que dans sa narration. Sans être étourdissante, cette 20ème enquête d'Harry Bosch est un polar sobre et réussi, mais est-il vraiment nécessaire de le préciser !
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Bosch est-il prêt à basculer du côté obscur de la force ? Sollicité par son demi-frère, l'avocat de le défense Mickey Haller, va-t-il accepter de l'aider à faire libérer un homme accusé d'un meurtre atroce, lui qui au sein du LAPD a toujours défendu les intérêts contraires ? Il est vrai que depuis sa mise à la retraite imposée, la réparation de sa vieille Harley ne lui procure pas beaucoup d'adrénaline et puis, il peut toujours se dire que plutôt que de travailler pour la libération d'un supposé innocent (Haller est sûr que son client a été victime d'un coup monté), il va œuvrer pour l'arrestation du vrai coupable.

Comme vous l'aurez deviné, on retrouve ensemble dans cet opus les deux héros récurrents de Michael Connelly. Contrairement à ses ouvrages lus récemment ("Le verdict du plomb" et "Les Dieux du verdict) où Bosch apparaissait en guest star, ici, ils se partagent équitablement la vedette. Chacun des deux va agir là où il est le meilleur, Harry dans l'enquête et Mickey dans la plaidoirie. C'est un pur plaisir que de les voir travailler ensemble car ils ont peu de points communs (à part quelques gènes paternels et le fait d'avoir une fille du même âge). J'ai beaucoup aimé les remords de conscience de notre ex-inspecteur qui a du mal à accepter le fait de travailler pour la défense d'un accusé, remords rapidement étouffés par l'excitation de se replonger dans les vieux dossiers de la police. Comme d'habitude, Michael Connelly fait dans le détail : tout est minutieusement calibré et c'est un tout petit indice qui va servir de fil conducteur à l'histoire. L'auteur a su faire évoluer ses personnages avec le temps, ce qui les rend d'autant plus attachants. Et c'est toujours aussi excitant de découvrir avec eux la face cachée de Los Angeles, loin de l'image de carte postale auquel on est habitué.

Cette lecture se clôturera par un 15/20 car si je devais faire un petit reproche, ce serait le manque de suspense. Dès le début on connait le fin mot de l'histoire mais il faut accepter qu'avec Michael Connelly, ce sont les preuves qui comptent et que l'on va rechercher, celles qui seront capables d'ébranler une justice américaine qui a déjà statué sur le sort d'un homme.
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Bosch is back !

Entre deux parts de bûches et quelques bulles, la période de fin d'année est propice à piocher dans sa PAL une lecture digestive qui occupe l'esprit sans alourdir l'âme. Jusqu'à l'impensable qui traînait dans la mienne depuis le printemps dernier était donc la cible idéale. Et figurez-vous qu'en plus, c'est un très bon polar.

Oh pas LE polar qui révolutionne le genre, mais le bon gros polar classique et bien ficelé qui vous fait du bien quand vous voulez revenir aux racines du genre.

Car chez Michael Connelly, il y a tout : LA et ses faubourgs, les flics d'État et ceux du shérif, les vertueux et les pourris, les planques et les coups tordus, les motels et les putes, l'innocent accusé injustement et les coupables impunis... Et Bosch.

Vingtième opus des aventures de Harry Bosch, il est désormais confronté à une retraite forcée du LAPD (pour ceux qui ont suivi les épisodes précédents), ce qui lui laisse un peu de temps pour tenter de rattraper le celui perdu avec sa fille et commencer à retaper sa vieille Harley. C'est sans compter sur Haller, son demi-frère avocat qui le sollicite pour un coup de main dans une affaire où la défense d'un innocent est mise à mal.

D'où le cas de conscience de Bosch : passer - ou non - de l'autre côté de la force, du camp des flics (où il n'est plus) à celui d'en face, revirement inimaginable jusque-là. D'où le titre du livre (un peu survendeur, non ?).

Passé ces quelques états d'âme, Bosch va se lancer dans une enquête solitaire, sans temps mort, compliquée juste ce qu'il faut, presque sans invraisemblance et surtout, sans twist à deux balles à chaque fin de chapitre, artifice de plus en plus courant autant qu'insupportable dont Connelly n'a, heureusement, pas besoin.

Car au-delà de sa technique rodée et maîtrisée, Connelly a su distiller depuis des années dans sa saga Bosch les petits éléments d'attachement à son héros récurrent qui nous donnent envie de continuer à le suivre, livre après livre. Ici, la page reste ouverte sur la vocation naissante de sa fille et la poursuite d'une aventure avec une inspectrice des affaires internes. Sans oublier l'hypothèse assez forte d'une poursuite de la collaboration Bosch/Haller qui fonctionne plutôt pas mal.

