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Harry Bosch tome 15 sur 27
EAN : 9782757828304
470 pages
Points (03/05/2012)
3.48/5   613 notes
Résumé :
Harry Bosch, dépêché sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois de L. A. soupçonne des activités de meurtre des triades locales. Préoccupé par l'enquête, il n'a pas regardé le message vidéo envoyée par Maddie, sa fille de 13 ans qui vit à Hong Kong. Vision d'horreur : elle est otage des triades. Harry pensait pouvoir tout affronter, mais sa fille est son point faible… et les caïds le savent !

Au commissariat de police de Los Angeles, ce genre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 613 notes
Ce que j'aime chez Connelly, c'est qu'il reprend presque toujours l'inspecteur Bosch comme personnage principal, et on découvre sa vie au fur et à mesure des thrillers. Bosch est devenu un pote !
Voici le dernier souvenir de mon trio fétiche Follett-Grisham-Connelly dont j'ai tout lu... avant Babelio :
Les Neuf Dragons, bon thriller, n'a pas la finesse de son chef d'oeuvre "Le Poète" ou d'un autre de ses très bons thrillers comme "Créance de sang", bien interprété ensuite par un de mes acteurs fétiches, Clint Eastwood.
Mais "Les neuf dragons", thriller-bourrin, a beaucoup de points communs avec moi.

D'abord Harry Bosch, Hieronymus Bosch a mon âge, c'est un fonctionnaire limite borderline, en rébellion contre la hiérarchie comme moi, proche de la retraite, comme moi à l'époque, il est divorcé et éloigné de la mère et de sa fille Maddie comme une des nôtres, fille du même âge, à plus de 11 heures d'avion comme la nôtre, qui est heureuse de voir son père, idem...
Çà fait beaucoup de points communs !
.
Maintenant, la bataille acharnée et sans aucun remords ( 1 ) que livre Harry pour retrouver sa fille aux mains des triades, est sans doute celle que je ferais dans le même cas, car ma famille est tout pour moi, comme pour lui.
.
Le style de Connelly est très fluide comme celui de Follett ou Grisham.
Harry m'a fait découvrir le peintre Hieronymus ( Jheronimus ) Bosch, dont j'apprécie la minutie de l'oeuvre, en particulier "Le jardin des délices". Harry m'a aussi fait découvrir, au fil des livres de Connelly, quelques bons jazzmen.
.
( 1 ) On sent dans ce livre l'énorme volonté d'action motivée par la perte éventuelle d'un être cher, comme dans le livre de Clancy que j'ai critiqué récemment, ... et c'est ça qui me plaît !
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Sachant que quelqu'un sur ce site attend ma critique avec l'impatience du loup guettant le passage du petit chaperon rouge portant son panier de galettes pur beurre et son petit pot de crème garantit sans OGM, c'est avec les yeux rivés dans mon dos que je la rédige.

Pourtant, je signale d'entrée de jeu que je lui colle trois étoiles (non, pas me frapper !) car le roman de Connelly m'a fait passer un bon moment de lecture, même s'il a quelques défauts.

En ayant lu, dans les critique, des vertes et des pas mûres, ayant pouffé de rire devant ce jeu de mot magistral de lehane-fan : "Après un Poète ahurissant, un Pouet retentissant !", j'ouvris ce livre avec une sorte d'appréhension, tel un contrôleur fiscal ouvrant une boîte en carton, expédiée anonymement et qui fait "tic-tac".

Surtout que j'eus à subir quelques pressions lors de ma lecture, et quand je dis "pression", je ne parle pas de pichet de bière !

Entrons dans le vif du sujet : le récit commence donc avec le vendeur de liqueur que j'avais vu dans "L'envol des anges" que je venais de reposer.

Pas de bol, il ne me vendra pas du whisky frelaté puisqu'il vient de se prendre trois bastos dans le thorax.

Non, pas de doute, c'est un meurtre et pas un suicide. le visage n'ayant pas été touché, il s'agit d'une exécution, pas d'une vengeance.

