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3,49

sur 623 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sachant que quelqu'un sur ce site attend ma critique avec l'impatience du loup guettant le passage du petit chaperon rouge portant son panier de galettes pur beurre et son petit pot de crème garantit sans OGM, c'est avec les yeux rivés dans mon dos que je la rédige.

Pourtant, je signale d'entrée de jeu que je lui colle trois étoiles (non, pas me frapper !) car le roman de Connelly m'a fait passer un bon moment de lecture, même s'il a quelques défauts.

En ayant lu, dans les critique, des vertes et des pas mûres, ayant pouffé de rire devant ce jeu de mot magistral de lehane-fan : "Après un Poète ahurissant, un Pouet retentissant !", j'ouvris ce livre avec une sorte d'appréhension, tel un contrôleur fiscal ouvrant une boîte en carton, expédiée anonymement et qui fait "tic-tac".

Surtout que j'eus à subir quelques pressions lors de ma lecture, et quand je dis "pression", je ne parle pas de pichet de bière !

Entrons dans le vif du sujet : le récit commence donc avec le vendeur de liqueur que j'avais vu dans "L'envol des anges" que je venais de reposer.

Pas de bol, il ne me vendra pas du whisky frelaté puisqu'il vient de se prendre trois bastos dans le thorax.

Non, pas de doute, c'est un meurtre et pas un suicide. le visage n'ayant pas été touché, il s'agit d'une exécution, pas d'une vengeance.

Une ch'tite enquête banale, quoi ? On pourrait le croire...

Si ce n'était que le mort, quand il ne l'était pas tout à fait, a ingéré une douille, sauvegardant ainsi une preuve (vous y penseriez, vous ? Moi non, je n'écrirais même pas son nom au mur). Sans parler du fait que la victime se faisait racketter par les triades, payant même pour le magasin de son fils.

Enfin, ce qui, pour nous, est considéré comme du "racket", pour les Chinois, c'est comme payer ses impôts... J'vous dis pas la tronche des contrôleurs des impôts ! Vaut mieux pas déclarer des notes de frais bidon.

Ok, les mecs, c'est votre droit de considérer ce racket comme une aumône faite aux Triades. Autres lieux, autres moeurs.

Le livre nous éclairera aussi quelque peu sur les moeurs, étranges à nos yeux, de ce grand pays démocratique qu'est la Chine (tousse, tousse).

Pour les conditions de la femme, on repassera ! Les filles étant appréciées dans une famille pour leur côté "fais la vaisselle, Cendrillon, n'oublie pas l'aspirateur, Cendrillon"... Bref, de la main-d'oeuvre plus que bon marché. Nous en avons un brillant exemple avec la fille du mort.

Mais je m'égare...

Voilà donc notre Harry (Bosch, pas le prince homonyme qui se promène cul nu !) qui enquête et renifle les pistes avec la ferveur d'un chien de race Saint-Hubert sur la piste d'un bifteck saignant. C'est Bosch qui découvre le racket, heu, pardon, le "paiement au Trésor chinois" et il démarre au quart de tour sur la piste toute fraiche.

Là, je me suis posée quelques questions, dont une : pourquoi tuer la poule aux oeufs d'or ?? Un mec qui raque toutes les semaines, ça se chouchoute, non ? Vous le flingueriez, vous ? Moi, non. Mais bon, qui suis-je, moi, lectrice, pour juger une enquête ? le collecteur local avait peut-être une toute autre raison de refroidir son généreux donateur.

Alors que Harry se débat, non pas avec une femme (comme le prince du même nom), mais avec son enquête, j'ouvre grand mes yeux en le découvrant papa !

Oui, bon, ça va, j'ai passé bon nombre de romans et dans le dernier lu, sa femme se faisait la malle ("L'envol des anges", mais ça concerne pas le départ sa femme le titre du roman).

Ici, treize ans se sont passés et il nous la joue "papa cool" et sa gamine ne rêve que de venir vivre à L.A.

Bref, Harry est dans son enquête, se méfiant de tout le monde, surtout du flic traducteur, pestant sur son collègue qui file à la pointeuse avant l'heure...

Notre inspecteur tend son filet et voilà ti pas que l'on kidnappe sa fille, peu de temps après que "mister collecteur d'impôt", le suspect appartenant à une triade, fusse arrêté à l'aéroport.

