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Harry Bosch tome 21 sur 27
EAN : 9782367623221
711 pages
Audiolib (17/05/2017)
  Existe en édition audio
3.88/5   440 notes
Résumé :
Harry Bosh, retraité du LAP malgré lui, tente de tuer le temps en remontant une vieille Harley lorsque Mickey Haller, son demi-frère avocat de la défense, lui demande un coup de main. Il ne voit en effet que Bosch pour l'aider à innocenter Da'Quan Foster, un ex-membre de gang accusé d'avoir battu à mort la directrice adjointe des services municipaux de West Hollywood. Même si la preuve est accablante, Haller en est sûr, son client est innocent. Dilemme pour Harry : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà, je referme à l'instant le tout dernier Michael Connelly.
Un de plus.
Et ce n'est pas avec celui-ci que s'arrêtera mon engouement pour cet auteur dont je possède tous les opus...
Une fois de plus, donc, Connelly a su me happer, me captiver de la première à la dernière page. Bien sûr j'entends déjà mes détracteurs, "Tu n'es pas objectif puisque fan", Eh bien je me moque de ses beaux parleurs.
Oui, Oui, Ouiiiii j'en veux encore.
Bon, mon vieux Tostaky, faudrait voir à calmer cet enthousiasme débordant et plutôt donner l'envie à tes chers amis lecteurs, amateurs du genre, de se précipiter chez leur cher libraire pour se procurer le Graal...
Jusqu'à l'impensable. Harry Bosch, le célèbre flic du maître Michael, poussé à la retraite, entreprend de se lancer dans la mécanique. Son demi-frère, l'avocat Mickey Haller décide de le recruter comme enquêteur pour pallier la blessure, suite à un accident de la route, de son titulaire à ce poste, Cisco.
Son client, accusé d'un viol suivi de meurtre, et alors que toutes les preuves sont contre lui, clame son innocence et crie au coup monté. Haller en est persuadé, Bosch reste à convaincre car il y a un sacré problème. Harry franchira-t-il la ligne jaune ? Trahira-t-il ses convictions ? Un flic ne doit jamais passer du côté de la défense, c'est une règle.
Cruel dilemme, donc.
Certainement une des affaires les plus complexes que Bosch ait eut à résoudre sous la plume de Connelly.
Il devra trouver la vérité, une fois de plus au péril de sa vie, en ayant conscience que ses choix peuvent lui attirer quelques inimitiés, d'ailleurs, ses ennemis pourraient bien en tirer parti....
Une fois de plus avec Michael Connelly, un vrai polar à la hauteur de l'attente des fans du genre et de l'écrivain.
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Connelly nous en donne toujours pour notre argent. Les romans sont assez épais et denses, l'affaire toujours assez compliquée, avec des facettes inattendues, de l'action. On tremble toujours pour le héros, surtout ce vieux Bosch à qui on s'attache vite, il y a toujours des épisodes sentimentaux, les rapports avec les collègues de la police sont toujours aussi importants, certains sont toujours difficiles...
Terrain connu, donc, plaisir connu aussi, mais toujours renouvelé. Dans ce roman, vous l'avez compris, Harry Bosch a un gros cas de conscience : travailler à innocenter un accusé, c'est opposé à ce qu'il a fait toute sa vie. Et il a bien du mal, non seulement à adopter le point de vue tatillon de l'avocat de la défense, mais aussi à obtenir des informations de la police sans nuire aux amis qu'il a encore dans la boutique.
Les affreux qu'il démasque (bien sûr) m'ont paru trop gros pour être vrais, mais peu importe, l'incrédulité prolonge le suspense, je suppose. Une fois de plus, Bosch tire sur les canailles, il s'est fourré dans une situation où c'est inévitable, tout cela est bien mené, avec juste une incohérence dans la dernière scène, où le vieux flic commet une erreur de débutant, ce qui permet... ce qui se passe et que je vous laisse découvrir.
Je suis souvent énervé par la longueur des pages consacrées aux astuces de procédure dans les romans de Connelly, mais cette fois-ci j'ai été épaté par la description des astuces légales qu'utilise la police pour compliquer la tâche de la défense : l'auteur est bien documenté (il remercie en fin de volume les vrais flics qui l'ont tuyauté). Et comme souvent, contrairement à l'avis de la police, j'ai admiré tout ce qu'il y a dans la loi américaine, et pas en France, pour protéger les droits de la défense. Mais par retour de balancier, la police accentue sa tendance à n'enquêter qu'à charge.
Au fil des romans, la vie de Hieronymus Bosch nous est contée, avec ses tourments et ses ruptures. Dans ce tome, lui et sa fille ont vieilli, j'ai trouvé assez juste et assez sympathique la description de leurs rapports.
Au total un bon roman mais je ne sais pas dire s'il fait partie des bons Connelly.
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Le Connelly le 2017, avec un Harry Bosch qui se demande s'il ira jusqu'à l'impensable.

