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Je continue de chroniquer par principe en priorité tous les romans auxquels j'attribue 4,5 ou 5/5. Une petite centaine, mais je tiens le bon bout.

"L'oiseau des ténèbres" est un tome charnière dans la série des enquêtes de Harry Bosch. Il s'y passe beaucoup de choses (action et suspense à la clé), on n'a pas le temps de s'ennuyer, et c'est toujours aussi magnifiquement ficelé.

Je vous le recommande chers amis Babéliens !
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Je l'ai lu quasiment d'une traite. Un plaisir que de retrouver ces deux têtes d'affiche que sont McCaleb et Bosch dans un même roman, sans compter l'apparition de McEvoy, héros du "Poète". On peur dire que Connelly nous a régalé. J'ai adoré la partie juridique de l'histoire, l'auteur y maîtrisant parfaitement tous les rouages. Encore une fois Bravo...
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Terry McCaleb, ex-agent du FBI, et héros du fameux "Créance de sang" revient aux affaires suite à la demande Jay Winston ex collègue. Caleb mène pourtant une vie tranquille et agréable depuis son mariage. L'instinct du flic revient aussitôt et il décide de filer un coup de main à Jay. Alors que le procès très médiatisé d'un producteur de cinéma agite Hollywood, l'enquête l'emmène à croiser Harry Bosch.
Connelly offre un beau cadeau à ces fans en orchestrant la rencontre de Mc Caleb et Bosch, héros de ces précédents romans, dans la même histoire. Et côté histoire, Connelly nous gate aussi, imbriquant plusieurs affaires pour mieux nous perdre, un polar passionnant, haletant qui mets en constante opposition le bien et le mal. Et bonus supplémentaire Connelly nous dévoile les origines du prénom de Bosch. Que demander de plus.
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L'oiseau des ténèbres, c'est la chouette, symbole du mal dans l'imaginaire du Moyen Age. C'est aussi l'oiseau peint de multiples fois par Hieronymus Bosch, contemporain de Léonard de Vinci, mais appartenant plus au Moyen Age qu'à la Renaissance, par ses côtés sombres quant au sujet et par sa touche sans ombre ni sfumato.…..
Un crime est commis, mettant en scène les chouettes du peintre, comme dans le Jardin des délices, partie du triptyque du Jugement dernier, un coup sur la tête a été donné et peut faire penser à l'opération de la pierre pratiquée à l'époque du peintre. le mot d'ordre « prends garde… » est inscrit sur le lieu du crime et Terry Mac Caleb découvre que Bosch le peintre l'avait placé dans un cercle doré « Prends garde, Dieu voit » dans sa représentation des sept péchés capitaux. Connelly nous fait revoir ces tableaux, nous fait les rechercher, puisque désormais ils appartiennent à une scène de crime. J'adore ça, quand un livre nous fait rechercher, ici en l'occurrence, des tableaux, et dans ces tableaux magnifiques, des détails, en ‘occurrence une chouette. Et puis nous visitons en quelque sorte le musée Getty de Los Angeles, autre atout de Connelly qui nous parle de sa ville avec tellement d'amour que je crois la connaitre.
Bosch, le peintre des ténèbres, peint l'enfer sur terre, les horreurs auxquels sont soumis les hommes, horreurs que Bosch le policier côtoie constamment. Et cela lui plait, il aime « danser avec le diable », trouver le meurtrier, résoudre une affaire, même la plus sombre. Il s'agit bien du mal que l'homme étreint en enlaçant la chouette dans le Paradis terrestre, car nulle part, pour le peintre, même au paradis, le mal n'est absent, de la même manière que l'inspecteur est constamment en proie aux crimes et donc au mal.
Connelly nous passionne, puis entrecroise un duel entre ses deux héros, Harry Bosch et Terry Mac Caleb : le second, frappé par les similitudes entre le crime qui reproduit les tableaux de Hieronymus Bosch et le nom de son collègue, le soupçonne donc. Duel admirable, entre deux héros que Connelly nous a appris à connaître et à apprécier, duel serré, dans lequel s'insère Jack MacEvoy, le journaliste du « poète ». Avec ironie, Connelly l'ancien journaliste montre le rôle de la presse cherchant par tous moyens des informations sur un procès en cours. Toujours avec ironie, Connelly se cite une deuxième fois avec l'évocation de l'avocate qui avait aidé Bosch dans « l'envol des anges ».
Excellent thriller, avec l'évocation d'un procès où le policier Bosch fait partie de l'accusation, alors qu'il est lui même, de façon plus sournoise, accusé par son collègue et ami. Il y a tout, dans ce livre : le duel entre deux héros bien connus de nous, l'évocation d'un Los Angeles que nous apprenons à connaître grâce à Connelly, la description des tableaux de Bosch, l' intrication de plusieurs affaires différentes. Et tout est passionnant.
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Trois ans après son opération à cœur ouvert, notre Ancien agent du FBI MC Caleb Terry vit des jours heureux avec sa femme, son fils adoptif et sa fille Cielo sur leur île paradisiaque. Un matin il voit arriver son ancienne coéquipière Jaye Winston qui lui demande de jeter un regard sur le dossier qu’elle lui a apporté mais Terry a une vie bien rangée et ne veut plus que des dossiers de meurtres rentre chez lu. Malgré lui, il ouvre le dossier et découvre la victime les mains et les pieds liés dans le dos avec du fil de fer, un seau sur la tête et un ballon avec une inscription où il est inscrit . Malgré lui il est captivé par cette affaire. Faire le profil du meurtrier va peut-être le mener au meurtrier. Il sent qu’il n’a pas perdu la main et va tout faire pour aider son amie à résoudre cette enquête bien mystérieuse .

