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sur 1196 notes
Une de mes amies persiste à vouloir me prêter ses romans de Michael Connelly, qu'elle adore. J'accepte ces prêts habituellement avec un brin de réticence, comme si je remplissais une obligation. le pire, c'est que je ne sais pourquoi parce que je termine toujours les lectures de cet auteur avec satisfaction. La défense Lincoln ne fait pas du tout exception. Après avoir passé plusieurs aventures de Harry Bosch, j'ai été initié à mon premier Michael Haller et c'est un nouveau coup de foudre. Passer « de l'autre côté de la cloture », voir l'histoire se dérouler du point de vue de l'avocat de la défense au lieu de celle du policier… Wow ! Pour un enquêteur, la ligne entre le Bien et le Mal est assez claire. Mais l'avocat de la défense, lui, est plus susceptible de devoir franchir cette ligne. Après tout, il aide des gens qui, souvent, sont coupables des crimes dont on les accuse. Dans La défense Lincoln, ça ne semble pas être le cas, Michael Haller est appelé à défendre Louis Roulet qui se dit victime d'un complot (il est accusé de voies de fait par une prostituée qu'on soupçonne de vouloir se faire de l'argent sur son dos).

Toutefois, après avoir lu plusieurs Michael Connelly, l'intrigue ne pouvait être aussi simple. Les rebondissements n'arrêtent pas de se succéder, que ce soit dans le tribunal ou à l'extérieur, alors qu'il faut chercher des preuves pour aider à disculper Roulet ou bien quand des histoires anciennes refont surface. Bien sur, il faut nous familiariser avec l'enquête, le crime dont ce dernier est accusé, il y a bien quelques longueurs mais il est difficile de passer à côté pour bien cerner le tout. de plus, j'ai bien aimé les bras de fer entre les avocats mais je peux comprendre que cela en ennuie plus d'un. Toutefois, ce que j'ai surtout aimé, et ça rejoint cette idée du Bien et du Mal avec lequel les avocats ont à jongler, c'est le dilemme moral duqeul semble prisonnier Michael Haller. Pour tout dire, il semble parfois avoir une morale douteuse mais, selon moi, cela contribue à mettre de la chair autour d'un personnage qui est tout sauf unidimentionnel. Décidément une nouvelle série que je suivrai.
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Un polar plus procédurier qu'intriguant

Livre de Connelly sorti en 2006 (The Lincoln Lawyer,titre original en 2005) , celui-ci fait apparaitre pour la première fois Mickey Haller comme le héros de ses romans (suivront le verdict du plomb ou volte-face par la suite). Connelly a surement retenu ce héros en hommage à l'avocat de la défense au criminel de Los Angeles portant le même nom. En outre, « La défense Lincoln » a été adapté au cinéma en 2011, réalisé par Brad Furman et interprété notamment par Matthew McConaughey. Un film qui se laisse voir!

Mickey Haller est un avocat de la défense au barreau de Los Angeles et reçoit ses clients à l'arrière de sa voiture très classe, une Lincoln, avec chauffeur. Méprisé par le barreau de Californie et se contentant de petits contrats pas très reluisants, notre avocat préféré décroche enfin l'affaire de sa vie qui va le renflouer pour un bout de temps. Il suffit d'assurer la défense de Louis Roulet, un riche fils d'une famille de Beverly Hills, accusé d'avoir agressé violemment une prostituée, Regina Campo. Au cours de son enquête, Haller va découvrir que Louis Roulet pourrait être l'auteur des faits encore plus graves pour lequel un détenu, Jesus Menendez, ayant affaire à lui auparavant, purge la peine. Comment ménager le chou et la chèvre, pour empocher le pactole au final ?