Une ch'tite enquête banale, quoi ? On pourrait le croire...

Si ce n'était que le mort, quand il ne l'était pas tout à fait, a ingéré une douille, sauvegardant ainsi une preuve (vous y penseriez, vous ? Moi non, je n'écrirais même pas son nom au mur). Sans parler du fait que la victime se faisait racketter par les triades, payant même pour le magasin de son fils.

Enfin, ce qui, pour nous, est considéré comme du "racket", pour les Chinois, c'est comme payer ses impôts... J'vous dis pas la tronche des contrôleurs des impôts ! Vaut mieux pas déclarer des notes de frais bidon.

Ok, les mecs, c'est votre droit de considérer ce racket comme une aumône faite aux Triades. Autres lieux, autres moeurs.

Le livre nous éclairera aussi quelque peu sur les moeurs, étranges à nos yeux, de ce grand pays démocratique qu'est la Chine (tousse, tousse).

Pour les conditions de la femme, on repassera ! Les filles étant appréciées dans une famille pour leur côté "fais la vaisselle, Cendrillon, n'oublie pas l'aspirateur, Cendrillon"... Bref, de la main-d'oeuvre plus que bon marché. Nous en avons un brillant exemple avec la fille du mort.

Mais je m'égare...

Voilà donc notre Harry (Bosch, pas le prince homonyme qui se promène cul nu !) qui enquête et renifle les pistes avec la ferveur d'un chien de race Saint-Hubert sur la piste d'un bifteck saignant. C'est Bosch qui découvre le racket, heu, pardon, le "paiement au Trésor chinois" et il démarre au quart de tour sur la piste toute fraiche.

Là, je me suis posée quelques questions, dont une : pourquoi tuer la poule aux oeufs d'or ?? Un mec qui raque toutes les semaines, ça se chouchoute, non ? Vous le flingueriez, vous ? Moi, non. Mais bon, qui suis-je, moi, lectrice, pour juger une enquête ? le collecteur local avait peut-être une toute autre raison de refroidir son généreux donateur.

Alors que Harry se débat, non pas avec une femme (comme le prince du même nom), mais avec son enquête, j'ouvre grand mes yeux en le découvrant papa !

Oui, bon, ça va, j'ai passé bon nombre de romans et dans le dernier lu, sa femme se faisait la malle ("L'envol des anges", mais ça concerne pas le départ sa femme le titre du roman).

Ici, treize ans se sont passés et il nous la joue "papa cool" et sa gamine ne rêve que de venir vivre à L.A.

Bref, Harry est dans son enquête, se méfiant de tout le monde, surtout du flic traducteur, pestant sur son collègue qui file à la pointeuse avant l'heure...

Notre inspecteur tend son filet et voilà ti pas que l'on kidnappe sa fille, peu de temps après que "mister collecteur d'impôt", le suspect appartenant à une triade, fusse arrêté à l'aéroport.

Saloperie de triades qui veulent faire capoter l'enquête ! Et Harry voir rouge, plus rouge que le drapeau des communistes.

Attention aux spoiler que je pourrais laisser passer !

Petite question : heu, on trucide un bête marchand de liqueurs, on arrête un bête membre des triades et bardaf, sa fille cachée à Hong-Kong se fait enlever ?

Comment la triade a-t-elle eu connaissance de son existence ? Dû au fait que papa avait envoyé les tatoo du mort et que cela cachait un secret caché ? Huum, louche.

Là, j'ai suivi la piste des triades uniquement parce que je collais aux basques de Harry, mais j'avoue que je n'y croyais pas trop.

Que l'auteur m'entraîne sur une fausse piste, je veux bien, je suis pour, mais que Bosch coure devant moi, la truffe au vent, je reste dubitative.

Les émotions nous font réagir bêtement, certes. Sherlock Holmes le lui aurait même dit que les émotions étaient mauvaises, faussant tout le raisonnement.