Saloperie de triades qui veulent faire capoter l'enquête ! Et Harry voir rouge, plus rouge que le drapeau des communistes.

Attention aux spoiler que je pourrais laisser passer !

Petite question : heu, on trucide un bête marchand de liqueurs, on arrête un bête membre des triades et bardaf, sa fille cachée à Hong-Kong se fait enlever ?

Comment la triade a-t-elle eu connaissance de son existence ? Dû au fait que papa avait envoyé les tatoo du mort et que cela cachait un secret caché ? Huum, louche.

Là, j'ai suivi la piste des triades uniquement parce que je collais aux basques de Harry, mais j'avoue que je n'y croyais pas trop.

Que l'auteur m'entraîne sur une fausse piste, je veux bien, je suis pour, mais que Bosch coure devant moi, la truffe au vent, je reste dubitative.

Les émotions nous font réagir bêtement, certes. Sherlock Holmes le lui aurait même dit que les émotions étaient mauvaises, faussant tout le raisonnement.

Je m'excuse pour ces petits apartés, mais il fallait que j'en parle sinon ma critique n'aurait pas été correcte. Cela fait partie des quelques petits défauts du livre.

Si jusque là l'histoire se déroulait à un bon train de sénateur, sans être trop rapide, mais plaisant, il va s'accélérer quand Harry rencontrera, non pas Sally, mais Hong-Kong (qui n'est pas un grand singe).

Ah là, il met le paquet, le Harry ! (et je ne parle toujours pas du prince homonyme qui a mis le paquet, lui aussi). Waw, ça pulse à mort le rythme du récit.

Sacré Jack Bauer, va ! Aidé de son ex-femme et du nouveau Jules de sa femme, ils vont tout faire pour la retrouver, aidé juste par les photos tirées de la vidéo de sa fille, quand la caméra a basculé, révélant des choses qui lui feront trouver l'endroit.

Semant des cadavres dans son sillage, dépeuplant un peu la Chine, Harry va commettre une erreur fort grave : négligeant les conseils du Julos de sa femme, il oubliera les règles en vigueur qui font qu'il vaut mieux éviter d'étaler son fric devant certains...

Et, comme le disait un humoriste de chez nous "Bardaf, c'est l'embardée !". Une erreur que Harry paiera cash, mais c'est une autre personne qui douillera. Là, mon petit Harry, je ne te reconnais pas.

Poursuivant sa route, ne reculant devant rien, notre pétillant quinquagénaire, dopé à l'EPO, va mettre les gaz pour retrouver sa fille vivante. Jack Bauer, je vous le disais.

Les cadavres se ramassent toujours à la pelle, la course est haletante, les balles sifflent à vos oreilles et, là où la Poste met péniblement 48 heures pour vous livrer une lettre "Prior" (au plus tôt et je vise la Belgique), Harry ne mettra que 39 heures pour récupérer sa mouflette.

A peine de retour à L.A, le voilà qu'il repart sur l'enquête.

Quelques révélations plus loin (je m'y attendais, ayant compris qu'il ne fallait pas chercher trop loin), Harry boucle son enquête.

Là où je croyais en avoir fini, la claque sur mon nez est arrivée et je me la suis prise sans m'y attendre.

Certes, j'avais bien flairé une entourloupe, mais pas celle-là ! Franchement, il n'y a plus de jeunesse, ma bonne dame !

En résumé, malgré ses défauts et le billet un peu ironique que je viens de rédiger, je n'ai pas de regret à avoir de ma lecture.

"Neuf dragons" n'est pas le roman du siècle (normal, il n'est pas terminé), ce n'est pas non plus le roman policier de l'année, mais c'était le roman du jour et il m'a bien diverti.

J'avais une longueur d'avance sur Harry dans l'enquête, ce qui n'est pas négligeable, j'ai passé un bon moment et j'ai eu mon étonnement final, ma claque sur le bout du nez.

What else ? "Le poète" était un roman hors norme, un festin, un repas gastronomique et il est toujours difficile pour un auteur de refaire pareil. Je ferai donc avec le plat du jour...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Un Connely nettement moins bon que les précédents.
Une enquête assez banale commence à Los Angeles. le suspect se profile rapidement, trop rapidement.
Mais ce coup là, la petite frappe appartient à une triade chinoise et évidemment, ce que Bosch redoutait arrive….
Prétexte à un long développement, l'enquête va passer par Hong-Kong et prendre une tournure curieuse.
Nous comprenons rapidement que l'on s'égare ; nous sommes dans une toute autre histoire.
Et puis une fois l'affaire chinoise réglée, retour à Los Angeles et à nos premiers petits moutons.
Peu d'originalité dans le recueil des indices ; des coups de hasard trop nombreux, mis à part une douille de balle retrouvée pas du tout où l'on aurait pu s'y attendre et qui met un peu de peps.