Connelly dépeint un nouveau héros, dont la morale est plus que douteuse et ses clients peu recommandables au possible. Sa vie sentimentale est également bancale depuis qu'il a divorcé par deux fois, de sa première femme MacPherson, adjointe du procureur et mère de sa fille, Hayley.
J'ai l'impression que Connelly, à travers cette relation avocat-accusé, veut mettre en scène un bras de fer entre deux personnes cyniques et froides, qui se moquent du droit et qui ne pensent qu'au résultat. L'intrigue est déjà toute trouvée et la plongée dans le système procédurier va devenir cruciale.

Si vous aimez les enquêtes judiciaires ou autres procès un peu tordus, ce roman vous ira comme un gant. Pour les autres, je ne peux pas vous garantir l'extase mais un jeu de piste agréable dont on imagine bien l'issue finale. A vous de jouer pour trouver les indices avant Haller… Bonne lecture.
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Je remercie Realita pour cette pioche d'Octobre, je l'avais acheté suite à ma 2nde découverte de Connelly qui a été un coup de coeur, « Le poète ». Je les ai d'ailleurs acheté sans réellement lire les résumés puisque j'avais déjà bien apprécié 2 de ses romans. En 3 romans, j'aurais ainsi rencontré les trois personnages récurrents de cet auteur, je vais bien voir si je vais apprécier autant cet avocat de la défense que le journaliste du poète.

Comme dit un lecteur, on dirait du pur John Grisham où toutes les règles d'un bon procès sont données en long, en large et en travers. L'histoire est assez longue à se lancer avec celui-ci. L'attitude de l'accusé est agaçante à souhait. Il dit avoir fait du droit mais répète toujours la même chose quand son avocat ne fait qu'énoncer les faits. J'accroche également moins à l'avocat, il ne fait ce boulot que pour le fric et non pour l'amour de la vérité… 125p en 4 jours sur un roman de 540p, c'est beaucoup trop peu. Je n'arrive pas à accrocher et même en lisant la fin en diagonale, juste pour avoir une petite idée, ça n'arrive pas à me raccrocher à l'histoire. Il y a beaucoup trop d'informations juridiques et il est beaucoup plus lent à démarrer que les deux autres lus. Sur les 125p, il ne se passe vraiment pas grand-chose et rien ne retient mon attention. Malgré la fatigue dû au boulot, j'aurais dû lire beaucoup plus de pages pendant le même laps de temps. Je pense en avoir d'autres dans ma PAL avec ce personnage donc je referais un essai mais j'ai peut-être trop lu de polar juridique à une époque pour être encore surprise par ce genre d'histoire. Ou c'est justement à cause de mes lectures passées dans ce genre qui font que je n'ai pas accroché ?…

Comme vous l'aurez compris, c'est une grosse déception pour ma part, je ne sais pas pourquoi car je pensais vraiment l'apprécier autant que les deux personnages déjà découverts. Au final, des trois récurrents, je préfère encore le journaliste, cela change l'angle de vue dans une enquête par rapport aux policiers. Parmi les livres me restant de cet auteur, je dois en avoir d'autres pour me permettre de mieux connaître ces trois personnages récurrents. Voilà ce qui arrive quand on achète un livre en fonction de l'auteur sans en avoir lu le résumé. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman et son personnage pour vous en faire votre propre idée.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Même si John Grisham reste le maître du genre, Michael Connelly se défend plus que bien dans l'exercice du thriller juridique, et le démontre dans cet ouvrage qui m'a beaucoup rappelé "L'insoumis" de Grisham.