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Toujours un grand plaisir de lire un polar de Connelly ! On retrouve les héros que l'on connait bien, un environnement familier et une écriture minutieuse.
On suit Terry MCCaleb, le héros de Créance de Sang maintenant retiré du FBI, organisateur de sorties de pêche en mer, père aimant d'une petite fille de quelques mois Cielo, et père adoptif de Raymond, vie de famille tranquille, ce qui va bien à son coeur. Il prend ses médicaments avec du jus d'orange et surveille son alimentation.
Harry Bosch, lui est en plein procès médiatique, et tente de provoquer que le réalisateur a bien maquillé l'assassinat de la jolie comédienne en suicide.
Ces deux héros vont se croiser dans deux histoires et se retrouver pour les résoudre.
Il y aussi le journaliste du Poète, MacEvoy , lui tente de faire le scoop.
Et la ville de Los Angeles, avec tous ses crimes, ses policiers, des rues, ces bars et restau où l'on sert toutes sortes de nourriture et son musée ! Ville que Bosch regarde du haut de la colline de Hollywood en buvant - trop- de Anchor Steam Beer et en écoutant Art Pepper.
Une chouette en plastique pour effrayer les oiseaux sur une scène de crime, une mise en scène particulière de l'assassinat, une mise en garde, "Dieu voit tout", Harry Bosch est suspect car tout cela renvoie au tableau "le jardin des délices" de Hiéronymus Bosch, celui dont il porte le nom.
Harry Bosch serait devenu l'ange des ténèbres ? Aurait-il sombré ? A travers ce meurtre, règle-t-il celui de sa mère, jamais élucidé ? ou les démons de la guerre au Viêt-Nam l'ont-ils rattrapé ?
McCaleb que l'on vient chercher car c'est un excellent profiler, en est persuadé. Et Bosch va devoir à la fois tenir le cap d'un procès difficile où tout peut basculer à cause d'un mot, d'une réputation fragile et se débarrasser des soupçons à son égard, des agents du FBI.
Connelly a une écriture précise, fine. Il a aussi une très bonne connaissance du fonctionnement de la police, de la justice et de la presse américaines. Peut-être trop à mon goût. le procès occupe une grande partie de l'histoire, les interrogatoires, les « objection ! votre honneur », les stratégies, les « plaider coupable ». C'est mon bémol. McCaleb est vite convaincu de la culpabilité de Bosch, un peu vite à mon goût. Mais tout finit bien, car ce sont des hommes extrêmement courageux et des policiers très perspicaces et la machination sera déjouée.


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un autre polar de la série des Harry Bosch, toujours bien ficelé... Dans celui-ci, Harry Bosch n'est pas le protagoniste principal : on y retrouve Terry McCaleb, le héros greffé du coeur de "créance de sang". Terry et Harry sont tous les deux mêlés à une enquête sur un meurtre sordide; mais Harry est en même temps très pris par son témoignage dans un procès hyper médiatisé, mettant en cause un producteur d'Hollywood...

