Sur un mauvais adieu

Insomnie.

Tracassé par les deux enquêtes en parallèle.

Il était 1:00 hier et après un combat de 2 heures, je me suis remis à la tâche: je devais compléter ce bouquin.

Vers 3:30, après avoir tourné la dernière page, je me suis endormi du repos du juste, car Harry veille sur moi.

Harry, c'est le meilleur. Il a l'ADN du flic.
Il sera de retour et c'est une excellente nouvelle... ou pas ... pour le crime de L.A.

Harry Bosch a désormais deux casquettes, inspecteur au département de police de San Fernando (Californie) et détective privé. Deux casquettes qui vont le conduire à mener de front - et avec grand succès - deux enquêtes.
En tant que détective il est embauché par un vieil homme milliardaire, Whitney Vance, qui, à la veille de mourir, lui demande de retrouver un éventuel héritier qu'il aurait eu d'un amour de jeunesse. Occasion pour Harry de remonter le temps, de se replonger dans la guerre du Vietnam et de raviver ses souvenirs…

D'une hécatombe à l'autre, notre inspecteur est sur les traces d'un violeur en série qui sévit auprès de jeunes latino-américaines utilisant dans chaque cas un mode opératoire identique. Il est aidé dans son enquête par sa fidèle adjointe hispanophone, Bella Lourdes, qui ne va pas tarder à devenir la proie de ce terrible prédateur…
Bref, deux enquêtes chargées, deux défis qui vont demander tout son sang-froid à notre policier et les miracles des analyses de l'ADN pour les mener à bien.

Michael Connelly nous fait revivre un pan de l'histoire américaine, nous entrainant sur les traces de ces jeunes soldats oubliés et nous plonge dans l'ambiance du Los Angeles contemporain, très contrastée. Même si ses scénarios sont parfois un peu alambiqués, on finit par s'y retrouver et savourer la presque happy-end !
Lu en anglais dans la collection Yes you can ! de Harrap's, très accessible avec un niveau moyen ! The Wrong Side of Goodbye…

Depuis quelques années, j'attends avec moins d'impatience le Connelly annuel. Ses romans se font moins prenants, moins denses. Les tout derniers (Mariachi Plaza et Jusqu'à l'impensable) ont toutefois un peu redressé la barre.

Harry Bosch est désormais à la retraite. Mais Bosch a dans son ADN tout ce qui fait un flic : la recherche de la vérité, la volonté de défendre les victimes, l'opiniâtreté… Il ne peut pas s'arrêter et accepte un job (non payé) d'inspecteur auxiliaire dans la banlieue de Los Angeles à San Fernando. Une petite ville calme, mais qui a connu quelques affaires non résolues. Bosch en se plongeant dans les dossiers y découvre un violeur en série, le Screen Cutter. Le vétéran va croiser tous les indices.
Son nouveau job lui en laissant le temps, il accepte en parallèle de tenter de retrouver un éventuel héritier abandonné dans les années cinquante par un vieillard, milliardaire de l'aviation. A partir de minces indications données par le riche homme d'affaires proche de la mort, Harry va devoir retrouver la jeune latina qui frayait à l'époque avec celui qui n'était alors qu'un étudiant ingénieur.

Connelly construit un livre gigogne, avec deux enquêtes menées en même temps. Dans les deux cas, le caractère indépendant de Bosch le met en porte-à-faux avec son supérieur immédiat à San Fernando et avec la société de sécurité employée par le milliardaire. Ayant récupéré une plaque d'officier de police, il doit désormais gérer l'usage qu'il fait des bases de données police pour ses enquêtes privées et avancer en jouant sur les deux tableaux. Bosch a souvent flirté avec les limites, mais là il doit outrepasser certaines règles déontologiques pour réussir à avancer. Pour remonter vers le violeur en série, il va trouver du soutien avec Bella Lourdes, l'inspectrice locale en charge des crimes ; tandis que pour gérer les conséquences de l'affaire d'héritage il va se tourner vers son demi-frère Mickey Haller, l'avocat qui travaille dans un bureau ambulant installé dans sa Lincoln.

