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Les enquêtes de Charlie Parker tome 13 sur 17
EAN : 9782266262033
512 pages
Pocket (10/03/2016)
3.9/5   83 notes
Résumé :
Avec sa vieille église, ses habitants riches et discrets, la petite ville de Prosperous, dans le Maine, a toujours suscité l’envie. Mais son harmonie est fragile et l’arrivée de Charlie Parker – qui enquête sur la disparition d’une jeune héroïnomane – ébranle la communauté tout entière. Prosperous est prête au pire pour cacher ses secrets car, cette année encore, elle doit s’acquitter d’une certaine dette…
Charlie Parker doit mourir pour que Prosperous surviv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Et me revoilà avec le 12ème roman d'une de mes séries "thrillers fantastiques" préférées. (L'autre étant les Pendergast de Preston et Child). J'ai déjà relu les deux séries une fois, et qui me connait sait que ça n'arrive quasiment jamais que je relise mes livres.
Cela faisait longtemps, trop longtemps que je n'avais pas retrouvé Charlie Parker, l'anti-héros héros quand même tout cassé, et il m'a manqué.

Alors le plaisir des retrouvailles a été à la mesure du manque. Mais commençons par le commencement.

Je ne le dirai semble-t-il JAMAIS ASSEZ : IL FAUT LIRE LES "Charlie Parker" dans l'ordre chronologique de ses aventures, du 1 jusqu'au 13 maintenant, pour avoir la pleine mesure du talent de l'auteur. Je ne sais pas s'il avait pensé à tout ce qu'il mettrait dans cette série dès le départ, mais il se trouve qu'elle est pleine d'intrigues et de ramifications fantastiques que peu d'auteurs arrivent à injecter pleinement dans leurs livres. J'en ai rêvé, Connolly l'a fait.

Et on sent qu'on s'approche de la fin, dans ce tome-ci. Si chaque tome nous montre une enquête différente, toutes sont liées par une toile inextricable de causes et conséquences aux portées plus profondes que ce que certains personnages de la série en voient (notamment les agents "officiels" de police et du FBI...).

Mon homme et moi adorons cette série. Avec un risque, ici aussi. Celui d'être déçus par la fin, bien évidemment. En tous les cas nous n'avons pas été déçus par ce tome-ci, qui est fouillé, très bien documenté (Connolly s'inspire toujours de lieux, de sectes ayant existé... il faut lire ses postfaces.), historiquement passionnant en plus d'être un pages-turner haletant.

On retrouve en plus à la fois Charlie Parker et mes personnages "secondaires principaux" adorés, Louis et Angel, tueurs à gages gays et qui, étrangement, apportent humour et légèreté à l'ambiance, tout en étant complètement cinglés.

La fin de ce tome est un feu d'artifice, que d'aucuns trouveront peut-être un peu exagéré, mais perso, j'adore les auteurs qui ont les c****** d'aller jusqu'au bout du bout de leur idée !

Bref, j'adore cette série ! Mais si vous vous y mettez, commencez par le commencement ! A savoir "Tout ce meurt"...
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C'est toujours avec un énorme plaisir que je retrouve John Connolly à l'occasion de la parution d'un nouveau roman.
J'ai une affection toute particulière pour cet écrivain que j'ai chroniqué à plusieurs reprises depuis 5 ans, qui manie avec une certaine maestria l'art de l'intrigue conjugué à celui de l'illusion.
Car John Connolly fait partie de ces auteurs insaisissables, qui jusqu'au bout parviennent à duper leurs lecteurs avec des faux-semblants, courtisant souvent l'univers fantastique sans jamais véritablement concrétiser sous sa plume, ce flirt en un mariage des genres.

Avec « Sous l'emprise des ombres » nous retrouvons Charlie Parker le personnage fétiche de l'auteur. S'il n'est pas nécessaire d'avoir lu ses précédents livres pour s'aventurer dans celui-ci, je ne peux que vous en recommander toutefois la lecture, ne serait-ce que pour découvrir l'univers si particulier de cet écrivain et assister à l'évolution de ce personnage iconoclaste dans la littérature policière.

Dans ce nouveau roman tout commence par la mort d'un homme, celui d'un SDF. L'homme s'est suicidé. Or, peu de temps avant son geste ultime, celui-ci avait essayé de rentrer en contact avec Charlie Parker afin qu'il retrouve sa fille héroïnomane, partie semble-t-il pour Prosperus, une petite ville du Maine, et qui depuis ne lui avait plus donné de nouvelles.

Pour Parker la concordance des temps s'accorde mal. Pourquoi un homme passerait-il les dernières semaines de sa vie à accumuler un peu d'argent pour pouvoir se payer les services d'un détective si c'est finalement pour se balancer au bout d'une corde avant même d'avoir pu revoir sa fille ? Dans le quartier où tout le monde connaissait Jude pour sa générosité et sa détermination, son suicide reste d'ailleurs incompréhensible.

