AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 623 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Décidément, pas le meilleur Connely.
C'est un polar à feu et à sang où un Bosch infatigable sème les cadavres sur son passage. On comprend son acharnement, car c'est sa propre fille qui serait en danger.

On comprend moins qu'il laisse autant de victimes sans en éprouver de remords. On pourrait croire que c'est moins grave quand les morts sont des Asiatiques…

Je n'aime pas trop quand le policier se comporte avec quasi le même manque de respect pour la vie humaine que les criminels qu'il traque…

Sinon, c'est un polar américain, avec beaucoup d'action et de rebondissements.
Commenter  J’apprécie          256
Harry Bosch, celui qui était torturé par l'assassinat de sa mère, traumatisé par la guerre du Vietnam, n'est plus...Il a été remplacé par Jack Bauer! Il fait même plus fort puisque ce n'est pas en 24 heures chrono qu'il sauve le monde mais en 39 heures qu'il sauve sa fille.
Apaisé, Harry Bosch est presque heureux. Toujours très impliqué dans ses enquêtes, il fait aussi la découverte de la paternité,échangeant mails, SMS et coups de fil avec sa fille qui vit à Hong-Kong. Ce nouveau rôle, curieusement, lui enlève de l'épaisseur et le rend presque quelconque...
Cette dernière enquête commence banalement par le meurtre d'un épicier chinois à Los Angeles. Les premiers indices mènent les policiers sur la piste d'une triade. Harry, et là il est fidèle à lui-même, se méfie de son coéquipier occasionnel, l'inspecteur Chu dont il ne sait si il est lié à une triade ou si il veut faire cavalier seul pour résoudre l'enquête. Traditionnelle, l'intrigue se déroule tranquillement jusqu'au coup de théâtre: l'enlèvement, à Hong Kong, de la fille de Bosch, vraissemblablement par une triade qui veut faire cesser les investigations de la police. A partir de là, le rythme s'accélère. Bosch décolle pour Hong Kong où il va, cow boy solitaire, tout faire pour récupérer saine et sauve la chair de sa chair. Bagarres, coups de feu, fusillades, Bosch sème les cadavres, suit ses propres lois et tique à peine quand sa méconnaissance des usages du pays lui fait commettre une erreur aux conséquences dramatiques. Vulnérable, car attaqué là où ça fait mal, Bosch n'est malheureusement pas touchant. CONNELLY semble avoir abandonné la psychologie des personnages pour laisser parler la poudre. J'ai lu toute la partie hong kongaise comme j'aurais regardé une série télé sans intérêt où l'on sait que les méchants vont se repentir d'avoir défié le héros qui bien sûr sortira vainqueur de l'affrontement.
Je suis déçue par cet opus. J'ai entamé ma lecture en espérant retrouver le Harry Bosch que j'aimais comme on renoue avec un ami perdu de vue depuis un moment et j'ai été plongée dans un épisode de 24 heures chrono avec quelques gouttes des Experts, le tout à la sauce chinoise.
Merci tout de même à Babelio et aux Editions Seuil.
Commenter  J’apprécie          140
Je suis bien rentré dans ce roman mais je trouve que cela se tire en longueur lorsque Bosch arrive à Hong-Kong....du coup j'ai un peu abandonné l'affaire...
Commenter  J’apprécie          130
J'ai lu d'une traite ce roman très accrocheur,efficace,au rythme enlevé mais le plaisir attendu n'était pas au rendez-vous.J'ai été déçu en particulier par la fadeur de la psychologie des personnages,le peu de cas accordé au traitement des ambiances et la simplicité du scénario en dépit d'un final surprenant.Il est certain que ce n'est pas là ,loin s'en faut,le meilleur Connelly qui semble avoir donné dans la facilité avec cette intrigue digne d'une série B.
Commenter  J’apprécie          110
Quand Connelly installe Bosch dans un film karaté

Le roman commence, comme toujours, avec les prémisses d'une enquête : un cadavre, sa famille, ses activités, ses ennuis... Puis l'autopsie révèle le petit détail qui ouvre une piste.

Comme ce meurtre a eu lieu dans une famille asiatique, un officier censé lui faciliter la compréhension de l'état d'esprit chinois lui est affecté. Bosch en est contrarié, je n'ai pas encore compris pourquoi.