Le démarrage est assez lent, en partie à cause du fait que l'environnement professionnel de Bosch a changé, ce qui nécessite des explications sur ses nouvelles relations professionnelles. Comme souvent avec Connelly, le rythme décolle tardivement, Bosch emmagasinant des informations qui lui seront utiles plus tard. La deuxième moitié du livre retourne aux fondamentaux de la série, une progression continue vers la vérité, et ce fait addictive. le rouleau compresseur Bosch est lancé et ira au bout des enquêtes, c'est certain.

Connelly aurait peut être du mettre Bosch à la retraite plus tôt, pour le relancer sur de nouveaux terrains, comme il fait avec réussite sur cet épisode.

Encore une aventure de l'inspecteur Harry Bosch, qui, bien que retraité du LAPD (conflit ouvert avec sa hiérarchie à l'appui) rend des services au SFPD (pour San Fernando, la vallée avoisinante).

Et une fois de plus, encore et encore, voici une histoire rondement menée, bien pensée, bien écrite, du suspense, des rebondissements, et on s'attache terriblement à Harry Bosch, on voudrait être copain avec lui, et que demande le peuple ?

Michael Connelly rules pis c'est tout ^^

Avec ce roman policier, je découvrais Michael Connelly, dont j'entendais parler depuis longtemps.
Bon, le livre ne m'a pas déplu, il se lit bien, l'intrigue se tient, mais il manquait pour moi un petit supplément d'âme... Peut-être ne suis-je plus, tout simplement, à une période de ma vie où je peux me passionner pour un polar, je ne sais.
J'ai été un peu gênée par quelques maladresses de traduction, qui m'ont rendu le style moins fluide.
Sur le fond, rien de révolutionnaire, une trame classique de roman policier, avec un dénouement logique.
Pour les vrais amateurs du genre, j'imagine ?

Le risque de s'avouer déçu après chaque livraison de Michael Connelly est relativement faible et Sur un mauvais adieu ne déroge pas à cette règle quasi intangible. le romancier connait son affaire, sait comment agencer un suspense et faire en sorte de distiller moult rebondissements. S'y ajoute une documentation fouillée et la présence d'un personnage aussi emblématique que Bosch, suffisamment rebelle, malgré son âge, pour susciter des inimitiés y compris parmi ses confrères de la police. Sur un mauvais adieu est construit autour de deux enquêtes, qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre, et l'une des forces du livre est la manière fluide et rouée dont Connelly les traite respectivement, semblant en privilégier une avant de revenir à l'autre, en ajoutant, quand c'est nécessaire, un élément humain qui relance l'intérêt. Pas question de résoudre un meurtre cette fois-ci, Bosch s'attelle à découvrir un violeur récidiviste, d'une part, et à résoudre une question de paternité et d'héritage, d'autre part. Avec cette dernière, il replonge d'ailleurs dans les affres de la guerre du Vietnam, dont on sait oh combien elle hante le personnage favori de Connelly. D'autres ingrédients contribuent à relever la bonne sauce, notamment les relations de Bosch avec sa fille et l'intervention courte mais marquante de son demi-frère avocat, Mickey Haller. Un livre solide et d'une efficacité redoutable qui ne décevra pas les nombreux fans de Connelly.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..

Pas mal trouvé comme énigme quoique pas neuf, d'autres s'y sont essayés avec des bonheurs divers.
Bon l'écriture est fidèle et curieusement la deuxième énigme prend le pas sur la première, ce qui rend finalement l'histoire intéressante surtout vers la fin ou une surprise nous attend.
J'ai bien aimé ce polar quoique je m'attendais à plus de violence au niveau de l'intrigue annoncée.
Cela reste un chouette bouquin pour les vacances.
Un rien moins bien que d'habitude venant de cet auteur que j'apprécie.
Donc comme lecteur je mets 3,5 pour cette fois.

A la fin de "Jusqu'à l'impensable" je me posais deux questions Harry va-t-il :
- continuer à enquêter pour son demi-frère "s'y habituer allait lui de mander quelque effort".
- tomber amoureux "vous faites de la moto ? .....on en fera tous les deux."

A la lecture de cet ouvrage il semble qu'ils n'ont pas fait de moto tous les deux :'(

En effet Harry vit seul, enfin sans compagne. Heureusement sa fille, étudiante en psychologie, ne réside pas trop loin. Il peut la retrouver pour déjeuner ou dîner de temps en temps.

