AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Jack McEvoy tome 1 sur 3

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782020345675
541 pages
Seuil (09/06/2004)
  Existe en édition audio
4.14/5   3551 notes
Résumé :
Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d'une affaire de meurtre abominable, son enquête n'avançait pas. Lorsqu'il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d'y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d'autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d'adieu composées d'extraits de poèmes d'Edgar Poe... >Voir plus
Que lire après Le poèteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (315) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 3551 notes
Son frère jumeau retrouvé mort dans sa voiture, Jack ne croit pas une seconde à la thèse du suicide. Journaliste méticuleux, il est bien décidé à prouver le contraire à ces têtus du FBI. Moi qui croyait que sans Bosch ou Mc Caleb, ce poète serait tout au plus un polar convenable, j'en suis pour mes frais. Car Connelly nous concocte un bouquin diablement malin, avec une intrigue solide qui vous tiens en haleine (de vers, poésie oblige) jusqu'au final haletant. Rebondissement, mensonges, secrets sordides, le natif de L.A. nous dose ça savamment et nous offre un cocktail sacrément explosif. Rien de tel pour passer un très bon moment que de retourner de tant à autre vers les maitres du genre. Connelly en fait indiscutablement parti.
Commenter  J’apprécie          1052
Il semble que je sois entré dans une période polars/thrillers, en tout cas je me rends compte qu'ils sont très présents dans mes lectures depuis six mois.
Conséquence logique, je découvre des auteurs et je déniche pas mal de titres dont certains "cultes", c'est a priori le cas du "Poète" que j'ai été ravi de lire.
Pour commencer j'ai adoré le style de Michael Connelly, sa belle écriture et un rythme parfaitement dosé, parfaitement adapté à cette histoire au contexte travaillé.
Côté intrigue, l'auteur va nous régaler, difficile de faire plus complexe que cette histoire à tiroirs qui ne laisse rien au hasard. Pourtant ce qui m'a le plus impressionné ici c'est le contexte, à savoir cette incursion dans le monde de la police américaine et du FBI, mais aussi cette découverte du journalisme à sensation made in USA.
L'action est commentée à la première personne par Jack McEvoy, journaliste de métier et particulièrement impliqué puisqu'il enquête sur la mort de son frère, et le roman selon moi doit beaucoup à la psychologie et aux états d'âme de Jack, un personnage particulièrement travaillé avec ses qualités et défauts.
J'ai été impressionné, cette intrigue c'est du lourd, du très lourd même, l'auteur a été journaliste et il va ici nous donner quelques ficelles sur ce métier ainsi que sur la mentalité de la corporation, intéressant et instructif.
Intéressant également le fait d'évoluer au coeur du dispositif du FBI, oui vraiment le contexte est captivant. Pour tout dire j'ai tellement apprécié que j'avais du mal à lâcher ce petit pavé et son intrigue tordue et pourtant, pourtant...
Le mieux est l'ennemi du bien, je pense que pour être totalement fan, il faudra passer sur certaines invraisemblances, mon sentiment est que l'auteur en a fait un peu trop, trop de rebondissements, trop de situations peu crédibles et trop de fausses pistes aussi, jusqu'à cette fin un peu... too much.
Cela dit l'ensemble est très bon et je comprends sans peine le succès rencontré et la récompense obtenue par ce titre, je reste cependant persuadé que quelques scènes étaient de trop.
C'est pour ce qui me concerne un paradoxe, celui d'avoir aimé un livre avec des défauts que je ne pardonne pas d'habitude, j'ai vu le verre à moitié plein car j'ai vraiment pris du plaisir à cette lecture.
Quand Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture, Jack, son frère jumeau, journaliste de faits divers, refuse de croire à la thèse du suicide. Il commence à enquêter et ne va pas tarder à trouver quelques indices troublants...
Commenter  J’apprécie          8433
Journaliste de son état et convaincu que son frère jumeau ne s'est pas suicidé comme l'affirme la police, Jack émet des hypothèses rejetées par la police et par son entourage. Doté d'un esprit de déduction peu commun, il parvient à faire reconsidérer le dossier concernant la mort de Sean. Démarre alors une enquête intéressante avec des liens qui se font plus que progressivement. le roman est entrecoupé d'épisodes montrant un personnage inquiétant : Gladden dont je ne vous parlerai pas plus.
Puis le FBI s'en mêle avec tous ses hommes, ses moyens, son matos, et là ! ça commence vraiment ! Action avec tout ce que j'aime : investigation, spécialistes… Notre journaliste vient se poser en témoin oculaire des actions et de l'état d'esprit de « the » police américaine, car faut pas croire, « ya aussi du rififi dans le FBI » !
J'ai beaucoup aimé ce roman, (j'avais honte de ne pas avoir encore lu ce classique, moi qui adore les thrillers ! ) même si j'ai trouvé la première partie longue (quoique nécessaire), la deuxième partie est pleine de rebondissements (jusqu'à la fin !!!) l'histoire est bien écrite, le récit bien mené, le héros est sincère et nous livre de profondes pensées. Un bon thriller que j'ai, comme les autres, terminé à 3 heures du mat (meilleur moment pour apprécier les thrillers).

