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Critique de urbanbike


Ouuuupps, reçu un courriel de rappel justifié pour cause de chronique non écrite. Aussi, je m'y colle ce matin.

La chronique de livres est souvent un exercice difficile dés qu'il s'agit d'évoquer un livre un poil en marge. J'ai reçu, il y a quelques semaines, un bouquin de science-fiction dans le cadre de l'opération Masse Critique de nos amis de Babelio. Je ne me souvenais pas avoir coche ce livre dans mes choix mais, bon, pourquoi pas ! C'est un genre que j'aime particulièrement avec des auteurs qui vont de Philip K. Dick (lu et relu) à Arthur C. Clarke et bien d'autres dont, en marge dans le domaine fantastique, Abraham Merritt, etc.

Bon. Me voilà face à un ovni de 176 pages, insuffisamment raboté par l'auteur, à l'histoire fort improbable dans le vrai sens du terme. N'est pas Barjavel qui veut.

C'est la rencontre avec des extra-terrestres (enfin, une première vague) qui débarquent par chez nous pour cause de panne de vaisseau, eux-mêmes chassés par d'autres extra-terrestres pour des raisons que vous retrouverez en filigrane dans vos manuels de catéchisme d'enfance (…si vous êtes passés par là et avez conservé quelques souvenirs…).

Le héros de cette histoire est un militaire qui arrive à traiter avec les deux vagues d'E-T, à comprendre les noirs desseins des premiers (…heureusement pour notre planète). S'en suit quelques scènes homériques, des séquences "fidélité des amitiés" d'antan, un premier rôle féminin un peu potiche, des relations viriles entre hommes d'action (on se déteste et on se découvre sous le feu de l'ennemi,…), des gentils E-T, de très méchants E-T, etc.

C'est inracontable, prosaïque, mené au pas de charge (bien chef, oui chef), pétri de convictions religieuses et se lit au troisième degré.
Je reste bon public même quand certains ouvrages me tombent des mains dès les premières phrases.

Car ce bouquin est un livre gentil, optimiste (trop, surtout vers la fin…!), farci de bons sentiments. Mais gentil, j'insiste car ce mode est en désuétude, avec cet happy end qui est à 10 000 lieux de mon cynisme habituel.

Bref, c'est cela que j'ai essentiellement retenu à défaut d'une histoire superbement ficelée et bourrée de rebondissements saisissants. Une curiosité qui passe comme la part de buche bourrative de notre enfance en cette journée de Noël.
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