Bosch est contacté par un riche industriel, célibataire et âgé. Ce vieux monsieur se souvient que dans sa jeunesse il avait été amoureux d'une jeune fille qu'il avait mise enceinte. Celle-ci n'étant pas de son milieu, son père avait mis fin à cette aventure. Avant de mourir il voulait savoir si l'enfant était né, ce qu'il était devenu, et le cas échéant en faire son héritier. Même si cette demande était entourée du plus grand secret, les membres de son conseil d'administration semblaient au courant et cela ne faisait pas du tout leur affaire.

Bosch, le retraité, ne travaille plus pour le LAPD. Il travaille pour la petite ville de San Fernando, à titre bénévole. Son travail consiste à reprendre les affaires d'agression sexuelles, de coup et blessures graves et de fusillades ne tombant pas sous le coup des délais de prescription. Une affaire l'occupe principalement celle du "Screen Cutter".

Bosch peut exercer, à côté de ce travail, une activité personnelle rémunérée sous la condition de ne pas utiliser ni son badge ni son statut de policier pour résoudre ses affaires privées.

Et voilà notre policier retraité en charge de deux affaires importantes. Dans celle de recherche d'héritier il se fera assister par son demi-frère Haller. Quant à l'affaire du screen cutter un événement inattendu, la disparition de l'inspectrice Bella Lourdes, accéléra sa résolution.

Je ne vais pas résumer plus ces deux affaires afin de ne pas gâcher le plaisir des lecteurs !

Dans la série des Harry Bosch "sur un mauvais adieu " se situe parmi les très bons. Les deux enquêtes sont intéressantes, bien construites, le suspens garantie.
Connelly réussi à actualiser la personnalité de Bosch, l'adaptant au vieillissement et à la situation de retraité actif. Dans un petit passage, vers la fin du roman, il laisse entendre que son héros serait est un peu dépassé par les nouvelles méthodes de filature.

Lu dans le cadre du pioche dans ma PAL de 11/2018 par Didilit que je remercie.
J'adore Michaël Connelly mais il ne laisse pas le choix, dans ses lectures il faut rester concentré. Ce ne sont pas des lectures détentes.
Là j'ai eu la bonne surprise de retrouver l'inspecteur Harry Bosch et son demi-frère Mickey Haller. Comme je ne lis pas les livres de Connelly dans l'ordre, j'ai loupé quelques détails les concernant mais ça ne m'a pas empêché de suivre l'essentiel de l'histoire. Ce qui me surprend donc à la fin de ce roman, c'est d'avoir justement l'impression d'avoir loupé un chapitre.
Harry Bosch poursuit, notamment, un sérial violeur et d'un seul coup, Connelly choisit de nous dévoiler son nom, sans qu'il nous ait auparavant donné aucun élément sur lui !
L'enquête n'en reste pas moins passionnante et il arrive encore à me surprendre, mais je suis un peu frustrée.

Lire un roman de Michael Connelly, c'est avoir l'assurance de passer un bon moment avec son héros récurrent Harry Bosch.
Ce fut le cas avec ce volume. Harry Bosch est censé partir à la retraite mais il n'arrive pas à lâcher son métier, comme il le dit : "quand on est flic, on a ça en soi, c'est pour la vie". du coup, il travaille à la fois comme détective privé et à la fois comme flic à mi-temps dans une ville proche de chez lui au service des "cold cases". Il va donc avoir non pas une mais deux affaires à résoudre.
Un vieil homme, milliardaire, prend contact avec lui car, se sentant proche de la mort, il aimerait savoir s'il a des héritiers "de sang". Il va remonter le passé du vieillard, se retrouver confronté à la guerre du Vietnam qu'il a fait également et va devoir se protéger des proches du vieillard, intéressés par sa fortune. Il doit donc agir dans la plus grande discrétion.
Parallèlement à cette enquête, il contribue à retrouver "le violeur à la moustiquaire" qui sévit depuis des années.
Aucune des deux enquêtes n'est simple et sans risque. Pas de temps mort, un bon suspens. le personnage principal reste sympathique, j'aime bien aussi la relation avec sa fille qui est maintenant en fac.
Un bon moment de lecture. Vivement le prochain !