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          927
Félicitée trois fois lors de l'acquisition du poète (par le libraire lui-même et deux amateurs qui se trouvaient là), je frétillais d'aise et mon ego en aurait rougi, le bougre.
Je détenais, semblait-il, l'une de ces oeuvres majeures de la littérature noire qui ne saurait se laisser oublier. Fière de mon choix!

Sauf que, le poète est un thriller. Ce qui signifie une intrigue haletante, des rebondissements qui rebondissent notamment en seconde partie de l'oeuvre, un sérial killer,, etc. Et que le thriller n'est pas un roman policier fût-il truffé de policiers, d'enquêteurs, d'agents du FBI… Un thriller c'est un bon moment de lecture-détente (ou pas) dont il ne reste le plus souvent pas grand chose. Lehane mis à part avec son shutter Island mais Lehane est un écrivain de romans policiers et de romans noirs.

Donc, j'ai lu un thriller. Sans ennui, sans agacement pendant une bonne partie du roman mais risqué-je la lapidation si j'expose ma déception qui est allée croissante? J'anticipe les réactions; j'ai piqué une armure dans un quelconque château médiéval, je m'harnache et me lance. Même si gantelets et clavier informatique ne font pas bon ménage.

La construction classique alterne entre démarrage d''une enquête journalistico-personnelle (le suicidé assassiné est le jumeau d'un journaliste) et apparition d'un vilain pas beau antipathique pédophile. L'enquête journalistique devient enquête fédérale avec son assortiment de flics semblable aux boîtes de chocolats de Noël. Toujours le même assortiment. le chocolat noir costaud amer. La jolie nougatine craquante. le chocolat fourré à la pâte tendre… Allez! Ce n'est pas leur manque d'originalité qui les rend moins savoureux mais les surprises seraient les bienvenues. Et puis dans l'assortiment de chocolats, on a ici une pâte de fruit, laquelle succombera forcément à la nougatine pour une liaison épisodique sous l'oeil malveillant du costaud amer.
Et oui! Jack le journaliste a le béguin pour la ravissante Rachel (forcément ravissante). Et la charmante nougatine avait été mariée avec le chocolat amer. Les relations se tendent dans la boîte enrubannée du FBI.

Bref, tout ce petit monde est sur les dents après avoir découvert (à l'initiative de Jack privé de scoop) qu'un sérial killer oeuvre depuis plusieurs années dans un total anonymat, chacun de ses trucidés ayant été déclaré suicidé.
On épluche les suicides de flics ayant eu le bon goût littéraire de laisser derrière eux une phrase issue de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe, après avoir été perturbé par des meurtres pédophiles.
Peu à peu, le vilain pervers photographe livre toute son abjection. le projecteur se braque sur lui. Mais mon mauvais esprit n'est jamais parvenu à accepter l'idée que ce Gladen émoustillé par les fossettes enfantines adorait trucider le policier pendant ses temps de loisirs. Même si, quand même, on ne sait jamais.

Dans tout ce rififi politico-journaliste où chacun voudrait bien tirer la couverture à soi, la psychologie a déserté les lieux. Parfois, elle s'accoude au comptoir, une façon de prouver que dans toute cette action bien construite et bien menée, elle existe un peu. Mais alors un peu. du genre fantomatique. Rien à voir avec Lehane (je crois que je tourne mono-maniaque)
Le traumatisme enfantin de Jack le liant à son jumeau équivaut à un emplâtre sur une jambe de bois. Il n'apporte rien à la psychologie du personnage. Mais il semble désormais qu'une règle existe dans le thriller. Tout héros doit avoir subi un traumatisme enfantin, quelle que soit son utilité dans la trame. Ça garnit.

La psychologie de comptoir, de passage, évoque un vide pour expliquer le doute injustifié de Jack envers celle qu'il aime. Si ce doute avait été lié avec son passé, j'écouterais Tino Rossi en boucle afin de me punir. Mais non, juste un vide. Edmond dirait: "Un vide! C'est un peu court jeune homme!" Imaginons donc un vide existentiel, ne cédons pas au vertige et enjambons.