Après quelques péripétie et déductions il se retrouve à Hong-Kong où, comme par hasard, vivent sa fille et la mère de celle-ci. C'est là que commencent les poursuites, les coups de nunchaku en traitre, les lancer de shuriken au détours de couloirs d'hôtels louches, les bonds... non, là j'exagère. Mais on assiste a un combat amphigourique d'où on a du mal à discerner les gentils et les méchants.

En somme, Bosch n'a pas pu déployer les talents d'enquêteur qu'on lui connaît et a passé son temps à jouer au cow-boy.

Peut mieux faire.
Commenter  J’apprécie          90
L'inspecteur Harry Bosch mène l'enquête dans le quartier chinois de Los Angeles: le propriétaire d'une boutique de spiritueux a été assassiné, et très vite Bosch soupçonne une affaire de racket de la part des triades.

Préoccupé par cette affaire, il ne prend pas le temps de lire le message vidéo que lui a envoyé sa fille Maddie, 13 ans, qui vit à Hong Kong: il semblerait que les triades l'aient enlevée...
Bosch se prépare donc à partir pour la Chine: il retrouvera sa fille, ou mourra en essayant...

Je suis bien obligée d'avouer que je ressors déçue de ma lecture. Peut-être que j'en attendais trop, surtout après avoir lu le résumé très alléchant, je ne sais pas, mais je suis passée à côté de ce livre.

Déjà, j'ai trouvé le rythme très mou. On commence donc avec le meurtre de l'épicier chinois, la collecte d'indices, les bâtons que l'on met dans les roues de Bosch, le fils pas très clair de l'épicier... Tout cela prend un temps fou, et je me suis ennuyée.
Il faut attendre environ la moitié du livre pour que Bosch reçoive la fameuse vidéo de sa fille, et là enfin tout s'accélère, et j'avoue qu'à ce moment je commençais enfin à me réconcilier avec ma lecture. Pas de temps mort durant cette partie, tout s'enchaîne, les actions se succèdent.

Seulement voilà, là encore je ressors insatisfaite, car cette partie du livre, bien que rythmée et efficace, est assez invraisemblable: Harry Bosch réussit tout ce qu'il entreprend, retrouve sa fille avec une facilité déconcertante, il déchiffre sans mal les indices qu'il trouve sur son passage... Sur ce coup, Harry Bosch, c'est un peu McGyver: avec un trombone, il fait un tracteur... Bref, trop de facilité tue la facilité!

Niveau personnages, j'ai (heureusement) aimé Harry Bosch, même si j'ai eu l'impression d'avoir encore un "vieux" flic désabusé en guise de héros. J'avoue ne pas avoir lu les autres titres mettant en scène ce personnage, donc je ne peux pas dire si c'est l'atmosphère de ce roman qui m'a donné cette impression, ou si Harry est vraiment comme ça.
J'ai aimé son côté papa-en-apprentissage, ses difficultés avec sa fille Maddie, qu'au fond il connaît très peu, ses relations tendues avec sa femme Eleanor. J'ai aimé aussi son côté "d'abord je cogne et après je pose les questions", bah oui j'aime bien les types qui foncent dans le tas ^^

J'ai apprécié le personnage d'Eleanor, j'aurais aimé qu'elle soit plus fouillée, que ses relations avec Bosch soient plus approfondies. Mais il faut dire aussi que Les neuf dragons est le 15è tome d'une série consacrée à Bosch, donc il faudrait sûrement que je lise les 14 autres pour en apprendre un peu plus en ce qui concerne ces deux-là ^^
Maddie est une jeune fille attachante, une ado un peu paumée, comme on peut tous l'être à cet âge. Elle fait des erreurs, certaines ont des conséquences plus dramatiques que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai apprécié ce personnage, avec ses failles et ses faiblesses.

J'ai tout de même apprécié la fin, qui rehausse un peu l'ensemble: c'est bien trouvé, même si à la lecture de certains détails on pouvait se douter de la tournure que pendraient certains évènements. J'avais deviné la vérité à propos de Maddie, mais pas de l'épicier chinois, et ça a été une bonne surprise.

