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sur 608 notes
Pour la première fois de sa vie, Mickey Haller va plaider pour l'accusation et demander de l'aide à son demi-frère Harry Bosch, ainsi qu'à son ex-femme, Maggie McPherson, substitut du procureur. Notre trio, composé de deux avocats et d'un inspecteur, a pour mission de prouver pour la seconde fois la culpabilité d'un homme dans une affaire de meurtre. Pour la seconde fois ? Oui, vous avez bien lu. Vingt-quatre ans auparavant, Jason Jessup était condamné pour l'homicide volontaire d'une petite fille et c'est grâce à la nouvelle technologie qu'il va pouvoir demander à être rejugé. En effet, à l'époque, on ne pouvait pas faire de test ADN approfondi et c'est celui d'une autre personne qui a été détecté sur la robe de la victime. Parce que la culpabilité de Jason Jessup ne fait aucun doute, Mickey Haller accepte l'affaire. Alors, il se retrouve de l'autre côté de l'allée, face à ses anciens confrères de la défense qui ne vont pas lui faire de cadeau. Jason Jessup est-il coupable ou innocent ? S'agit-il d'un coup monté ? Ce qui était une affaire facile à mener se transforme en un imbroglio de pistes à remonter et de témoins à dénicher. Sans compter les agissements étranges de l'accusé…

Connelly réunit deux de ses héros récurrents, Bosch et Haller, dans une intrigue qui alterne entre le roman judiciaire et celle du polar pur. Sa description minutieuse des arcanes de la justice est passionnante même si parfois elle peut être inutilement détaillée, sa science du suspense dans le prétoire, d'une efficacité intacte, mais elles n'atteignent jamais l'intensité des investigations de l'inspecteur Harry. Dès que Bosch se confronte au mal, dès qu'on sent peser sur lui le souffle du danger, le récit devient palpitant. On est tenu en haleine jusqu'aux dernières pages, pourtant un peu trop rapidement expédiées à mon goût. Malgré cela, c'est du bon Connelly : dialogues percutants, personnages toujours aussi forts, construction narrative très bien rythmée. Les fans de l'auteur ne seront pas déçus et ce sera une excellente manière de le découvrir pour les autres.
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Je ne me lasse pas de ce personnage, Mickey Haller, l'avocat à la Lincoln, et, cette fois, quelle idée lumineuse de Connelly de le faire passer de l'autre côté de l'allée du prétoire, là où se situe l'accusation, le ministère public.
On retrouve Bosch en enquêteur et Maggie, son ex femme, comme adjointe.
L'intérêt de ce livre réside dans le procès et son approche mais aussi la vision que peut avoir un avocat de la défense propulsé de l'autre côté du miroir, car c'est là le fond du problème. Comment se comporter quand on n'y connait rien ou presque. If faut dire qu'au fil du temps Connelly commence à avoir ses repères et s'il s'entoure de spécialistes, le résultat est plus que probant d'autant que comme aux échecs, Haller est le plus habilité à parer les coups de l'adversaire.
La volte-face n'est pas due à ce changement radical de la façon de travailler de Haller mais à un témoignage où Bosch aidera le ministère public par un coup fameux tiré du film le parrain en faisant apparaître un témoin muet qui déstabilisera un témoin de la défense s'apprêtant à trahir le serment prêté et commettre un faux témoignage.
Haller sur un coup de dé fait libérer l'accusé sans caution, juste sur parole et il s'en mordra les doigts par la suite, car l'homme, Jessup, est dangereux et il le démontrera à la fin du roman qui se termine aussi mal que possible.
Toute la machine juridique américaine est ici parfaitement rendue et, pour les profanes, suffisamment explicite pour que l'on ne perde pas le fil de l'histoire noyé dans des procédures aussi inexplicables que compliquées.
Personnages bien campés, un zeste de vie privée, enquête bien menée, intrigue à rebondissement, tellement qu'à un moment j'ai douté (comme Bosch), écriture svelte et posée, bref du Connelly des grands jours, d'où un régal pour ses inconditionnels dont je fais partie.
Je regrette, cependant, que le polar bien qu'ayant acquis, maintenant ses lettres de noblesse semble demeurer aux yeux de certains éditeurs un art mineur de la littérature à tel point de négliger la traduction. Sans parler de coquilles, il y a des zones d'ombre et phrases ne voulant rien dire. C'est vrai aussi que les correcteurs ont, depuis belle lurette, disparu des salles d'édition. Trop cher, sûrement.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les polars s'arrêtent souvent au moment où le criminel est fait prisonnier par le détective héroïque. Mais qu'est-ce qui se passe ensuite? Pour le savoir, ce Connelly nous propose un cheminement dans les méandres du système judiciaire américain.