Je m'excuse pour ces petits apartés, mais il fallait que j'en parle sinon ma critique n'aurait pas été correcte. Cela fait partie des quelques petits défauts du livre.

Si jusque là l'histoire se déroulait à un bon train de sénateur, sans être trop rapide, mais plaisant, il va s'accélérer quand Harry rencontrera, non pas Sally, mais Hong-Kong (qui n'est pas un grand singe).

Ah là, il met le paquet, le Harry ! (et je ne parle toujours pas du prince homonyme qui a mis le paquet, lui aussi). Waw, ça pulse à mort le rythme du récit.

Sacré Jack Bauer, va ! Aidé de son ex-femme et du nouveau Jules de sa femme, ils vont tout faire pour la retrouver, aidé juste par les photos tirées de la vidéo de sa fille, quand la caméra a basculé, révélant des choses qui lui feront trouver l'endroit.

Semant des cadavres dans son sillage, dépeuplant un peu la Chine, Harry va commettre une erreur fort grave : négligeant les conseils du Julos de sa femme, il oubliera les règles en vigueur qui font qu'il vaut mieux éviter d'étaler son fric devant certains...

Et, comme le disait un humoriste de chez nous "Bardaf, c'est l'embardée !". Une erreur que Harry paiera cash, mais c'est une autre personne qui douillera. Là, mon petit Harry, je ne te reconnais pas.

Poursuivant sa route, ne reculant devant rien, notre pétillant quinquagénaire, dopé à l'EPO, va mettre les gaz pour retrouver sa fille vivante. Jack Bauer, je vous le disais.

Les cadavres se ramassent toujours à la pelle, la course est haletante, les balles sifflent à vos oreilles et, là où la Poste met péniblement 48 heures pour vous livrer une lettre "Prior" (au plus tôt et je vise la Belgique), Harry ne mettra que 39 heures pour récupérer sa mouflette.

A peine de retour à L.A, le voilà qu'il repart sur l'enquête.

Quelques révélations plus loin (je m'y attendais, ayant compris qu'il ne fallait pas chercher trop loin), Harry boucle son enquête.

Là où je croyais en avoir fini, la claque sur mon nez est arrivée et je me la suis prise sans m'y attendre.

Certes, j'avais bien flairé une entourloupe, mais pas celle-là ! Franchement, il n'y a plus de jeunesse, ma bonne dame !

En résumé, malgré ses défauts et le billet un peu ironique que je viens de rédiger, je n'ai pas de regret à avoir de ma lecture.

"Neuf dragons" n'est pas le roman du siècle (normal, il n'est pas terminé), ce n'est pas non plus le roman policier de l'année, mais c'était le roman du jour et il m'a bien diverti.

J'avais une longueur d'avance sur Harry dans l'enquête, ce qui n'est pas négligeable, j'ai passé un bon moment et j'ai eu mon étonnement final, ma claque sur le bout du nez.

What else ? "Le poète" était un roman hors norme, un festin, un repas gastronomique et il est toujours difficile pour un auteur de refaire pareil. Je ferai donc avec le plat du jour...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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La lecture "des Neuf Dragons", de Michael Conelly fut pour moi une belle découverte de l'écriture de ce romancier qui consacre tout son talent à peaufiner des polars, limés, lustrés, taillés dans la littérature administrative de la police scientifique, où aucune marge d'erreur n'est possible, le métier est le métier, une preuve, elle doit être en béton, et mieux encore en béton armé.

Le bras armé de Connely, Harry Bosch est un maniaque des scènes de crime, comme il le sera le moment venu de la gâchette. Quant à la paperasse son second, en connaît un rayon, pour présenter des preuves, mais, attaché à sa famille, comme à sa pointeuse, ce fidèle collègue trop scrupuleux, est comme un scrupule, un petit caillou dans la chaussure de Harry Bosch jusqu'au feu d'artifice final.


Quand Harry Bosch est envoyé pour constater la mort d'un honorable commerçant chinois, Mr Lee, une affaire de plus dans le quartier chinois de Los Angeles, très vite des soupçons se portent vers des triades locales.
La victime se faisait racketter par les triades, acceptant chaque semaine de payer pour le magasin et pour celui de son fils, contre l'avis non avisé de ce dernier. Ce qui, pour nous, est considéré comme l'impôt de la mafia, est pour les Chinois de Los Angeles le prix de la tranquillité.

Harry Bosch le légendaire policier de Connely, est une mécanique huilée comme un flingue de la pègre de Chicago, sauf que les idéogrammes chinois, le laissent désarmé, un comble pour un flic, qui devra se confier à son collègue chinois Tchou. Et des idéogrammes il y en a sur les gambettes De Lee.

Harry en devient schizo, devoir faire confiance à quelqu'un d'autre. Il se souvient alors que Maddie sa fille de 13 ans vit justement à Hong Kong, avec sa mère Aléanor. Sage précaution ou erreur fatale il demande à sa fille de l'aider à traduire. le porteur de valise de la triade est arrêté, mais coup de bluff, les preuves sont quasi inexistantes pour lui attribuer le crime.


Le SMS de sa fille ligotée sur une chaise fait basculer l'enquête. La vidéo jointe, nous donnera l'occasion de vibrer à un exercice de haut vol de la brigade scientifique. La cache est identifiée grâce à Canon...
Harry s'envole seul à HONG-KONG, ce n'est plus le flic en mission c'est un père.


La suite est passionnante, j'ai pris un bain de foule dans cette ville tentaculaire, où se diluent les trafics en tous genres. le livre pointe du doigt les ventes d'enfants et d'organes...Une activité lucrative connue et très mal maîtrisée par les polices, souvent liées aux triades...


Harry s'il revient avec Maddie, il laisse sa femme sur le carreau, et un chapelet de cadavres qui se livraient à des activités expéditives aussi noires qu'infamantes.

Harry Bosch a-il dépassé les bornes de la bienséance, 9 morts en un week-end, c'est trop pour les chinois, c'est ballot pour le LAPD, qui se retranche derrière un, "pas au courant". Harry est seul avec son avocat, une scène d'anthologie se déroule alors face à la police chinoise qui baisse très vite pavillon. le trafic d'organes dont la cité est une plaque tournante, pourrait, si les témoignages étaient redus public, provoquer un tsunami médiatico-diplomatique.


Je ne fais pas la fine bouche, j'avoue avoir été incapable de lâcher le livre après le départ de Bosch de Los Angeles.
La fin est juste totalement imprévisible !
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Un Connelly en petite forme...

Le mois dernier , j'avais dégusté " le Poete " plus qu'enthousiaste , j'ai refermé ces " Neufs Dragons " déçu...Nom d'un petit scarabée !
Le bouquin se lit plutot bien mais est véritablement sans grande surprise , quid de l'originalité ? C'est de façon tres lineaire que je l'ai parcouru dans le vain espoir qu'à un moment donné , quelque chose allait faire que j'allais m'y plonger corps et ame , en apnée ( 12 sec 7 , record perso , qui dit mieux ? ) , tournant de plus en plus vite les pages afin de le refermer avec le sourire béat de celui qui vient de lire quelque chose d'exceptionnel en apprehendant deja la fadeur du suivant ne pouvant immanquablement soutenir la comparaison...
Jules Cesar a dit : j'ai reçu , j'ai lu , j'ai oubliu , moi itou..
J'ai trouvé que Connelly avait vraiment cédé à la facilité sur ce coup-là !
En voici quelques exemples puisque vous insistez...

_L'on retrouve l'ami Bosch tentant d'elucider le meurtre d'un commerçant d'origine asiatique , impliquant peut-etre les triades et comme de par hasard , l'on apprend que sa fille vivant , elle , à Hong-kong avec sa mere , aurait été enlevée au meme moment par ces meme triades afin d'inciter ce fin limier a lacher l'affaire...un peu gros !
-J'ai arreté de compter le nombre de fois ou l'on a cru sauvé Maddie et puis non...1 fois , ça va , puis le ressort psychologique a tendance à se réduire comme peau de chagrin par la suite...un peu gros !
-Et que dire de cette façon quasi miraculeuse de tomber sur un flingue alors que l'on se trouve planqué sous un lit en ayant la fine intuition de jouer avec son économiseur de portable...un peu gros !
-Et que dire itou du Diplodocus a poil ras..un peu gros également mais amplement justifié dans le cas présent d'autant plus qu'il n'en est absolument pas question ici..
Un récit donc linéaire qui débute par l'arrestation d'un suspect dans le cadre du commerçant assassiné ( ou suicidé mais bon , 3 balles dans le corps , le doute est permis..) pour se poursuivre à Hong-Kong a pourchasser les vilains kidnappeurs de sa fille adorée , aidé en cela par son ex et son nouveau jules , qui suite à cet épisode asiatique , deviendra certainement l'un de ses nouveaux amis sur facebook..pas rancunier le gars..
Alors bien sur , ça pétarade quelque peu , le sang gicle à droite à gauche , mais le tout est poussif , désespérement prévisible..J'ai pourtant éssayé de m'enthousiasmer , de m'auto-persuader que le bouquin etait une vieille loco ( voire un vieux dragon , ça crache un dragon alors neuf ! ) qui n'allait pas tarder a se transformer en TGV mais rien n'y a fait , le train est resté en gare ou peu s'en faut..Le plaisir de lecture également...
Leger sursaut final en apprenant que la petite fille à son papa serait possiblement à l'origine d'une blagounette aux conséquences familiales dévastatrices et irrémédiables , n'en jetez plus , la coupe est pleine ! Petite coquinette va !
Le final ou l'on decouvre la nature humaine et son indicible cruauté paracheve ce récit sans saveur...un comble pour une enquete au pays du soleil levant !

Paradoxalement , des trois romans reçus dans le cadre du jury policier ( que je remercie au passage ainsi que les éditions du Seuil ) , c'est ce Connelly que je sentais comme le plus prometteur , je m'ai trompé , mon flair légendaire etant apparemment toujours anesthésié par ce rhume des foins tenace...atchouuumm...bardonnez-boi..
Ce Connelly est "juste" bon alors qu'on le sait capable du meilleur..
Apres un Poete ahurissant , un Pouet retentissant !
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Un Connely nettement moins bon que les précédents.
Une enquête assez banale commence à Los Angeles. le suspect se profile rapidement, trop rapidement.
Mais ce coup là, la petite frappe appartient à une triade chinoise et évidemment, ce que Bosch redoutait arrive….
Prétexte à un long développement, l'enquête va passer par Hong-Kong et prendre une tournure curieuse.
Nous comprenons rapidement que l'on s'égare ; nous sommes dans une toute autre histoire.
Et puis une fois l'affaire chinoise réglée, retour à Los Angeles et à nos premiers petits moutons.
Peu d'originalité dans le recueil des indices ; des coups de hasard trop nombreux, mis à part une douille de balle retrouvée pas du tout où l'on aurait pu s'y attendre et qui met un peu de peps.

Bien sûr nous ne sommes pas dans de l'eau de rose, mais j'ai regretté le peu de sentiments imprégnant le roman.
La mort y est traitée froidement sans que rien n'émeuve personne. L'ex-femme de Bosch, dont il est encore amoureux, est tuée près de lui, mais sa mort ne semble guère le bouleverser, pas plus qu'elle ne trouble son nouveau compagnon d'ailleurs
Seul l'amour paternel de Bosch dépasse tout. Il dégomme tout le monde animé par cette seule rage de sauver sa fille.