"La défense Lincoln" est très plaisant, et, tout comme pour les aventures de Harry Bosch, je vous encourage à lire les tomes de la saga Mickey Haller dans l'ordre chronologique. D'ailleurs, les deux séries s'entrecroisent, donc dans l'idéal c'est même dans l'ordre chronologique de tous les romans de Michael Connelly qu'il faut lire pour en profiter au maximum en sachant ce qui leur est arrivé avant.
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C'est sur le siège arrière de sa Lincoln que Michaël Haller, avocat de la défense au barreau de Los Angeles, reçoit ses clients, bikers, petits dealers et autres délinquants sans envergure. Michaël est bon dans son domaine, d'ailleurs le mépris de ses confrères de l'accusation est proportionnel à son talent. Mais il n'a pas encore eu la chance de tomber sur un gros coup, un client solvable qui assurerait et sa gloire et sa sécurité financière. La chance lui sourit quand il est contacté par Louis Roulet, un riche play-boy accusé de viol et d'agression par une fille rencontrée dans un bar. Michaël exulte : il a enfin trouvé son "client pactole"! de plus, l'affaire est simple, Roulet est bien trop propre sur lui pour avoir commis ce dont on l'accuse. Un client fortuné et innocent, tout est au mieux pour l'avocat qui commence son travail serein et confiant.


Difficile quand on a connu et aimé Harry Bosch de s'attacher au nouveau personnage de Michaël CONNELLY...Je ressors donc tout naturellement déçue de cette lecture.
D'abord, c'est un polar procédurier ou thriller judiciaire, genre littéraire qui a trop souvent tendance à s'enliser dans des descriptions de procès sans fin. C'est malheureusement le cas ici aussi. Les explications sur le travail de l'avocat de la défense qui consiste surtout à décrédibiliser le plaignant sont longues et ennuyeuses (et puis il faut dire qu'on a tellement souffert avec l'affaire DSK que le système judiciaire américain n'a presque plus de secrets pour le téléspectateur français).
Ensuite, il y a Michaël Haller qui m'a été immédiatement antipathique. Trop cynique, vénal, imbu de lui-même pour éveiller en moi autre chose qu'un agacement certain. Par la suite, quand son client s'avère moins innocent et plus retors que prévu et qu'il se sent menacé, il devient plus humain et moins énervant. Mais c'ést trop tard, je ne l'aime pas et si j'ai pris son parti, c'est bien parce que Louis Roulet est encore pire que lui.
En conclusion, CONNELLY a voulu se renouveler, c'est méritoire mais pas convaincant. Pas indispensable.
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Première incursion dans l'univers de Michael Connelly et je sors plutôt satisfaite de l'aventure.
J'ai beaucoup aimé le concept même de l'avocat qui utilise sa voiture comme bureau, le personnage m'était plutôt sympathique (bon, le fait que j'aie vu-il y a quelques années- les 20 premières minutes du film qui a été tiré ce roman avant de m'endormir comme une masse -mais aucun rapport avec la qualité du film, j'étais juste éreintée- et que, en conséquence, le narrateur ait dans mon esprit le physique très avenant de Matthew McConaughey n'est peut-être pas étranger à ce sentiment) et l'intrigue, bien pensée et bien menée, m'a assez rapidement ferrée.
Je resors de ce roman avec l'envie de revenir vite à Michael Connelly...d'autant que j'ai cru comprendre que ce n'était pas celui-ci le meilleur.
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On peut dire que Connelly excelle dans le polar juridique. J'avais déjà aimé le genre dans "La Blonde en Béton", mais ce roman le surpasse. Une intrique intelligente. Ravi également d'avoir fait la connaissance de Haller. Un personnage très charismatique malgré ses nombreux défauts que j'ai hâte de retrouver dans une autre enquête avec son demi-frère en binôme, j'ai nommé le célèbre Bosch.
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Chef d'oeuvre par son intelligence et son brio. Mickey Haller, avocat de la défense, a recours à des rabatteurs pour décrocher des cas à défendre, le plus souvent des drogués, des prostituées, des délinquants. La plupart du temps, ils ne peuvent pas le payer, mais le rémunèrent en petites aides diverses, comme son chauffeur de la Lincoln où il travaille pendant les trajets dans Los Angeles. Mickey est rusé, malin, il décrypte ce que veut dire son interlocuteur même si celui ci dit le contraire de ce qu'il pense, il sait quand on lui ment, il est bien conscient aussi qu'il défend parfois des criminels. Mais chacun doit pouvoir être défendu, et Mickey est là. Sans aucune illusion sur la bonne marche de la société, et habitué à défendre des coupables, il attend chaque nouveau contrat avec impatience pour pouvoir payer son apertement avec vue sur le désert de Mojave.