Le personnage principal est donc Mike Haller, celui qui réalise une volte-face, lui qui était habituellement un avocat de la défense pour les criminels. Bien au fait de toutes les roueries juridiques utilisées par la défense, Haller pourra prévoir les tactiques de son opposant dans un contexte ou l'élection d'un procureur met une pression politique supplémentaire. Ce genre de situation me semble une particularité américaine, car au Canada les juristes et les chefs de police ne sont pas élus (je ne suis pas sûre de ce qu'il en est exactement dans les différents pays européens).

Si l'inspecteur Bosch a cédé la vedette à son demi-frère, il demeure présent pour le seconder, une information utile aux fans qui se demandent ce qui lui arrive après les tueries des « Neufs dragons ». On y retrouve aussi l'ex-femme de Haller, les filles, la vieille amie de Bosch, etc.

Élément supplémentaire de la psychologie des personnages, la perception publique et le dilemme moral des avocats qui défendent les coupables de crimes affreux. Pour une fois, Mike Haller peut avoir l'approbation de sa fille qui a du mal à comprendre qu'on passe sa vie à protéger des méchants.

Un bon Connelly si les tactiques juridiques ne vous rebutent pas trop…
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Je me suis lancé dans un énième Michael Connelly. On me l'a prêté, je ne savais pas s'il allait mettre en vedette l'inspecteur Harry Bosch, l'avocat de la défense Michael Haller ou bien un personnage tout autre. Eh bien, Volte-face réunit les deux protagonistes fétiches de l'auteur. Il faut dire que les deux travaillent à Los Angeles pendant sensiblement la même période, même que leur chemin s'est croisé de temps à autre. Habituellement, il ne s'agit que d'une mention, voire d'une apparition. Mais, cette fois-ci, ils se partagent la vedette équitablement.

Michael Haller reçoit une proposition intéressante : mener une affaire à titre de procureur contre un type accusé de meurtre une vingtaine d'années plus tôt mais que de éléments inédits poussent à demander un nouveau procès. Haller, ce grand défenseur des causes perdues, va passer de l'autre côté de la barre. Pour ce faire, il s'allie Harry Bosch (qui mène toujours aussi efficacement ses enquête mais dont on découvre un aspect plus personnel) ainsi que sa féroce ex-femme Maggie McPherson pour l'assister en cour. Petite réunion de famille? C'est vraiment l'équipe du tonnerre !

J'ai trouvé le début un peu lent et long. Il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de superflu, je pense que j'ai lu trop de romans policiers ces derniers temps alors je me lasse rapidement des enquêtes. Mon intérêt s'est ravivé lors des préparatifs au procès (la recherche des témoins-clés, le choix des jurés, etc.). Mais j'ai commencé à prendre goût réellement pendant le procès lui-même. Les tactiques des avocats de la défense étaient astucieuses mais je prenais un plaisir certain à voir les procureurs les déjouer. À partir de là, j'étais tenu en haleine.

Puisque Bosch et Haller sont les héros de ce roman, je ne m'attendais à rien d'autre qu'à leur succès, de plus en plus évident alors que le roman tirait sur sa fin. Toutefois, Michael Connelly a réussi à me surprendre avec un dénouement complètement inattendu. du moins, moi, je ne l'ai pas vu venir. C'était magistral !
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Le côté enquête n'est pas très emballant et sa résolution plutôt décevante, mais la partie juridique que l'auteur maîtrise en revanche parfaitement fonctionne du tonnerre. En bref, un Bosch très moyen et un bon Haller passant cette fois-ci du coté de l'accusation. le point positif de cet opus est le rapprochement des demi-frères enfin officialisé, promettant de bons moments pour la suite.
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Beaucoup de suspense dans ce roman qui entremêle habilement les coups d théâtre d'un polar riche en émotion avec ceux d'un procès dans lequel tout ne semble qu'habiles manipulations de l'accusation et de la défense.La justice peine à être rendue car elle dépend complètement de l'habileté(voire de la rouerie) des avocats en présence .Edifiant!!!
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Si vous souhaitez connaitre tous les méandres de la justice américaine et voir jusqu'où les avocats peuvent pousser le vice, ce polar est fait pour vous.
Malheureusement pour moi, l'inspecteur Harry Bosch n'en est pas le héros principal (même s'il y joue un rôle important). Cela a d'ailleurs gêné ma lecture car lorsque le récit était à la première personne, il me fallait un temps d'adaptation avant d'intégrer que ce n' était pas lui qui parlait mais l'avocat Mickey Haller, erreur explicable encore plus par le fait que chacun deux a une fille et qu'ils y font souvent référence.
J'ai quand même eu le plaisir de retrouver des personnages précédemment rencontrés dans l'oeuvre de Connelly : Haller, précédemment cité, célèbre avocat de la défense (ici, passé de l'autre côté de la barrière) et Rachel Walling, profileuse au FBI.
Encore une fois, mon sentiment a été partagé : j' ai eu parfois du mal à lâcher ce livre tout en trouvant à d'autres moments que ce procès était un peu barbant et souvent basé uniquement sur les talents d'orateurs des avocats américains (reflets réels de la réalité?).
Grande fan de Connelly, j'avoue que je préfère ses premiers polars (Les Égouts de Los Angeles, La Glace Noire, etc). J'espère quand même qu'il y aura une suite car cette fin plutôt tarabiscotée m'a laissée sur la mienne (de faim) !
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Un roman policier au titre juste !