Parker va donc prendre l'affaire à son compte car l'autopsie du SDF va rapidement confirmer les soupçons qui pèsent sur cette mort aussi brutale qu'inexpliquée. Dès lors celui-ci n'aura plus le choix que de se rendre à Prosperus, sur les traces de cette jeune femme disparue et remonter le fil d'une histoire qui lui échappe encore.
dsdcLà-bas, c'est à un autre monde que Parker va se confronter. Celui d'une bien étrange communauté religieuse, descendante d'un groupe ayant fui l'Angleterre et ses persécutions au siècle dernier. Une communauté qui vit en totale autarcie, dont les croyances en un dieu païen entretiennent la méfiance des bourgades alentours, avec lesquelles d'ailleurs ils n'ont que peu de contacts.
Sur place, personne ne semble se souvenir de cette jeune femme dont leur parle le détective, et c'est au mieux à l'indifférence et à la méfiance, au pire à la défiance agressive que se heurte Parker, à commencer par celle du shérif des lieux.

Pourtant, dans la ville voisine, les langues se délient plus facilement, et notamment celle de Euclid Danes, qui voue une haine farouche aux habitants de Prosperus, qu'il considère comme une secte malfaisante.

C'est lui qui va donner à Parker les éléments nécessaires qui vont le mettre définitivement sur la piste de la vérité. Mais celui-ci va être semé d'embuches, et les morts vont commencer à croiser son chemin.

Un livre de John Connolly n'est jamais un roman ordinaire. Si l'intrigue semble au départ des plus classiques, celle-ci prend très vite une tournure qui surprend toujours le lecteur, y compris celui rôdé à l'univers de l'auteur.

Et c'est souvent à des êtres maléfiques, à des forces hors du commun que l'auteur met son personnage en confrontation.

« Sous l'emprise des ombres » n'échappe pas à la règle, avec sa galerie de portraits particulièrement sombres des habitants de cette petite communauté qui vit en autarcie sous la poigne sévère d'une matriarche décidée à la tête de son Conseil, à préserver jalousement leurs coutumes d'un autre âge, dont le sacrifice humain semble être le fondement.

Au-delà de l'intrigue du roman c'est dans une dimension plus large de lutte constante entre le Bien et le Mal que s'inscrit l'action de Parker. Un Mal qui prend un visage diffèrent à chacune de ses aventures, dont chaque roman est la pièce d'un ensemble unique qui donne une oeuvre romanesque remarquable de maîtrise et d'efficacité.
Encore une fois John Connolly fait entendre sa voix singulière d'auteur irlandais, pétris de l'univers féerique et fantastique de son pays, qu'il sait si brillamment mélanger au noir de sa plume pour nous offrir un roman encore une fois passionnant à lire.
Lien : http://www.passion-polar.com/
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RÉSUMÉ:"Avec sa vieille église, ses habitants riches et discrets, la petite ville de Prosperous, dans le Maine, a toujours suscité l'envie. Mais son harmonie est fragile et l'arrivée de Charlie Parker – qui enquête sur la disparition d'une jeune héroïnomane – ébranle la communauté tout entière. Prosperous est prête au pire pour cacher ses secrets car, cette année encore, elle doit s'acquitter d'une certaine dette…
Charlie Parker doit mourir pour que Prosperous survive."

MON AVIS: Charlie Parker est le personnage phare des romans de John Connoly et je dois dire que j'ai un faible pour ce détective privé. Et pas seulement pur lui mais aussi pour ses amis Louis et Angel, deux hommes peu recommandables mais d'une fidélité sans faille.
Cette fois encore Charlie emprunte un chemin dangereux car la ville de Prosperous et ses habitants vont défendre avec acharnement ce qui fait la prospérité de la communauté depuis des siècles. Et la vie de Charlie ne tiendra plus qu'à un fil.
Si j'aime ces romans en particulier où apparaît le détective Parker c'est aussi pour leur coté occulte, cette atmosphère trouble où les fantômes qui hantent Charlie laissent leur empreintes et ici le sauvent et l guident.
Une bonne histoire de dieu païen, de sacrifice, de loyauté et de vengeance.

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L'enfer et la fureur visitent une petite ville appelée Prosperous, et le secret qu'elle cache sous ses ruines. . .

Les citoyens de Prosperous, une petite ville de l'État du Maine, ont été chanceux. Au fil des ans, la ville et ses habitants ont prospéré. Mais lorsque la mort d'un homme sans abri et la disparition de sa fille amènent le détective Charlie Parker en ville, des secrets risquent de faire surface. Parker pourra-t-il découvrir la vérité sur les ténèbres de Prosperous ou finira-t-il comme beaucoup d'autres avant lui?

Connolly ouvre le douzième volet de sa célèbre série Charlie Parker avec éclat. Tout au long du roman, Connolly se déplace entre Parker et quelques personnalités de l'autorité de Prosperous, ce qui crée un rythme rapide qui ne ralentit pas tant que le livre n'est pas terminé.

Connolly aborde, outre ses thèmes de prédilection habituels, un aspect intéressant dans cette oeuvre qui est l'attention que le livre porte sur les sans-abri et les refuges pour femmes, et comment Charlie Parker semble en quelque sorte être leur champion.
M. Connolly écrit un livre passionnant et dérangeant qui interroge également sur les conditions sociales et la place que chacun leur accorde.