Rassurez-vous, il ne basculera pas du côté des criminels : l'impensable pour Harry Bosch, c'est de travailler pour un avocat de la défense et c'est ce que lui demande son demi-frère Mickey Haller. L'impensable, ce sont peut-être aussi ces crimes dont on accuse peut-être un innocent alors que des coupables en liberté pourraient continuer de tuer.

Bosch a été poussé à la retraite et il s'ennuie un peu. Malgré le dilemme moral qu'il éprouve à rejoindre le camp des défenseurs, il ne pourra pas résister bien longtemps à mettre son nez dans l'enquête pour nous offrir un excellent polar.

Le talent de Connely, ce n'est pas de nous bouleverser ou de changer notre vision du monde, mais de nous tenir captifs devant ses pages qu'on ne peut s'empêcher de tourner. On ne voit pas le temps passer lorsqu'on suit les aventures de ses héros, on oublie le présent. Une qualité de distraction parfois bien utile!
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Oui c'est une recette. Mais quelle recette! C'est une recette que j'aime, que je redemande parce que je suis gourmande. Encore ici, avec "Jusqu'à l'impensable", Michael Connelly et Bosch ont su me rassasier.
Un Bosch à la retraite qui s'ennuie.
Un Bosch qui verra sa fille partir étudier et qui appréhende le vide de la maison.
Un Bosch qui se voit offrir par son frère, avocat de la défense, une enquête sur une de ses affaires de meurtre.
Un Bosch assis du côté de la défense des criminels. Impensable ! Vraiment ? Mais toujours et malgré tous, un Bosch qui cherchera la vérité, qui n'admettra pas que des criminels soient libres. Ici, une vérité difficile à trouver dans cette affaire compliquée et impliquant des personnages cupides et pervers.
Après 23 romans avec Bosch, je salue l'audace de Connelly qui aura su nous faire vieillir avec son héros auquel on s'est grandement attaché au fil du temps. 25 ans à vivre avec Bosch et ses années de services au LAPD, ce n'est pas rien ! Saurons-nous quitter Bosch ? Celui-ci n'est pas malade, c'est un sexagénaire qui se porte bien, encore bien droit et solide. Saura-til profiter de sa retraite, de son temps libre , de sa moto? Disons-nous qu'à travers les procès de Michey Haller et les rondes de nuit de la nouvelle détective , Renée Ballard, Michaël Connelly saura bien trouver le moyen de nous servir encore un peu de Bosch pour le dessert.
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Si ma critique précédente avait parlé d'une lecture reposante, il n'en est rien pour ce roman. La violence commence des les premières pages même si on ne peut la relier au reste que beaucoup plus tard.

Trahison, Bosch accepte de travailler pour la défense. Tout au long du roman on voit cette différence majeure entre le flic et l'avocat de la défense le premier cherche la vérité, le deuxième ne cherche que le doute raisonnable, et...la hiérarchie ne cherche qu'à se couvrir.

Au début, je m'étais dit : c'est le mari ou l'accusé. Comme cela ne pouvait pas être l'accusé, sinon Bosh aurait refusé le travail. Alors c'était le mari. Mais les vrais coupable tenaient à protéger leur culpabilité. Alors oui, les meurtres continuaient.