Le roman est toujours est en mouvements ponctués d'accélérations pour pimenter l'attrait du lecteur qui a envie de lire plus vite et tourner les pages plus rapidement.

Les personnages aux différentes mentalités et perception de la vie ont tous de l'intérêt. Les personnages secondaires ont un rôle intéressant dans l'histoire. aucune fausse note dans le choix de leurs interactions tout le long de l'histoire.

Pas fan de romans américains, Konelly m'a intéressée tant par le déroulé de son histoire, la construction très synthétique du roman que par la qualité de son écriture.

Un livre qui fait se lit comme on regarde un film à suspsens. D'ailleurs, certains matin je me demandais si j'avais lu l'histoire ou si j'avais regardé un film à la télé. En effet, les descriptions sont très vivantes et le livre se lit vraiment comme une histoire.

Très séduite, je lirai un second roman pour savoir si celui-ci avait un saveur particulière ou s'il s'agit d'un réel talent de l'auteur.
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Avant de lire ce livre, je ne connaissais Michael CONNELLY que de nom, n'ayant jusqu'alors jamais passé le cap d'ouvrir un de ces livres ; je dis donc un grand « merci » aux éditions « le Livre de Poche » et Babelio pour m'avoir permis de lire Volte-Face lors de l'opération Masse Critique.

Ne connaissant donc pas les héros récurrents de ses autres livres, je découvre donc Mickey Haller, avocat de la défense qui se voit proposer avec assez d'insistance de jouer, pour un ‘one-shot', le rôle d'un procureur freelance dans une affaire qui va faire parler d'elle.
En effet, après avoir passé 24 ans en prison suite à sa condamnation pour le meurtre de Melissa Landy une fillette de 12 ans, Jason Jessup demande à être rejugé au vu des progrès techniques qui ont été faits et qui ont permis de retrouver une trace ADN qui n'était pas à lui.
Après (quand même) quelques hésitations, Haller accepte de représenter « le peuple » contre Jessup.
Il va alors s'entourer d'une équipe de choc : son ex-femme Maggie McPherson (surnommée Maggie McFierce en raison de sa ‘férocité' face aux accusés), et surtout son demi-frère et inspecteur de police Harry Bosch.

Dans une succession de chapitres alternant une narration à la première personne lorsque l'on suit Mickey Haller, et une narration à la troisième personne lorsque l'on suit Harry Bosch, Michael CONNELLY réussit à nous faire suivre pas à pas les différentes étapes de l'enquête et du procès.
Si Haller, Bosch et McPherson sont persuadés dès le début de la culpabilité de Jessup, ce dernier est prêt à tout pour prouver qu'il n'est qu'une victime condamnée à tort 24 ans auparavant.

Mais où se situe vraiment la vérité ? Car il est vrai que les preuves apportées par les nouvelles analyses ADN sont troublantes… Jessup serait-il vraiment innocent ?
Et la façon dont s'est déroulée l'enquête à l'époque est-elle vraiment irréprochable.
C'est ce que vont devoir trouver nos héros. Et en 24 ans il s'en est passé des choses.

Quoi qu'on pense de Jessup on peut dire que c'est un personnage fort et énigmatique, et l'on ne peut pas y rester indifférent. Quand il retrouve la liberté (relative certes) il adopte un comportement trouble. Et l'on aura envie de savoir ce qu'il fait vraiment, quel est son vrai but.
Son opposition avec Harry Bosch est flagrante, on voit bien que les deux hommes sont de part et d'autre de la barrière de la loi. Les moments où Bosch le suit et le surveille sont très bien décrits et on se sent vraiment à ses côtés, car au fond nous-aussi avons envie de découvrir qui est vraiment Jessup, et surtout ce qu'il fait la nuit… bien loin de l'image de l'homme heureux ayant retrouvé la liberté qu'il donne aux médias le jour.