Bien sûr nous ne sommes pas dans de l'eau de rose, mais j'ai regretté le peu de sentiments imprégnant le roman.
La mort y est traitée froidement sans que rien n'émeuve personne. L'ex-femme de Bosch, dont il est encore amoureux, est tuée près de lui, mais sa mort ne semble guère le bouleverser, pas plus qu'elle ne trouble son nouveau compagnon d'ailleurs
Seul l'amour paternel de Bosch dépasse tout. Il dégomme tout le monde animé par cette seule rage de sauver sa fille.

Un roman qui se lit très bien mais un peu moins structuré et authentique, sur lequel il ne faudrait pas fonder son opinion concernant Michael Connely et son inspecteur fétiche
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Un Connelly en petite forme...

Le mois dernier , j'avais dégusté " le Poete " plus qu'enthousiaste , j'ai refermé ces " Neufs Dragons " déçu...Nom d'un petit scarabée !
Le bouquin se lit plutot bien mais est véritablement sans grande surprise , quid de l'originalité ? C'est de façon tres lineaire que je l'ai parcouru dans le vain espoir qu'à un moment donné , quelque chose allait faire que j'allais m'y plonger corps et ame , en apnée ( 12 sec 7 , record perso , qui dit mieux ? ) , tournant de plus en plus vite les pages afin de le refermer avec le sourire béat de celui qui vient de lire quelque chose d'exceptionnel en apprehendant deja la fadeur du suivant ne pouvant immanquablement soutenir la comparaison...
Jules Cesar a dit : j'ai reçu , j'ai lu , j'ai oubliu , moi itou..
J'ai trouvé que Connelly avait vraiment cédé à la facilité sur ce coup-là !
En voici quelques exemples puisque vous insistez...

_L'on retrouve l'ami Bosch tentant d'elucider le meurtre d'un commerçant d'origine asiatique , impliquant peut-etre les triades et comme de par hasard , l'on apprend que sa fille vivant , elle , à Hong-kong avec sa mere , aurait été enlevée au meme moment par ces meme triades afin d'inciter ce fin limier a lacher l'affaire...un peu gros !
-J'ai arreté de compter le nombre de fois ou l'on a cru sauvé Maddie et puis non...1 fois , ça va , puis le ressort psychologique a tendance à se réduire comme peau de chagrin par la suite...un peu gros !
-Et que dire de cette façon quasi miraculeuse de tomber sur un flingue alors que l'on se trouve planqué sous un lit en ayant la fine intuition de jouer avec son économiseur de portable...un peu gros !
-Et que dire itou du Diplodocus a poil ras..un peu gros également mais amplement justifié dans le cas présent d'autant plus qu'il n'en est absolument pas question ici..
Un récit donc linéaire qui débute par l'arrestation d'un suspect dans le cadre du commerçant assassiné ( ou suicidé mais bon , 3 balles dans le corps , le doute est permis..) pour se poursuivre à Hong-Kong a pourchasser les vilains kidnappeurs de sa fille adorée , aidé en cela par son ex et son nouveau jules , qui suite à cet épisode asiatique , deviendra certainement l'un de ses nouveaux amis sur facebook..pas rancunier le gars..
Alors bien sur , ça pétarade quelque peu , le sang gicle à droite à gauche , mais le tout est poussif , désespérement prévisible..J'ai pourtant éssayé de m'enthousiasmer , de m'auto-persuader que le bouquin etait une vieille loco ( voire un vieux dragon , ça crache un dragon alors neuf ! ) qui n'allait pas tarder a se transformer en TGV mais rien n'y a fait , le train est resté en gare ou peu s'en faut..Le plaisir de lecture également...
Leger sursaut final en apprenant que la petite fille à son papa serait possiblement à l'origine d'une blagounette aux conséquences familiales dévastatrices et irrémédiables , n'en jetez plus , la coupe est pleine ! Petite coquinette va !
Le final ou l'on decouvre la nature humaine et son indicible cruauté paracheve ce récit sans saveur...un comble pour une enquete au pays du soleil levant !