Si la première moitié du livre est un peu lente, elle en définit la deuxième avec une description perspicace et tendue de la vie, des pensées et des actions de toutes les personnes impliquées dans une histoire.

En tant que fan de cette série, j'ai certainement obtenu une histoire passionnante sur le prix que les femmes / hommes sont prêts à payer pour leur bonheur et leur tranquillité d'esprit.

John Connolly est pour moi l'un des écrivains les plus intéressant de notre époque et à quiconque veut lire ce livre, je ne peux offrir qu'un seul conseil : commencez par le premier roman de la série et suivez le héro jusqu'à cette publication. Vous ne serez pas déçu. En fait, vous pourriez même vous sentir happé comme un petit poisson accroché à un gros hameçon.
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Peut être est-ce le fait que ce soit le 12ème de la série et qu'il faut avoir lu les autres tomes avant mais toujours est-il que la fin de la lecture de ce roman me laisse perplexe.

Les personnages sont intéressants(peut être que pour certains leurs passé est décrit dans les tomes précédents), l'histoire aussi mais la fin me laisse un sentiment de baclé.



Bref, une lecture certes agréable mais qui n'est pas un coup de coeur et qui ne me laisse qu'un sentiment d'inachevé.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Si les flics vous trouvent en train de dormir dans la rue, ils vous embarquent. Quand vous avez de la chance, ils vous déposent dans un centre d'accueil, mais s'il n'y a plus de lits ni de matelas disponibles, vous passez la nuit à essayer de trouver le sommeil sur une chaise en plastique dans un bureau éclairé au néon, où il est interdit d'éteindre les lumières à cause des lois anti-incendie. Alors, vous retournez dans la rue, parce que là, au moins, vous pouvez vous allonger dans l'obscurité et, avec un peu de chance, dormir. Chaque jour est le même que le précédent, et chaque joue vous devenez un peu plus vieux, vous vous épuisez un peu plus.
Et parfois, vous vous souvenez de celui que vous étiez. Un môme qui jouait avec d'autres mômes. Qui avait un père et une mère. Qui voulait devenir pompier, ou astronaute, ou ingénieur ferroviaire. Vous aviez un mari. Vous aviez une femme. Vous étiez aimé. Vous n'auriez jamais imaginé finir comme ça.
Vous vous recroquevillez dans l'obscurité et vous attendez que la mort vous délivre un dernier baiser, qu'elle vous souhaite finalement une bonne et heureuse nuit.
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Chaque ville a son emmerdeur patenté. Le rôle est équitablement partagé entre les sexes, mais le profil et l'âge sont assez récurrents : minimum 40 ans, mais souvent plus âgé, célibataire ou marié à quelqu'un qui se pâme d'admiration pour lui ou qui rêve de lui faire la peau. Quand il y a une réunion, il est là. Quand il y a du changement dans l'air, il est contre. Quand vous dites noir, il dit blanc. Quand vous admettez que c'est blanc, il rétorque qu'il a changé d'avis. Il a rarement siégé en position d'élu et s'il l'a fait, personne n'a jamais été assez dingue pour le réélire. Dans la vie, il s'est donné pour mission de n'être le pigeon de personne, et il tient à ce qu'un maximum de personnes le sachent. A cause de lui., les choses se font plus lentement. Parfois, elles ne se font pas du tout. A l'occasion, par inadvertance, ses actes peuvent avoir des conséquences positives, par exemple quand il s'oppose à quelque chose dont l'issue aurait été néfaste à la communauté, mais il n'a raison qu'à la manière d'une horloge cassée qui donne l'heure juste deux fois par jour.
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- Je me couche, dit Luke Joblin.
A soixante ans, il était le plus jeune des quatre, mais aussi le plus influent. Sa famille était dans l'immobilier depuis le jour où un homme des cavernes en avait regardé un autre en songeant : sa grotte est beaucoup plus grande que la mienne. Je me demande s'il compte déménager. Sinon, je le tue et je m'installe chez lui...
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Le Benny's était un restaurant plutôt qu'un bar, à condition d'avoir une définition un peu souple du mot "restaurant ". (...) Au mur, ,un tableau arborait des lettres et des chiffres en plastique pour présenter un menu dont les prix n'avaient probablement pas changé depuis la mort d'Elvis et dont les plats auraient largement contribué à le tuer s'il était venu s'asseoir dans le coin.
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Sans-abri, c'est un boulot à plein temps. Pauvre, c'est un boulot à plein temps. Voilà ce que ne comprennent pas les types qui déblatèrent sur les défavorisés et affirment qu'ils n'ont qu'à se trouver du boulot. Ils ont déjà un boulot, et ce boulot, c'est survivre.
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Invité du salon Quais du Polar à Lyon, John Connolly nous a parlé de son dernier roman, "Le Chant des dunes", la treizième aventure de Charlie Parker. En savoir plus : http://bit.ly/1WCrI3z
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