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3,83

sur 746 notes
« Le verdict de plomb », est l'occasion de retrouver l'avocat Michael Haller un des nouveaux personnages de Connelly (découvert avec « La défense Lincoln »). Et il faut bien avouer que si le roman de Connelly se lit avec plaisir, l'avocat à la Lincoln noire est bien moins passionnant que le torturé Harry Bosch.
Fan de Connelly depuis ces débuts, l'auteur de L.A. semble depuis quelques livres, surfer sur la vague qui à fait son succès. Hors les dernières vagues me semblent bien moins impressionnantes que celles du début. Si Haller est atypique et n'hésite pas à soulever les tapis pour faire éclater la vérité, on ne peut que regretter le temps ou Bosch était au coeur des intrigues (Ok, il est présent dans celui-là, mais seulement en guest star). Alors si par un immense et improbable hasard, Monsieur Connelly, vous aillez vent de mon humeur chagrine, dites s'il vous plait, il est ou Harry ?
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Ce roman nous entraîne dans les arcanes de la justice américaine.
Son tribunal, ses juges, ses procureurs et ses avocats de la défense.
Un ponte du Cinéma est accusé d'avoir assassiné sa femme et l'amant de celle-ci, et voici que l'avocat engagé pour sa défense est lui aussi retrouvé abattu dans sa voiture.
C'est donc Mickey Haller qui hérite de l'affaire. Absent des tribunaux pendant presque une année, il doit reprendre du service et affronter l'un des procureurs les plus redoutables.
De la composition du jury, à l'interrogatoire des témoins et autres experts, de l'enquête que mène notre cher Harry Bosch (ici en guest star) pour retrouver celui qui a tué l'avocat, à la personnalité de l'accusé, l'auteur nous offre une fois de plus un excellent suspens.
Certains déploreront que la partie enquête (menée par Bosch) passe au second (voir au troisième) plan, pour laisser la place au côté juridique de l'affaire.
Mais l'auteur nous travaille au corps, et il nous place dans la peau de l'avocat de la défense pour nous faire vivre au plus près le récit captivant du procès, des petites histoires, des magouilles et des protagonistes qui s'y rattachent.
Une fois de plus un grand Connelly.
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Michael Connelly a mené deux grandes séries policières à Los Angeles. D'un côté Harry Bosch, têtu, obstiné dans sa quête de vérité due aux victimes, et de l'autre, Mickey Haller, l'avocat habile et prompt à prendre des raccourcis avec la loi.
Le verdict du plomb est le deuxième opus avec l'avocat Mickey Haller, aux prises avec un magnat de Hollywood, très sûr de lui, bien qu'accusé de meurtre. Un client qu'Haller n'a pas choisi, et qui lui revient via un confrère assassiné.
La surprise qui accompagnait La défense Lincoln s'est éloignée, mais Connelly continue à décrire les procès à l'américaine et les retournements de situation au tribunal avec talent.
Harry Bosch, le demi-frère d'Haller fait une apparition dans le bouquin, un peu comme s'il faisait coucou au lecteur. On devine là déjà un futur scénario de film (ou d'une extension de l'excellente série Bosch, diffusée sur Amazon).
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Lecteur inconditionnel de Connelly, j'ai un faible pour l'avocat à la Lincoln (voir la défense Lincoln). Mickey Haller, l'avocat, est un personnage attachant et dans ce roman Connelly y mêle son autre héros, Bosch. Qui dit avocat dit procès et justice américaine qui, lorsque l'on découvre, n'est pas toujours facilement assimilable au commun des mortels. A contrario de Grisham dont ce fut le métier avant qu'il ne se lance dans l'écriture, Connelly n'est ou n'était pas avocat ce qui est d'autant plus remarquable que les scènes du procès et les interrogatoires sont de grands moments de littératures.