À suivre donc, mais pour ceux qui en doutait, Connelly a retrouvé un souffle pour sa série. Je vous le dis : Bosch is back !
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Michael Connelly a au moins un point commun avec Amélie Nothomb : une annualisation des livraisons, fin août pour notre chapeautée belge, au printemps pour le maître américain ès polar. D'autres similitudes ? Non, pas qui viennent immédiatement à l'esprit. Tout cela pour constater que l'effet de surprise ne joue presque plus dans les deux cas et qu'il est arrivé que certains crus ne soient pas impérissables. Cela, on ne le dira pas pour Jusqu'à l'impensable, ni plus ni moins la 21ème enquête de ce cher Harry Bosch. Désormais à la retraite forcée, notre policier préféré (avec d'autres) va en effet accepter, bon gré mal gré, de rejoindre le camp de son demi-frère et néanmoins avocat de la défense, Mickey Haller. C'est chamboule-tout pour Bosch : plus question d'utiliser les prérogatives d'un flic et, plus grave, dans l'obligation d'essayer de trouver des failles dans une enquête menée précédemment par des anciens quasi-collègues. Avec collée en plein sur son front l'infamante étiquette : traître à la cause des flics. Outre cette originalité, le livre est sans doute l'un des plus documentés de son auteur sur les us et coutumes de la police de L.A et sur le fonctionnement d'une enquête à l'américaine. Connelly n'hésite pas, à l'occasion, à faire preuve de pédagogie et cela ne ralentit en rien un récit qui de toute manière prend son temps et ne cherche pas toutes les dix pages à multiplier les rebondissements. Ce qui donne au lecteur l'impression de ne pas lâcher Bosch d'une seule semelle, y compris dans des scènes plus privées : Harry et sa fille adolescente, Harry et les femmes, Harry et ses disques de jazz, Harry et sa Harley, bref Harry dans tous ses états comme le titre d'un film de Woody Allen. Au-delà de son intrigue particulièrement fouillée, Jusqu'à l'impensable change la donne dans la situation professionnelle de son héros et permet de donner un second souffle à la série. Michael Connelly poursuivra t-il dans cette nouvelle voie ? Réponse dans un an, à peu près.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Jusqu'à l'impensable (2015) est un roman policier de Michael Connelly, vingtième enquête d'Harry Bosch, désormais retraité du LAPD. Mickey Haller, son demi-frère et célèbre avocat, lui demande son aide pour innocenter Da'Quan Foster, accusé d'un horrible meurtre. Harry hésite à franchir la ligne jaune et passer de l'autre côté. Un roman percutant qui réunit les deux frères que tout oppose. L'intrigue est plaisante et très bien construite.
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Après le très laborieux Mariachi Plaza, Michael Connelly revient à meilleure forme en nous offrant un bon roman, malgré un titre assez calamiteux. Quel est cet « impensable » ? le lecteur pense aussitôt à un crime horrible, une situation abominable. Que nenni ! le titre original est moins trompeur mais assez vague : The Crossing. L'impensable est, pour Harry Bosch, de basculer du côté de la défense après avoir été de nombreuses années du côté de l'accusation.
le demi-frère de Harry, l'avocat Mickey Haller, a besoin d'un enquêteur pour pouvoir préparer le procès de son client Da Quan Foster, accusé du viol et du meurtre de la directrice adjointe des services municipaux de West Hollywood. Tout accuse DQ Foster, surtout son ADN présent sur le corps de la victime, mais Haller est persuadé de son innocence. Pourquoi ne pas faire appel à Bosch pour le travail de terrain puisqu'il est en retraite forcée depuis l'affaire du Mariachi Plaza ? C'est là qu'apparaît le dilemme pour Harry : si enquêter pour la défense, c'est trahir le LAPD et tourner le dos à ces anciens collègues, refuser son aide à Haller peut conduire à un procès inique.
L'intrigue est tordue à souhait, les méchants sont vraiment machiavéliques et très méchants. Finalement, la cinquantaine va bien à Harry dont le coeur solitaire a encore de beaux jours devant lui.
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Ouvrir un Michaël Connelly, c'est comme retrouver ce vieil oncle que l'on admire mais que l'on ne voit qu'une fois par an. Un sentiment de familiarité, et la certitude d'un bon con moment de lecture s'empare de moi à chaque fois.

Dans ce nouvel opus, on retrouve donc notre détective préféré , Harry Bosch, qui à la retraite est bien décidé à retaper des motos. Oui mais voilà que son frère, l'excellent mais non-moins controversé Mickey Haller a besoin de lui pour une affaire. 

Bien sûr , on reconnait immédiatement la patte "Connelly", Harry va comme a son habitude, enquêter à l'ancienne, préférant le papier et l'observation, à l'informatique et à l'ADN. D'un suspense très honorable, j'ai beaucoup aimé cette enquête qui plonge le lecteur dans le monde des flics corrompus. 

Les personnages sont toujours aussi savoureux et cela fait toujours autant plaisir de suivre leurs évolutions, que ce soit Harry et Mickey , deux frères aux caractères diamétralement opposés, ou Maddie , ma fille d'Harry, rentrant bientôt à l'université. 

Encore une fois , Michaël Connelly ne m'a pas déçu et j'attends avec impatience la suite . 
Lien : http://livresforfun.overblog..
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