Paradoxalement , des trois romans reçus dans le cadre du jury policier ( que je remercie au passage ainsi que les éditions du Seuil ) , c'est ce Connelly que je sentais comme le plus prometteur , je m'ai trompé , mon flair légendaire etant apparemment toujours anesthésié par ce rhume des foins tenace...atchouuumm...bardonnez-boi..
Ce Connelly est "juste" bon alors qu'on le sait capable du meilleur..
Apres un Poete ahurissant , un Pouet retentissant !
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Harry Bosch est appelé dans le quartier chinois où un paisible marchand a été assassiné.
Le policier soupçonne tout de suite un membre des Triades chinoises, cette organisation qui protège les commerçants en échange d'une forte somme versée régulièrement.
Et la caméra du magasin montre un échange de la main à la main.
Mais Harry est stoppé net dans son enquête quand il reçoit un message vidéo montrant sa fille, qui habite Hong-Kong avec sa mère, prisonnière de malfaiteurs.
Contre l'avis de sa hiérarchie, il part à Hong-Kong.

Voilà un Connelly classique et efficace.
L'enquête à Hong-Kong change du périmètre de Los Angeles auquel on est habitué avec Bosch, et bien que ce soit dépaysant, je trouve que ce n'est pas vraiment convaincant (trop de coïncidences…)
Mais le rythme est là, le suspense et l'indéfectible Harry aussi, alors on suit avec plaisir :-)
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Cette enquête de Bosch débute par le meurtre d'un vieil épicier chinois, assassiné de trois balles dans sa boutique. Très vite, notre policier va se retrouver à enquêter sur les triades, arrêtant l'homme qui rackettait régulièrement la victime.
Une affaire assez routinière pour notre agent du LAPD, jusqu'à ce qu'il reçoive un message sur son portable en provenance de sa fille qui vit à Hong-Kong et qui vient d'être enlevée par les membres d'un groupe mafieux local.
Rien de très original dans cette aventure d'Harry Bosch: un plat réchauffé ou autrement dit des ficelles connues pour quiconque côtoie le polar. Connelly étoffe l'histoire personnelle de son personnage avec cette fille qu'il va finir par avoir avec lui à temps plein, mais les péripéties sont, il me semble, soit trop prévisibles, soit quelque peu forcées.
Et côté psychologie, surtout celle de notre cher et attachant Bosch, cela ne vole pas très haut et manque sérieusement d'épaisseur.
Bref, on ne tient pas ici un roman indispensable de Connelly.
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Dans les séries policières américaines, ce n'est pas tellement l'intrigue qui me passionne, mais les aventures personnelles des héros et leur façon de procéder pour résoudre avec acharnement  et intuition les énigmes. Cette nouvelle aventure d'Harry Bosch se déroule dans la communauté chinoise de Los Angeles, et plus particulièrement dans le monde des triades.
A l'origine, l'assassinat du tenancier d'une boutique de spiritueux, abattu derrière son comptoir de trois balles dans le torse. Bosch tient un suspect qui pratique le racket sur cette boutique.  Mais il est bientôt soumis à des menaces, il doit laisser tomber le suspect qu'il a appréhendé avant qu'il ne quitte le territoire sous peine de graves conséquences. Et d'autre part, sa fille de 13 ans, qui vit à Hong Kong avec sa mère, Eleanor Wish, vient d'être enlevée.
Harry Bosch se précipite à Hong Kong pour la ramener saine et sauve : il va connaître la journée la plus longue et la plus mouvementée de sa vie : avec le décalage horaire est-ouest, ce dimanche en Asie va durer 39 heures et être jalonné de cadavres.
Bosch est prêt à tout affronter pour sauver Maddie, cette enfant dont il n'a découvert l'existence que quatre ans après sa naissance. Si son rôle de père est improvisé, son sens de la responsabilité est total.  Avec Eleanor – qu'Harry n'a jamais cessé d'aimer -  et Sun Yee, le nouveau compagnon de celle-ci, ils partent à la recherche de la petite à partir d'une image vidéo incertaine, à travers les quartiers grouillants de touristes de Hong Kong, ses centres commerciaux, les ruelles, les tours, de Kowloon aux restaurants de bord de mer et aux quais du port. C'est une recherche haletante, sur un secteur où le simple port d'arme est très lourdement sanctionné, avec si peu d'indices, dans un pays et une langue indéchiffrable, avec en toile de fond, les listes interminables de riches chinois candidats aux greffes d'organes… La quête initiée à L.A. au sein d'une famille de commerçants chinois se transfère en Chine. Elle sera fructueuse, mais le prix à payer dévastateur.
Cet épisode est particulièrement bien construit, rigoureusement résolu tout en prenant en compte les extraordinaires circonlocutions de la procédure criminelle et des garanties des suspects appréhendés, et, finalement mis au point à partir d'un mobile répugnant. Et les risques pris par Bosch sortent allègrement de la norme autorisée.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Fan inconditionnelle de Michael Connelly et bien sûr de l'inspecteur Harry, je deviens exigeante au fil du temps. Bon, pas de grosse déception en vue (j'attends quand même le prochain avec impatience), même si l'auteur nous avait habitué à mieux. Peut-être un petit coup de mou pour Bosch, que l'on voit réagir en tant que père ?
A la fin, je me suis quand même dit "Tout ça pour ça", autrement dit : tous ces meurtres ,qui nous emmènent jusqu'à Hong-Kong, pour une histoire de famille et une plaisanterie de gamine. Beaucoup trop de petits détails et de concours de circonstances un peu "tirés par les cheveux" tout au long de cette course contre la montre.
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J'adore les thrillers de Michael Connelly et notamment les aventures de Harry Bosch mais je dois avouer que celui-ci m'a déçu : peu de rebondissements, d'action et dénué de sentiments.