Haller reprend du service après un repos forcé et récupérant le cabinet d'un collègue il récupère aussi la clientèle, pour le moins ceux qui acceptent de le substituer au défunt.
Dans sa vie familiale, qui s'y elle n'est pas ratée n'est pas loin de l'être, Haller a ceci pour lui qu'il est fort attachant, y compris pour le lecteur, et que, bien que divorcé plus d'une fois, père d'une ado, ceux qui furent ses proches n'hésitent pas à lui venir en aide lorsque qu'il le demande. Ainsi sa dernière ex-femme, mère de la petite, qui est procureure, l'aidera en cachette du juge à sa demande, son ex précédente lui sert de secrétaire et le petit ami actuel de cette dernière, d'enquêteur. Bref, on l'aura compris, on bosse (presque) en famille.
Haller blanchit un jeunot accusé à tort de vol qu'il emploie comme chauffeur et conserve son habitude de travailler dans sa Lincoln (il en a plusieurs) qui est équipée comme un bureau.
Le client principal qu'il défend, magnat de la production cinématographique, est accusé, à tort ou à raison, d'un double meurtre. Cet homme pressé arrivera à convaincre son défenseur qu'il est non coupable mais Haller pense que son client lui ment ou qu'il lui cache une partie de la vérité. Il n'a pas tort. La vérité qui sortira du chapeau du prestidigitateur tel le lapin est autre et bien entendu pire. Mais si Bosch pense différemment, il est au courant du complot qui se trame derrière le dos de Haller et il le protégera d'ennemis bien plus puissants que ceux dont Haller s'attend à être la cible. Un premier avocat descendu, pourquoi pas le second ?


Dans une écriture irréprochable comme à l'habitude, Connelly nous conte une histoire prenante, jouée par des personnages extrêmement bien dépeints, dans un climat de complots, de peaux de banane et un jeu du mensonge bien rodé par les protagonistes.
L'auteur nous amène doucement mais irrémédiablement vers une machination qui de banalités en banalités s'avérera inéluctable, d'autant que le lecteur que je suis ne s'y attendait pas, trop concentré sur le récit diablement bien ficelé. C'est tout l'art de Connelly. Lis mon lapin, lis tu verras plus tard, mais plus tard ce le sera trop tard, tant pis pour toi. Moi, j'aime que l'on me parle ainsi.
Belle intrigue, belle écriture, lecteur content, note maximum et dis merci au Monsieur ! Merci Monsieur Connelly, on r'viendra.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Bien que je préfère ses romans avec Harry Bosch comme héros principal, Michael Connelly réussit à chaque fois à me prendre dans ses filets même pour aller en découdre avec la justice américaine dont les rouages me semblent vraiment complexes.

Dans "Le verdict du plomb", on retrouve l'avocat de la défense Mickey Haller, déjà rencontré dans "La Défense Lincoln" et de la même façon, l'auteur va décortiquer un à un tous les mécanismes d'un procès jusqu'à nous rendre passionnant quelque chose qui aurait pu être rébarbatif, à nos yeux de petits Français. Ici, Haller doit assurer la défense d'un magnat du cinéma hollywoodien accusé du meurtre de sa femme et de l'amant de celle-ci. Ce dossier fait parti de ceux hérités d'un collègue et ami assassiné récemment. Persuadé d'avoir trouvé des failles dans les preuves avancées par l'accusation, l'avocat est sûr de lui mais petit à petit il va se rendre compte que le jeu lui échappe et que sa vie à lui aussi, est en danger.

Je suis les parutions de Michael Connelly de près et je ne sais pas pourquoi cet opus avait échappé à ma vigilance. J'ai donc eu le plaisir d'assister ici à la rencontre entre Haller et Bosh (qui lui enquête sur le meurtre de l'autre avocat) alors que je les avais vus travailler ensemble dans "Volte-Face" par exemple. Évidemment, j'étais au courant du lien qui les unit... La surprise a donc était moindre . Mais alors que Mike Haller m'avait plutôt semblé "ennuyeux" jusqu'à présent, ici je l'ai trouvé assez attachant, déjà dans ses relations avec sa fille, ensuite dans cette lutte qu'il mène inlassablement pour effectuer correctement sa tâche malgré les embûches. En résumé, j'ai beaucoup aimé ce jeu de dupes dont l'auteur va nous révélé les ficelles dans un final inattendu. Un bon 17/20 car je suis fan du style Connelly et de ses touches d'humour glissées ça et là, un peu comme un "trou normand" allégerait un menu un peu copieux.
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Enfin la rencontre officielle de Bosch et Haller. Connelly nous offre une fois de plus un très bon polar juridique, genre dans lequel il excelle. Comme dans tous ses autres romans, de par une intrigue parfaitement maîtrisée, une plume fluide, et des personnages dotés tous autant qu'ils sont, d'un grand intérêt, ce récit est d'un réalisme remarquable. Bref, un excellent cru d'un des rois du polar.
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Cinquante-quatre ans, président d'Archway Pictures, Walter Elliot est accusé d'avoir assassiné son épouse et l'amant présumé de cette dernière, il y a six mois de cela, à Malibu. Michael Haller reprend le dossier après que Jerry Vincent, quarante-cinq ans, a été retrouvé mort dans sa voiture en plein centre de Los Angeles.
Vincent avait pris des dispositions juridiques pour permettre à Haller de reprendre son cabinet s'il venait à mourir. Alors que la veille il était allé se coucher sans le moindre dossier à traiter, Michael Haller, qui arrivait à la fin d'une année sabbatique, s'est retrouvé le lendemain matin avec trente et un nouveaux clients à gérer.
Une histoire tout à fait crédible, bien montée avec un suspense sinon insoutenable arcanes, labyrinthe et dédales omniprésents le long du récit, qui se lit avec plaisir.
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Un récit prenant où l'on trouve le sympathique avocat de la défense M Haller. J'apprécie les histoires où il y a des procès et celui-ci est bien décrit, avec beaucoup de détails sur la préparation, le déroulement le dénouement et avec précision. Un seul regret, une toute petite place, mais efficace, pour Harry Bosh, le demi-frère de M Haller. C'est un très bon polar qui nous tient jusqu'au bout, avec une écriture fluide, une bonne intrigue et un suspens soutenu.
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Sans doute n'était-ce pas le livre idéal pour entamer ma découverte, étant donné que « le verdict du plomb » est la suite de « La défense Lincoln », ce que j'ignorais. Cependant, il peut franchement se lire indépendamment du précédent. Même si je dois avoir raté une part de l'évolution du personnage principal, Mickey Haller, si j'en crois ses réflexions sur son passé. En effet, on sent, dès le départ, une fêlure chez cet homme, un avant et un après son agression. Dans sa relation avec la mère de sa fille, par exemple, on comprend qu'il se retient de réagir à certaines attaques, ce qu'il aurait sans doute fait autrefois.