Un roman qui se lit très bien mais un peu moins structuré et authentique, sur lequel il ne faudrait pas fonder son opinion concernant Michael Connely et son inspecteur fétiche
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critiques presse (3)
LesEchos
01 août 2011
Le maître Connelly déçoit en entraînant son héros Harry loin de l'Amérique. [..] On est rassuré : Michael Connelly a bien du talent. «Les Neuf Dragons », petit passage à vide dans l'oeuvre du maître, ne doit pas nous en faire douter.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaLibreBelgique
21 juin 2011
L’intrigue, si efficace et sans temps mort soit-elle, [perd] quelque attrait en ce qu’elle est linéaire et monolithique.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
14 juin 2011
Avec Les Neuf Dragons, Connelly nous donne un polar qui démarre tout doucettement, fait même un instant craindre le pire et devient palpitant dès lors que l'action est transportée à Hongkong.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
- Kowloon, répéta Starkey. Ça a quelque chose de sinistre.
- Ma fille m"a dit que ça signifiait " les Neuf Dragons".
- Tu vois ! Je te l'avais dit ! Qui pourrait bien décider d'appeler son quartier " les Neuf Dragons" à moins de vouloir foutre la trouille aux gens pour les faire partir ?
- Ça vient d'une légende. Dans une ancienne dynastie, l'empereur qui n'était encore qu'un garçon se fit chasser par la Mongols jusque dans ce qui est Hong Kong aujourd'hui. Il vit les huit sommets des montagnes qui entouraient la région et voulut appeler l'endroit " les Huit Dragons". mais un des hommes qui le gardaient lui rappela que l'empereur était lui aussi un dragon. Ils ont donc appelé l'endroit " les Neuf Dragons". Kowloon.
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Avant même d'avoir refermé la porte, Bosch sut que la mort les attendait. Il n'y avait ni odeur renversante, ni sang sur les murs, ni indice physique dans la première pièce, mais après avoir examiné plus de cinq cents scènes de crime au fil des ans, il avait développé un véritable sixième sens pour le sang. Sans avoir quoi que ce soit de scientifique pour étayer sa théorie, il pensait que le sang versé altère la composition de l'air environnant et c'était bien là ce qu'il sentait maintenant. Que ce sang puisse être celui de sa fille rendait la chose encore plus horrible.
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Toute sa vie durant, Harry Bosch avait cru avoir une mission. Et pour pouvoir la mener à bien, il avait besoin que rien ne l’atteigne. Il devait se construire et construire sa vie de façon à être invulnérable, de façon que rien ni personne ne puisse l’atteindre. Tout cela avait changé le jour où on lui avait présenté la fille qu’il ne savait pas avoir. Dans l’instant, il avait compris qu’il était tout à la fois sauvé et perdu. Il allait être à jamais relié au monde comme seul peut l’être un père. Mais perdu, il le serait aussi parce qu’il savait que les forces du mal qu’il affrontait finiraient par la trouver. Et peu importait qu’un océan entier les sépare. Un jour ou l’autre, on en arriverait là. Alors les forces du mal la trouveraient et se serviraient d’elle pour l’atteindre. (p.194)
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Qu'est ce que c'est ?
Le melting-pot de Hong Kong. C'est l'endroit le moins cher de la ville où passer la nuit, et donc le premier arrêt pour tous les immigrants du tiers et quart-monde qui viennent ici. Tous les deux ou trois mois, les journaux racontent comment quelqu'un s'y est fait arrêter ou assassiner au couteau ou par balle. C'est une manière de Casablanca postmoderne...tout en un Building
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Salut à tous
J'ai une question pour ceux qui l'ont lu..
/!\ DANGER SPOIL /!\
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


C'est quand même louche que la carte de visite trouvée dans la chaussure de Chang soit celle d'un magasin de transport à Hong-Kong connu pour le trafic d'organes (alors que Chang n'a rien à voir avec l'enlèvement de sa fille) et que le frère de Lui livre la ptite justement à un des vendeurs d'organes..??

Tout ça pour nous essayer de ns pieger sur les vrai kidnapeurs.....

.
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