Ce dernier est d'ailleurs bien aidé par son avocat, Clive Royce, dit « l'Astucieux ».
Les joutes dans et hors prétoire auxquelles se livrent Royce et Haller sont bien retranscrites, on s'y croirait vraiment.
Etant une grande fan de tout ce qui a trait au droit, j'ai vraiment adoré être aux premières loges de tout ce qui touche à ce second procès de Jessup, de la préparation du procès, aux recherches qui ont lieu, aux témoins, aux choix des jurés, aux petits coups bas que se donnent mutuellement les avocats…
Je ne sais pas si tout se passe exactement comme cela dans la réalité du système judiciaire américain, mais en tous cas j'aime me plonger dans ce monde « à part », qui parfois peut paraître bien compliqué et opaque pour les néophytes ; mais Michael CONNELLY réussit quand même à donner du rythme et du suspens à tout ce côté juridique et judiciaire, sans le rendre barbant et soporifique.

Les chapitres étant tous datés et indiquant l'heure, l'auteur donne un rythme précis à toute son histoire, et on se rend compte de l'urgence qu'il y a dans cette affaire.
On oublie parfois le côté morbide et sordide du meurtre de la petite Melissa Landy, tellement on ressent la pression qu'il y a sur Bosch et les forces de police en place pour trouver de quoi inculper Jessup ; mais aussi sur Haller qui doit faire avec les règles de droit en place, mais aussi avec les manoeuvres de l'accusation, avec la façon dont le juge Breitman veut mener ce procès dans SA cour et aussi avec le procureur en place qui a un peu envoyé Haller « en terre inconnue ».

J'ai tout de même un petit bémol, j'ai été un peu « dérangée » dans ma lecture par la répétition de certains mots ou expressions. Je ne sais pas si c'est du fait seul du traducteur, mais je pense que trouver des synonymes est possible et éviterait de rendre le récit un peu « lourd » (par exemple la répétition du verbe ‘cornaquer'… que je trouve assez moche comme terme au passage…)
J'ai aussi ‘sourit' quand il est fait mention de la série « Lost », qui devient seulement « Les Disparus » dans la traduction… est-ce un problème de citer le nom correct d'une série télé ? En tant que fan de Lost ça m'a quand même un peu gênée aussi, même si ça n'a pas gâché ma lecture ! ;)

En tous cas j'ai aimé rencontrer Mickey Haller, Harry Bosch, et les suivre. J'ai regretté de ne pas les avoir connu dans leurs aventures précédentes, parce que j'aurai aimé mieux comprendre leur passif ensemble. J'espère avoir la chance de lire leurs première aventures, car ce tome-ci m'a plus que satisfaite !
Une fois arrivée à la fin j'avais envie d'avoir une suite car franchement on reste un peu « en plan » et l'on se dit que toute cette histoire ne peut pas se finir simplement comme cela !


En bref, je conseillerai ce roman à ceux qui veulent suivre un procès, à la fois du côté policier et du côté juridique.
Le mécanisme est bien huilé, on sent que l'auteur maîtrise son sujet, qu'il use à bon escient de la terminologie adaptée sans rendre les choses ennuyeuses pour autant.
Les oppositions qu'il fait naître entre les personnages-clés sont efficaces, et les caractères qui s'affrontent que ça soit sur le terrain ou dans la cour de justice sont tellement forts que l'on ne peut que les suivre avec intérêt et se demander quelle sera l'issue du procès…
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J'adore Michaël Connelly et dans ce roman il nous offre ses deux héros qui travaillent sur la même affaire et qu'il va traiter de la même manière, Mickey Haller et Hieronymus (Harry) Bosch.
Mickey Haller qui pour une fois sera invité à jouer de l'autre côté du couloir dans la salle du tribunal, soit pour l'accusation. Il choisira pour le seconder son ex-femme et mère de sa fille, Maggie McPherson et comme enquêteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD, cher aux fans de Connelly.
Son rôle sera de tout faire pour que l'accusé qui a déjà fait 24 ans de prison pour le meurtre d'une petite fille, y retourne.
Ce qui change dans ce roman, c'est que l'on part avec une affaire de meurtre qui a déjà été jugée et l'accusé condamné et je me suis demandée ou Michaël Connelly voulait m'amener.
Toutefois, comme tout le temps, il arrive à me captiver par l'histoire et par ses personnages sans me lasser.
Il décrit très bien les fonctionnements de la justice Américaine et on se croirait presque dans le tribunal ou membre du jury !
Le suspense reste entier, la fin est loin de ce à quoi je m'attendais.
Je reste malgré tout sur ma faim à cause de la dernière trouvaille de Bosch qui appelle une réponse à défaut d'une suite.
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