Encore une fois, jamais je ne me serais douté de la vérité mais j'ai une bonne excuse, je ne suis pas Bosch. Mme si on sait que c'est tiré par les cheveux on apprécie.
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critiques presse (1)
LaPresse
01 juin 2017
Une enquête minutieuse des plus passionnante, car tout le mystère repose sur un seul indice. Alors que les cadavres s'accumulent, que sa vie est menacée, Bosch va s'obstiner à démêler tous les fils de cette affaire pleine de risques dont le dénouement sera sanglant!
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
- (...) Ce dont j'ai besoin , c'est d'un enquêteur qui a de l'expérience en matière criminelle. Si mon client tombe pour meurtre, je me le reprocherai jusqu'à la fin de mes jours, Harry. Les clients innocents, ça laisse des cicatrices, si tu vois ce que je veux dire.
Bosch le fixa longuement.
- Je suis déjà sur un truc, finit-il par lâcher.
- Tu veux dire... tu es déjà sur une affaire ?
- Non, je restaure une moto.
- Ah non, toi aussi ?!
- Une Harley de 1950, comme celle de Lee Marvin dans "L’Équipée sauvage". Je l'ai héritée d'un type de la police que je connaissais y a longtemps. Y a vingt ans de ça, il a mis dans son testament que c'était à moi qu'elle reviendrait et il s'est jeté d'une falaise dans l'Oregon. Je la garde dans un coin depuis ce temps-là.
- Elle y est depuis un bon moment, non ? lui renvoya Haller en écartant l'objection d'un revers de la main. Elle peut encore attendre.
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Il se rendit compte alors que le numéro du Times qu'il avait étalé sur la table était ancien et qu'il avait voulu le garder. On y trouvait un grand classique de la politique. Quelques années plus tôt, dans les dernières heures de son mandat, le gouverneur avait usé de son autorité en matière de droit de clémence pour réduire la condamnation d'un assassin, ledit assassin se trouvant être le fils d'un copain député dudit gouverneur. (...)
Bosch avait eu envie de vomir en la lisant, mais pas au point de recycler le numéro du journal. Il l'avait gardé afin de pouvoir le lire et relire, et ne rien oublier du fonctionnement réel du système judiciaire. Avant de se présenter à ce poste, le gouverneur avait été acteur de cinéma et joué des rôles de héros plus grands que nature - d'hommes prêts à se sacrifier pour de justes causes. Il étai maintenant de retour à Hollywood, où il essayait de redevenir une star. Bosch avait, lui, décidé, de ne plus jamais voir aucun de ses films - même à la télé.
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Quand on a “vendu 60 millions d'exemplaires”, il doit être possible d'apporter du soin à ses romans, et de rémunérer suffisamment un traducteur pour que la lecture en français soit agréable. Difficile de savoir où cela “pèche”. Toujours est-il que des ambiguïtés facilement évitables parsèment ce texte, altérant le plaisir de lecture.
Premier exemple : on apprend page 31 que Haller est avocat dans “l'affaire Lexi Parks”. Bien. L'appellation viendrait-elle d'un jardin public, de la raison sociale d'une entreprise ? Non. Page 40, on comprend au détour d'une phrase que c'est une victime : “…le type qui a tué Lexi Parks”. D'accord. Il faut encore attendre une quinzaine de pages pour savoir que la victime est une femme, “directrice adjointe des services municipaux”. Ah, bien ! Lexi ? Quel drôle de prénom… Vingt pages plus loin, enfin !!, on nous explique que l'identité exacte de cette femme est Alexandra Abbott Parks. Eurêka ! Lexi est donc le diminutif d'Alexandra. Vous le saviez ? Eh bien, pas moi, désolé…
Second exemple : même problème pour le client de Mickey Haller. Cet homme, suspecté d'assassinat, s'appelle Da'Quan Foster. Une fois encore, je ne suis pas un expert des États-Unis. À l'auteur de m'en dire plus. Il me faudra attendre la page 101, soit plus du quart du livre, pour apprendre qu'il s'agit d'un Noir – élément déterminant dans le contexte racial pour le moins troublé des USA !
Quelques petites maladresses plus drôles qu'autre chose, mais qu'on ne m'aurait sûrement pas pardonnées dans les livres que j'édite.
Ce fameux “livre du meurtre” que les policiers comme Bosch compilent pour récapituler l'intégralité d'une enquête. Je ne sais pas… le terme me dérange. Un “livre” me fait plutôt penser à un objet fini, d'un seul tenant, alors qu'il s'agit en pratique d'un dossier, qui s'enrichit sans cesse – y compris a posteriori dans les fameux cold cases. Est-ce que “dossier du meurtre”, voire “dossier de l'assassinat” n'aurait pas été une traduction plus pertinente ?

Harry Bosch ne se prénomme pas Harry – comme vous le savez probablement. Cette manie des nicknames américains a le don de m'horripiler, confer “Lexi” Parks ou “Mickey” Haller (rien à voir avec Disney). Harry Bosch, donc, se prénomme en réalité Hieronymus. Il est donc un homonyme du peintre hollandais du XVe siècle, précise Wikipédia.
Deux des “méchants” qui espionnent Bosch et Haller dialoguent ainsi page 166 :
« – On reste sur le peintre ?
C’était comme ça que Long appelait Bosch maintenant – à cause du peintre. Ce qui agaçait Ellis. »
Pourquoi donc Long appelle-t-il Bosch “le peintre” ? À cause du peintre…
Eh bien, voilà qui est clair !
Plus drôle, ce calembour involontaire, toujours dans le dialogue entre Ellis et Long (page 167) :
« – Tu veux que j’entre ? demanda Long.
– Non, reste tranquille. Ça ne sera pas long. »
Ha, ha, ha !
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— Tesla, reprit Marko. Un grand homme qui venait de ma ville natale.

— Quoi, la voiture? C’est sa société?

— Non, il a travaillé avec Edison pour faire électricité. Longtemps de ça. Le nom de la voiture, c’est à cause de lui.

(Calmann-Lévy, p. 259)
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Bosch vit des files de gens tout de noir vêtus attendre devant les clubs, des minibus de touristes traquant les célébrités du monde de la nuit, des arnaqueurs au salaire minimum agiter des lampes torches vers des parkings aux tarifs exorbitants, des voitures de patrouille des services du shérif jeter des éclairs bleus pour faire avancer les gens.
Il regardait plus loin que le reflet des néons sur le pare-brise de la Tesla, mais était si perdu dans ses réflexions que leurs couleurs n'entraient pas dans ses yeux sombres.
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Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Neuf Dragons » de Michael Connelly, traduit par Robert Pépin, lu par Jacques Chaussepied. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/les-neuf-dragons-9791035413835/
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