L'enquête est intéressante, mais "sans plus" je dirais; le plaisir réside surtout, comme souvent chez Connelly, dans l'intimité qu'on partage avec les enquêteurs : leur vie, leur famille, leurs amours, etc...
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Critique
Connelly Michael est l'un de mes auteurs préférés. J'ai déjà lu, avec plaisir, une quinzaine de livres de cet auteur.

Dans sa préface, Michael Connelly nous informe que ce roman est son préféré. Pour nous intéresser encore plus, il nous annonce que ses deux détectives vedettes, Terry McCaleb et Harry Bosch feront parti de la distribution.

Plus encore, la quatrième couverture nous laisse entendre que ce serait le premier meurtre d'un sérial killer et probablement le fait d'un flic qui serait passé de l'autre côté. Je m'attendais donc à quelque chose de meilleur que le poète. J'ai été partiellement déçu.

J'ai apprécié la description détaillée du procès, qui couvre une bonne partie du roman. Il est très critique de la justice telle qu'elle est appliquée à Los Angeles. Elle serait plutôt une compétition entre l'accusation et la défense. J'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans un roman de John Grisham mais, alors que dans les romans de John Grisham, nous avons parfois l'impression de lire un pamphlet, la critique de Connelly ressemble plus à un ballet très bien préparé.

J'ai aussi apprécié l'enquête de Terry McCaleb et l'inspectrice Jaye Winston qui ont construit peu à peu leur preuve en ajoutant un après l'autre les éléments du puzzle.

Par contre, je n'ai pas trouvé de suspense dans ce roman. Je n'ai eu pratiquement aucune surprise. Je m'attendais facilement à la suite même si je n'ai pas réussi à tout prévoir.

Je n'ai surtout pas apprécié les deux meurtres ou complicité de meurtre du roman. Nos sociétés ont aboli la peine de mort et je suis d'accord avec cette abolition. Je ne peux donc pas cautionner de tels gestes même par des héros.

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J'ai déjà lu plusieurs livres de Connelly et j'en garde de très bon souvenirs. Je me suis donc plongée dans cette lecture confiante d'autant plus que la quatrième de couverture présageait un affrontement entre deux personnages que je connaissais déjà : Harry Bosch et Terry McCaleb. Peut-être finalement que cette trop grande confiance m'a désservie, puisque je fini ce livre plutôt déçue.

Je ne trouve pas qu'il y ait eu du suspens et je ne me suis donc pas retrouvée scotchée à l'histoire comme j'en ai l'habitude (suaf peut-être à la fin).
Quant à cet affrontement que l'on nous promettait durant lequel McCaleb pourchasserait Bosch pour meurtre, je l'ai trouvé en réalité ridicule. Les éléments qui l'amènent à cette conclusion n'ont pas de sens et d'ailleurs il change d'avis très rapidement, après un simple dialogue avec Bosch. Dommage, ça aurait pu être un bon scénario...
Après, le crime en lui-même était intéressant, tout comme ses raisons. J'ai également apprécié la partie de l'histoire se déroulant au tribunal. Enfin, j'ai trouvé étrange et agréable de voir deux des personnages récurrents de Connelly à travers le regard d'un autre de ses personnages.

On reste donc sur un Connelly qui se lit bien et avec des mécanismes intéressants et qui fonctionnent, mais le déroulement de l'histoire laisse à désirer.
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Le procès ultra-médiatisé d'un producteur célèbre tient en haleine le gotha de L.A. L'inspecteur Harry Bosch s'est juré de confondre ce salaud à la barre. Mais voici qu'il est lui-même soupçonné par Terry McCaleb, ex-profiler du FBI, du meurtre sadique d'un petit malfrat. Un duel acharné commence alors entre les deux hommes, pourtant liés par une estime mutuelle. Un duel dont personne ne sortira indemne...

Ce livre est très moyen dans son ensemble. Les grosses ficèles qui sont sensées nous tenir en haleine, sont en faite complètement pourrie à la lecture de ce roman. L'insignifiance littéraire est pour ainsi dire ce qui démotive complètement la lecture de ce récit. Et c'est aussi un très grand frein pour la motivation à lire la suite de cette histoire assez ennuyeuse, il faut bien le reconnaître. Les personnages de ce récit sont d'une lassitude déconcertante. Dommage, j'aurai bien aimé plus apprécier que çà cet ouvrage, qui pourtant me donnait bien envie de le lire au moment de son achat, mais voilà il faut bien reconnaître un certain manque de réalisme, et d'enthousiasme à cette lecture.
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