Après une année sabbatique, Haller se retrouve en début de roman héritier de la clientèle de son ami Jerry, qui vient de se faire abattre dans un parking. Parmi les dossiers se trouve Walter Elliot -accusé d'un double meurtre- un client fortuné, la poule aux oeufs d'or dont rêve chaque avocat. Avocat atypique, sans bureau et travaillant à l'arrière de sa Lincoln, Haller est du côté de la défense. Il est assez cynique mais Connelly nous le rend malgré tout sympathique.

Présentée comme une enquête de l'inspecteur Harry Bosch, l'histoire n'en fait pourtant pas le personnage principal. La rencontre et la confrontation de ces deux personnalités est donc certainement un plus pour les lecteurs fidèles de l'auteur. Ayant pris les choses à l'envers, je découvrirai cet inspecteur dans mes prochaines lectures. J'ai cependant pris plaisir à observer l'attention qu'ils se portent mutuellement et la tension subtilement décrite qui existe entre eux à chaque rencontre. Cela nous vaut quelques belles scènes d'émotions contenues.

A travers ces deux affaires de meurtres et le procès d'Elliot, Michael Connelly dénonce les côtés pervers du système judiciaire américain. Il nous en décrit les dessous (coups de téléphone du procureur ou d'un juge, arrangements…) et met particulièrement bien en scène ses labyrinthes et ses arcanes. Je pense notamment au choix des membres du jury et à la description minutieuse des tactiques de la défense ou de l'accusation pour déterminer qui seront les meilleurs jurés. Chroniqueur judiciaire pendant de longues années, il a l'expérience et la connaissance du milieu : cela rend l'histoire intéressante et crédible d'un bout à l'autre.

Vous l'aurez compris, j'ai été séduite par Connelly, ses connaissances et ses prises de position implicites sur la justice de son pays, son style, sa capacité à mêler plusieurs enquêtes et la façon minutieuse avec laquelle il dépeint ses personnages. J'ai passé un bon moment de lecture avec ce récit de procédure judicaire et retrouverai avec plaisir dans d'autres romans que l'on m'a d'ores et déjà conseillés.
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L'avocat est toujours Haller

Cette fois-ci, c'est à l'avocat que nous avons affaire. En effet, chez Connelly comme dans la famille Cordier, nous avons le flic, le juriste et le journaliste qui viennent en vedette à tour de rôle.

Nous assistons ici à une remarquable prestation de l'avocat Mickey Haller {j'adore quand le juge lui assène : " Vous êtes en retard Maître Haller (à l'heure)"}. Il rentre tout juste d'une cure, veut reprendre tout doucement ses activités, mais les circonstances font qu'il doit reprendre au pied levé tous les dossiers d'un confrère.

Haller a toujours cette organisation originale, l'esprit réactif et les méthodes efficaces.

Cette histoire est bien enchevêtrée comme je les aime, sans baratin, ni longueur, avec, comme d'habitude une fin surprenante. Je ne divulgâcherai point.
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