Enfin, le coupable, sorti du chapeau après deux rebondissements, avait probablement zigouillé la psychologie en même temps qu'une de ses victimes. le coupable est coupable. Il y a t-il un psychiatre dans la salle?
Commenter  J’apprécie          767
Après mon commentaire sur Volte-face, je reviens en quelques mots sur mon premier Connelly, le Poète, sans aucun doute le meilleur de l'auteur.

Un journaliste va enquêter sur la mort d'un flic, son frère jumeau, retrouvé dans sa voiture, une balle dans le crâne. Au début, il pense à un suicide, car son frère ne supportait plus les pressions de son métier, mais petit à petit il va découvrir qu'il s'agit d'un meurtre maquillé... le tueur laissant sur les lieux du crime quelques vers dissimulés d'Edgar Poe, on va le surnommer le poète...

Le poète est un de ces livres que vous ne lâchez pas avant la dernière ligne, une valeur sûre avec une intrigue impeccable, des fausses pistes, des rebondissements, une construction habile et une chute finale qui vous tombe dessus sans qu'on s'y attende. S'il ne fallait lire qu'un livre de Connelly, ce serait celui-là, qui est vraiment exceptionnel.
Commenter  J’apprécie          651

Citations et extraits (164) Voir plus Ajouter une citation
- Quant aux violeurs, reprit-elle, leur pathologie ressemble énormément à celle des meurtriers. De très chics types, croyez-moi. Je sentais qu’ils me jaugeaient dès que j’entrais dans la pièce. Je savais qu’ils essayaient de calculer le temps dont ils disposaient avant que le gardien intervienne. Est-ce qu’ils pourraient m’avoir avant l’arrivée des renforts. Très révélateur de leur pathologie. Ils ne pensaient qu’en termes d’aide extérieure. Ils n’envisageaient pas que je puisse me défendre seule. Sauver ma peau. Pour eux, toutes les femmes étaient uniquement des victimes. Des proies.
Commenter  J’apprécie          331
Une chance que personne ne puisse connaitre nos pensées les plus secretes . Nous apparaitrions tels que nous sommes , à savoir des imbeciles manipulateurs et pretentieux .
Commenter  J’apprécie          751
La mort, c'est mon truc. C'est grâce à elle que je gagne ma vie. Que je bâtis ma réputation professionnelle. Je la traite avec la passion et la précision d'un entrepreneur de pompes funèbres, grave et compatissant quand je suis en présence des personnes en deuil, artisan habile quand je suis seul avec elle. J'ai toujours pensé que pour s'occuper de la mort, le secret était de la tenir à distance. C'est la règle. Ne jamais la laisser vous souffler dans la figure.
Commenter  J’apprécie          170
la vérité qui se cachait derrière une grande partie du journalisme contemporain. Il n’y était plus guère question d’altruisme, de service public et de droit à l’information. C’était devenu une question de concurrence, de rivalité et de publicité : quel journal avait publié l’article en premier, lequel était à la traîne ? Et qui décrocherait le prix Pulitzer à la fin de l’année ? C’était une vision plutôt sombre, mais après toutes ces années dans le métier, mon point de vue avait viré au cynisme.
Commenter  J’apprécie          150
Lorsque son frère jumeau Sean est retrouvé mort au volant de sa voiture de police, une balle tirée en pleine tête, Jack McEvoy est le seul à ne pas adhérer à la thèse du suicide. Si Sean avait été très affecté par ses tentatives infructueuses pour trouver le coupable d’un meurtre sadique, Jack se refuse à conclure, contrairement au rapport de police, que ces perturbations psychologiques aient pu le conduire à de telles extrémités. En recherchant tous les articles qui font mention d’un suicide de policier sur les cinq dernières années et en observant à la loupe les statistiques nationales, il parvient à une conclusion troublante : un tueur de flics particulièrement redoutable est à l’oeuvre depuis plusieurs années. Toujours inattendus, les romans de Michael Connelly sont placés sous le signe de traques peu ordinaires. Cette enquête haletante lui vaut de rejoindre les plus grands maîtres du genre.

Commenter  J’apprécie          60

Videos de Michael Connelly (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Ténèbres et la Nuit » de Michael Connelly traduit par Robert Pépin et lu par Caroline Klaus. Parution CD et numérique le 7 décembre 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/les-tenebres-et-la-nuit-9791035411633/
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Notre sélection Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (12414) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
304 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..