Quand un innocent, et riche de surcroit se présente car accusé à tort de violences et blessures, il n'hésite pas une minute, bien que pensant que défendre un innocent est d'abord plus rare, et sans doute plus difficile à cerner. Avec un innocent, pas de négociations possibles, pas de plaider coupable, pas de terrain d'entente avec la partie adverse.
« Il n'y a pas de client plus effrayant qu'un innocent « note Connelly en citation préliminaire.

Roublard, Mickey ne veut pas que le procès au pénal semble simple, ce serait faire dérailler sa machine à fric. Il s'arrange donc pour faire croire que l'affaire sera compliquée, que la presse peut s'en emparer, et que même s'ils gagnaient vite au pénal, l'accusation leur tirerait un maximum de dollars au civil. Et il applique la « surtaxe innocence », car si on défend mal un innocent « il va en taule et ça te marque à vie ».

Ne pas reconnaître l'innocence et savoir que le condamné est enfermé à vie dans une forteresse de pierre et d'acier, va de pair et s'oppose avec reconnaître le mal absolu. Haller est un habitué de la délinquance qui peut se comprendre par le seul choix possible de celui qui n'a jamais rien reçu, à qui on n'a donné aucune chance ; mais il rencontre le mal, bien différent, le mal absolu.

Et il se trouve face à un dilemme, pas facile et pas sans danger.

Chef d'oeuvre donc, encore une fois, de Connelly, sans doute un de ses meilleurs, par l'esprit et la réflexion de ce qui est possible de faire pour gagner un procès en voulant le perdre.
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C'est la première fois que je lis un livre de Michael Connelly et je suis un peu déçu. Cet auteur est reconnu comme un grand maître du polar et se trouve régulièrement en tête des meilleures ventes. Je m'attendais donc à avoir une bonne surprise.

Je pense tout d'abord que la traduction de Robert Pépin est médiocre. J'ai été plusieurs fois gêné par des phrases à la syntaxe tordue. Par exemple:

"Je déteste me trouver à l'intérieur d'une prison. Je ne sais pas trop pourquoi. Faut croire que j'ai parfois l'impression que la frontière est bien mince -la frontière qui sépare l'avocat au criminel de l'avocat qui l'est."

En dehors de ça le style est banal, en tout cas bien inférieur à celui d'un Dennis Lehane. On se laisse prendre par l'histoire si l'on est bon public mais toutes les péripéties sont convenues et déjà vues.

Je n'ai peut-être pas choisi le bon titre pour commencer...
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L'avocat, Michael Haller a une très mauvaise réputation auprès du barreau de Californie puisqu'il ne défend que des drogués, des dealeurs et des chauffards. Pourtant, la chance va lui sourire lorsqu'il doit assurer la défense de Louis Roulet, un jeune agent immobilier accusé du meurtre de Reggie Campo une femme rencontrée dans un bar. Mais Louis est-il si innocent qu'il semble le prétendre?...

Même si j'étais un peu perdue au démarrage avec toutes les affaires en cours de Michael Haller, l'intrigue générale m'a beaucoup plu. Michael est partagé entre défendre son client malgré les révélations qu'il a appris sur lui et protéger sa famille des menaces qui pèses sur elle par le dit client. La partie au tribunal est extrêmement bien faite et pleine de rebondissements. J'ai aussi apprécié que l'histoire soit racontée par Michael. On découvre ses impressions, ses doutes, ses peurs... des sentiments qui ne doivent en plus pas transparaître au sein du tribunal. Un très bon thriller.
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