Mr Li propriétaire d'une boutique de vin et spiritueux a été assassiné dans son magasin. Harry Bosch se voit confier l'enquête : dès les premiers instants, il ne crois pas en la thèse du bracage. Les indices ne coïncident pas. Lorsqu'il découvre que Mr Li payait une triade chaque semaine, il est persuadé que le meurtre est lié. Mais peut-on s'attaquer en toute impunité à une triade chinoise ?
Lorsqu'il reçoit une vidéo de sa fille de 13 ans kidnappée, Harry Bosch ne se pose pas de questions et saute dans l'avion pour Hong-Kong, où elle vit avec sa mère depuis de nombreuses années... mais tout ne se passe pas toujours comme prévu et il va le découvrir à ses risques et périls.

Michael Connelly nous a habitué à des intrigues palpitantes avec suspens, rebondissements et course contre-la-montre effrénée. Dans Les Neufs Dragons, je n'ai pas été emballée dès l'intrigue : un meurtre, une triade chinoise et un kidnapping : du déjà vu. Côté Harry Bosch, idem. Je le retrouvais après un long moment avec grand plaisir mais finalement pas grand-chose à en tirer : un événement marquant va survenir mais celui-ci est juste survolé, quid de l'aspect psychologique, de l'impact ?
Le point positif est tout de même de le retrouver dans un autre registre, en tant que papa cette fois. Et le kidnapping de sa fille de 13 ans va le mener à foncer à Hong Kong pour la sauver.
La fin est intéressante bien que peu développée mais ça laisse sur une touche qui donne envie de lire le suivant.

Un thriller plaisant mais qui ne me laissera pas une trace indélébile parmi mes lectures...
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Un bon livre mais j'apprécie moins cette habitude que les auteurs de polars ont parfois d'inclure des membres de la famille. Par contre dans ce cas, l'histoire est parfaitement liée. Harry est dans tous ses états et avec raison. Il ira très loin pour aider sa fille. C'est un très bon divertissement avec une touche d'exotisme, mais pas le meilleur des M Connely pour moi.
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Polar
Et on retrouve Harry Bosch dans une enquête de meurtre : celui d'un boutiquier chinois. Vengeance ou racket d'une Triade chinoise ? Bosch en fait une affaire d'honneur, surtout que les temps sont calmes. Après l'arrestation d'un suspect chinois, il reçoit des menaces anonymes pour qu'il laisse tomber l'affaire et ensuite une vidéo de sa fille Madeline qui vit avec sa mère à Hong Kong. Elle a été kidnappée et l'appelle au secours. C'en est trop il part pour tenter de sauver sa fille de 13 ans et pour la ramener à Los Angeles mais il y a des erreurs qui se paient cher, très cher ! Polar pas très original qui doit néanmoins son intérêt aux relations père-fille. Connelly fatiguerait-il ? Plaisant, sans plus !

Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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