En bref, une lecture dont j'attendais beaucoup (trop?), mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable...
Lien : http://2.bp.blogspot.com/-WF..
Commenter  J’apprécie          90
Dans ce roman policier de Connelly, son personnage Harry Bosch est confronté à une enquête sur le meurtre d'un épicier chinois. Très vite, Harry est plongé malgré lui en plein coeur des Triades. le vieil homme a-t-il été tué pour de l'argent ou une autre raison ?
A peine son investigation commencée, qu'il reçoit des menaces téléphonique. Notamment une vidéo de sa fille qui a été enlevée à Hong Kong. Harry prends donc le premier vol pour l'Asie afin de retrouver sa fille et la mettre en sécurité.
Le livre est sympa à lire avec une intrigue intéressante bien que peux originale et parfois même fantaisiste.
Je ne peux pas dire que ce livre m'ait passionné. Je l'ai lu et je suis un peu déçu donc je ne le recommanderais pas.
Commenter  J’apprécie          80
Troisième livre reçu pour le Prix Seuil Policiers : Les Neuf Dragons sont « une enquête de Harry Bosch », le héros récurrent de Michael Connelly, comme nous en avise la couverture. J'ai lu plusieurs romans de cette série : ils sont assez réalistes et presque toujours efficaces (certains plus que d'autres, comme le Poète ou Les Égouts de Los Angeles). Toutefois, je n'ai plus retrouvé le même élan dans les plus récents que dans les premiers – ou faut-il penser que mes goûts ont évolué et/ou que je me suis lassée ? C'est donc avec un espoir mêlé de doute que j'entame ce nouvel opus.

le roman démarre par une banale intervention sur un meurtre dans un magasin de spiritueux du quartier chinois : M. Li a été abattu de trois balles, a priori lors d'un braquage. Une fois sur place, Bosch - dont l'équipier brille par son absence - doit demander l'aide de l'Unité des crimes asiatiques, notamment pour interroger la femme et les enfants du vieil homme.
Accompagné - à contrecoeur - de l'inspecteur Chu, il oriente son enquête vers le racket opéré par la triade du Couteau de la Bravoure. Les deux policiers arrêtent rapidement un suspect mais celui-ci se refuse obstinément à parler.
À ce moment, la situation bascule. Après un coup de fil menaçant, Harry reçoit une vidéo sur son téléphone portable : sa fille de 13 ans, Madeline, qui vit à Hong Kong avec sa mère, est attachée et bâillonnée dans une pièce sombre… Pour Bosch, c'est clairement une mise en garde de la triade, l'injonction de laisser tomber l'affaire Li et de relâcher le suspect.
Pas aussi vieillissant qu'on pourrait s'y attendre, il prend le premier avion pour Hong Kong afin de retrouver sa fille (et accessoirement de boucler son enquête).
Mais les choses ne vont pas se passer simplement et c'est un véritable cauchemar qui commence…

L'écriture est efficace, rythmée, et même trop rythmée : les actions sont incessantes, très détaillées - comme pour pallier une intrigue faiblarde -, ne laissant que très peu de place à la réflexion, au travail d'enquête. Résultat, on se contente du minimum syndical pour la psychologie, tout restant assez superficiel. Quant aux situations, elles sont plus que rocambolesques et souvent archétypales. À l'image de Bosch qui est devenu la caricature de lui-même.
Comme son personnage fétiche, Connelly semble s'essouffler en essayant de changer la donne, et offre davantage un scénario énergique (et pourtant poussif!) qu'un bon polar. Dommage.



Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
Ce n'est pas un grand Connelly. Se dévore sans problème mais on attend en vain ce qui va en faire un titre original. Et il se révèle plutôt un livre de transition qui permet, comme dans les feuilletons de la télévision, de supprimer un personnage et d'en déplacer un autre. Rien de plus.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai ouvert mon premier Connelly suite à quelques chaudes recommandations.
Bon. C'est un polar, un vrai. Une caricature de flic (celui qui donne tout à son boulot), une enquête (qui patine au départ, bien sûr), quelques coups de feu (mais pas beaucoup de sang).
En clair, le travail est accompli, la livraison conforme.
Seulement voilà, il y manque une patte personnelle, une "signature" dans le style, le petit truc inattendu qui déconcerte et aiguise l'excitation.
De mon point de vue donc, du lisse, du linéaire ... trop.
Commenter  J’apprécie          52




Lecteurs (1950) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *}