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Philippe Neel (Traducteur)André Topia (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080706027
442 pages
Flammarion (04/01/1999)
4.18/5   34 notes
Résumé :
Razumov, brillant étudiant pour qui seul compte le travail, apprend avec indifférence le meurtre du Premier Ministre, par contre nouvelle qui enflamme ses camarades révolutionnaires. Il découvre que l'assassin s'est réfugié chez lui. Il hésite puis accepte d'aider cet homme, ancienne relation de faculté...
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Un chef d'oeuvre du roman psychologique.

Ayant pour notre part découvert l'oeuvre protéiforme de Joseph Conrad (né Teodor Josef Konrad Korzenioniowski en 1857 en Ukraine et de parents polonais, devenu citoyen brittanique dès 1886, disparu en 1924), embarquant par son "Heart of Darkness" [Au coeur des ténèbres, 1898-99], puis abordant son "Typhoon" [Typhon, 1903] puis nous déroutant par son volumineux "Under Western Eyes" [Sous les yeux de l'Occident, 1911], nous voila à nouveau plongés dans le clair-obscur d'une âme condamnée : celle de l'étudiant Kyrilo Sidorovitch Razumov, que le Destin vint chercher en sa pauvre chambre dans la nuit incertaine qui succéda à un attentat commis à l'encontre d'un dignitaire saint-petersbourgeois...

Inoubliables personnages de Victor Victorovitch Haldin (en "terroriste" halluciné... ), de ce K. S. Razumov "central" (presque l'envers "innocent" de l'étudiant criminel Raskolnikov du "Crime et châtiment de Fiodor Dostoievski), du Conseiller princier Mikulin, du Prince invisible, de la très pure Nathalie "Natalia" Hadin (soeur de l'exécuté), de sa mère détruite par le chagrin, de l'ivrogne Ziemianitch (ce "faux-traître" cocher qui se pendra dans son écurie), de Pierre Ivanovitch le théoricien exilé "féministe" ridicule fomenteur de complots, de la cadavérique Mme de S. (son égérie), de Julius Lespara l'intellectuel aux deux filles négligées, de l'ignoble Nikita "Necator" (bourreau et agent double physiquement répugnant), de Sophia Antonovna (agent de liaison à l'âme généreuse), de la pauvre Tekla à l'âme christique : toute une galerie fantastique... sans oublier le narrateur, ce vieux professeur d'anglais de "Natalia" l'exilée - confident et amoureux trouble de son élève.

Infiniment contrasté, "l'horizon des événements" (un St-Petersbourg ténébreux puis cette paisible Genève où veille ironiquement la statue de ce "bon" philosophe que fut J.-J. Rousseau) en devient hallucinant par la seule présence de ce méphitique Château Borel, hoffmannien, vide et délabré - surtout si totalement vide de bienveillance...

Infiniment sinueux, le "mouvement des âmes" : ces mouvements psychologiques du personnage central (l'étudiant devenant "complice puis traître malgré lui", à la Destinée terrifiante) mais aussi de quelques autres qui accompagnent notre principal protagoniste en son "passage de la ligne" pré-simenonien... Chez Conrad comme chez Simenon, on fonctionne en empathie : on ne juge pas l'âme qui se dévoile sous nos yeux.

Une lecture qui rendra enthousiaste tout amateur de Littérature : elle nous prépare - pour notre part - à explorer "The Shadow Line" [La Ligne d'ombre, 1917] qu'adapta au cinéma le polonais Andrzej Wajda...

Joseph CONRAD était un homme qui avait vécu avant d'écrire : son art littéraire pérenne n'a pas pris une ride. Il se "mérite", c'est sûr, et son style - que certains qualifieront de "lent" - nécessite en effet notre attention sans failles.

Et n'oubliez pas de découvrir (et imprimer très vite) les 2 remarquables analyses de nos amis babéliotes mercutio (son article-fleuve passionnant du 9 décembre 2016) et 5Arabella (son article enthousiaste du 28 juillet 2016) ci-après !
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L'édition de poche "Classiques GARNIER-FLAMMARION" (447 pages) est d'un prix très modique (10 euros) - l'ouvrage solide, d'une présentation très agréable, comprend une passionnante introduction d'André TOPIA (pages 7 à 36) ainsi qu'une riche partie bibliographique (actualisée en 2014) assurée par Victoire FEUILLEBOIS. Enfin, la traduction de l'anglais par Philippe NEEL est d'une sobriété remarquable, fidèle à la rythmique particulière et à la poétique sans effets du romancier.
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Sous les yeux de l'Occident se range dans les oeuvres dites politiques de Joseph Conrad, avec L'Agent secret, quelques nouvelles (L'Anarchiste, le Mouchard) et à un moindre degré Nostromo. Cette commode classification peut prêter à confusion; en effet, l'intention de l'auteur n'est pas de discuter la valeur ou la légitimité de telle ou telle cause, ni de défendre ou argumenter en faveur d'une position politique personnelle, encore moins de soutenir une thèse. Il n'est certes pas tendre avec les anarchistes mais, dans ses romans, les convictions politiques l'intéressent moins que la psychologie des êtres qui les expriment, qu'il place à dessein dans des circonstances exceptionnelles; le même mécanisme est mis en oeuvre dans la plupart de ses productions littéraires et si, dans les ouvrages cités plus haut, ces circonstances découlent directement d'activités politiques, dans Lord Jim par exemple, elles sont liées à un naufrage en mer et dans Au coeur des Ténèbres, à l'isolement dans la jungle du Congo.
In fine l'objet de prédilection de l'auteur est l'analyse de la capacité de l'homme à être - devenir- soi dans la dignité c'est-à-dire en dernier ressort, libre fût-ce mort.

Ici donc les circonstances sont la confrontation entre les milieux révolutionnaires et l'autocratie russe en 1904.
La Russie tsariste vit ses dernières année. A St Pétersbourg, l'étudiant Razoumov est impliqué malgré lui dans un assassinat politique; il doit fuir son pays et rejoint à Genève la diaspora révolutionnaire. Confronté pour la première fois de sa vie aux sentiments, il y mène son dernier combat d'être humain, farouchement indépendant et paradoxalement fragile.

Si je m'abstiens d'en dire plus, c'est par respect pour le travail d'orfèvre que représente la construction du roman au fil duquel Conrad fait émerger progressivement la personnalité de Razoumov, au fur et à mesure que celui-ci prend lui-même conscience de qui il est, exposé à l'implacable force d'écrasement des évènements extérieurs - le destin- auquel l'étudiant solitaire tente d'opposer son libre arbitre.

Avec la maturité, Conrad a épuré son style qui, sans rien perdre de sa capacité d'évocation, est plus direct, précis toujours, plus acéré ce qui est de circonstance dans cet univers glacé.
Il a mis beaucoup de soin et, comme à son habitude pris beaucoup de peine, pour justifier aux yeux de ses lecteurs, la logique de révélation des faits; il introduit à cette fin un narrateur, le si discret et soucieux des convenances professeur d'anglais dont l'autre fonction, non la moindre puisque d'une certaine façon elle vaut son titre au roman, est de viser à combler le fossé qui sépare les sensibilités occidentales et russes. Un autre Conrad, en quelque sorte; Conrad dont il convient, pour apprécier l'éventuelle pertinence du procédé, de considérer l'origine polonaise (elle serait aujourd'hui géographiquement ukrainienne) et l'histoire familiale.

La belle imagination créative et la finesse d'évocation souvent ironique de Conrad, s'agissant des caractères -une de ses marques de fabrique- atteint ici une sorte de sommet avec Razoumov (en russe, razoum signifie raison), environné d'une galaxie de satellites pensants: la soeur endeuillée Nathalia Haldine, le conseiller (flic) Mikouline, le leader étrangement féministe Pierre Ivanovitch, la passionaria quelque peu asexuée Sophia Antonovna et même chaque personnage de deuxième plan du microcosme de la diaspora réunie à Genève.

"Va pour toi, de ta terre, de ton enfantement, de la maison de ton père, vers la terre que je te ferai voir" dit IHVH à Abram dans la traduction de Chouraqui (Ge 12,1); ainsi pourrait dire à Razoumov le conseiller Mikouline, non sans un cynisme assassin. C'est aussi la mission que Conrad assigne à ses "héros" lorsqu'il les projette dans son espace temps littéraire, assurément non terre promise mais trou noir.
Etre soi quel qu'en soit le prix, s'atteindre ou se rejoindre au-delà des conséquences de ses errements en s'accommodant du destin, tel est le lot de Razoumov, comme de Jim ou de Nostromo.

Les multiples clins d'oeil verbaux à Raskolnikov et d'autres personnages et situations de Crime et Châtiment sont évidents quand pourtant presque tout diffère: personnalités, évènements, acception du destin et bien sûr partis pris littéraires respectifs; Dostoïevski étant dedans et assumant l'âme russe, Conrad se tenant dehors et prétendant nous la rendre un peu plus accessible.

A la sortie, c'est un peu comme si le sceptique et pudique Anglais , avec un clin d’œil moqueur et nous faisant crédit de clairvoyance, nous murmurait "maintenant, vous pouvez relire le Russe exalté".

On ne s'ennuie pas une seconde.
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SOUS LES YEUX D' OCCIDENT de JOSEPH CONRAD
L'histoire qui est racontée vient d'un document tenu par un russe, M. Razumov, étudiant en troisième année de philosophie à l'université de Petersbourg. le début relate l'assassinat d'un homme,M de P., Ministre d'état du Tsar aux larges pouvoirs qui traquait à travers le pays tout ce qui pouvait ressembler, vaguement, à la liberté. Deux bombes meurtrières mirent un terme à son activité ainsi qu'à la vie de nombreux passants. Victor Haldin, un des camarades d'école de Razumov passe le voir chez lui et lui déclare être l'auteur de l'attentat. Il lui demande d'aller prévenir un cocher de ses amis Zemianitch, pour un rendez vous nocturne afin qu'il puisse s'enfuir. Razumov est très surpris car ils se connaissent à peine. Victor dit avoir confiance en lui. Razumov va donc aller à la rencontre de Zemianitch, le trouve ivre et le frappe violemment. Énervé il va trouver le prince K. auquel on l'avait présenté précédemment et dénonce Victor. Dès lors la machine est lancée et Victor sera arrêté. La première partie du livre s'achève sur cette arrestation. Ensuite, on change de narrateur, de perspective, et on va suivre l'évolution de la vie, des pensées de Razumov.
Impossible de ne pas penser à Dostojevski, à Crime et Châtiment et à Raskolnikov. Comment Razumov va pouvoir vivre avec cette trahison, dévoré de remords, une analyse brillante de l'âme humaine qui si elle n'est peut-être pas au niveau de Dostojevski n'en est pas moins fascinante car Conrad va soigneusement emmêler l'intrigue à rendre Razumov fou.
Conrad n'aimait pas les russes, ça se sent dans les descriptions et les sentiments qu'il prête à ses héros, il ne leur fait pas de cadeaux. le titre choisi met également en lumière ce contraste qu'il voit entre un Occident libre et ouvert et un Orient embourbé dans une forme de médiocrité et de dictature. Conrad était polonais, on peut comprendre qu'il ait peu d'affinité avec ses voisins russes. Un roman passionnant.
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Dans lignée de "L'agent", Conrad livre un second excellent roman d'espionnage. Quelques années avant la révolution d'Octobre, des conspirateurs russes exilés se réunissent à Genève, dans un château à l'allure abandonnée. Parmi eux, le jeune étudiant Razoumov, que l'on acclame en raison de l'attentat meurtrier auquel il a participé à Moscou. Mais les apparences sont trompeuses ... L'histoire est contée par un professeur d'anglais, un "occidental", témoin du drame qui se noue. Grâce à une narration non linéaire, Conrad ne cesse d'opposer l'Occident à la Russie sur tous les plans : moral, logique, caractère et esprit. Lui-même Polonais, il affirme dans sa note d'auteur avoir cherché à demeurer objectif. Il y parvient peut-être grâce à sa galerie de personnages très crédibles, tous plus ou moins coupables, cyniques, à l'exception notable d'une jeune femme, Victoria Haldine. Si on retrouve des thèmes chers à Dostoïevski (le remord, l'autocratie, l'anarchisme), Joseph Conrad s'éloigne de l'auteur russe par son style ; plus distant, ironique, moins fiévreux. Un récit historique, violent et nuancé, bénéficiant de l'habituelle maîtrise de mon auteur favori, dans l'atmosphère morne d'une ville endormie. Conrad était vraiment un pionnier du genre, dont la modernité et les échos contemporains entretiennent une fascination intacte.

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Razoumov, un jeune étudiant aux origines incertaines, se retrouve, bien malgré lui, mêlé à un attentat contre un homme d'Etat russe, très impliqué dans des répressions contre les milieux révolutionnaires. Il se trouvera de ce fait en position délicate, entre la police tsariste et les milieux révolutionnaires, il doit faire des choix, politiques et moraux qui décideront de sa vie.

Un roman d'une très grande force et complexité. le contexte de l'époque est très bien rendu, les personnages sont décrits de façon magistrale. Conrad est d'une lucidité extrême, certains ont même voulu y voir du cynisme, il ne se fait aucune illusion ni sur le pouvoir tsariste, et il le connaît puisque lui même et sa famille en ont souffert (ils ont connus la déportation) ni sur les milieux révolutionnaires, ni surtout sur le type de monde que la prise du pouvoir par les révolutionnaires va faire surgir. Les idéalistes comme Victor Haldine et sa soeur seront forcement les premières victimes de ce nouveau pouvoir.

En fait Razoumov n'a pas vraiment le choix : soit il devient révolutionnaire, soit il devient mouchard, les deux étant parfaitement inacceptable pour lui. Conrad décrit un monde dans lequel la notion du choix fait par un individu est dérisoire, le monde est dominé par des systèmes, des appareils d'état, des idéologies, et l'individu est écrasé. Ou c'est un opportuniste qui ne recherche qu'un gain matériel, une position et il est prêt à tout pour l'obtenir.

C'est un roman finalement très désespéré et noir, mais terriblement juste, une lecture bouleversante, le dénouement est vraiment terrible, mais c'est en même temps un livre terriblement humain, qui pose énormément de questions importantes, et qui démontre à quel Conrad point était à même de comprendre le monde dans lequel il vivait ainsi que les évolutions à venir.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Dans une vraie révolution, ce ne sont pas les plus belles figures qui se montrent au premier plan. Une révolution violente appartient bien vite aux fanatiques étroits et aux hypocrites tyranniques. Après eux se montrent tous les prétentieux ratés intellectuels de l’époque. Ce sont les chefs et les meneurs. Notez que je ne parle pas des vulgaires coquins. Les natures scrupuleuses et justes, nobles et dévouées, les généreux et les intelligents peuvent mettre en branle le mouvement, mais ils sont vite dépassés : ils ne sont pas les chefs de la révolution, ils en sont les victimes, victimes du dégoût, du désenchantement, souvent du remords. Leurs espoirs hideusement trahis, la caricature de leur idéal, telle est la définition du succès révolutionnaire. Il y a eu des cœurs brisés par de tels succès, à la suite de chaque révolution…
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« Oui, je dois partir demain. Mes yeux sont ouverts enfin… et mes mains libres… Quant au reste… est-il un des nôtres qui puisse n’entendre pas le cri étouffé de notre profonde détresse ? Le monde, lui, peut bien s’en désintéresser… »
« Le monde s’aperçoit plutôt de la discordance de vos voix », dis-je. « Voilà ce qui l’intéresse. »
« C’est vrai ». Elle baissa la tête, en manière d’assentiment ; puis, après un instant d’hésitation : « Je dois vous avouer que je ne renoncerai jamais à attendre le jour où toute discorde s’apaisera. Songez seulement à l’aube d’un pareil jour ! C’en est fini de la tempête, des coups et des haines ; tout est paisible ; le soleil nouveau se lève, et unis enfin, les hommes las prennent conscience de la fin de leurs luttes et connaissent la tristesse de leur victoire ! Tant d’êtres ont péri pour le triomphe d’une idée ; tant de croyances les ont laissés en route… Ils se sentent seuls sur la terre, et se serrent les uns contre les autres. Oui ! il y aura bien des heures amères ! Mais l’angoisse finira par être submergée au fond des cœurs, sous les flots d’amour. »
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L'illogisme tient aux nécessités profondes de l'existence, à nos terreurs secrètes et à nos ambitions mal avouées, à notre foi en nous, à laquelle se mêle une secrète méfiance de nous-mêmes, à l'espoir que nous caressons et à l'appréhension des jours incertains.
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Je tourne, pour la centième fois, les pages du journal de M. Razumov je le mets de côté ; je prends ma plume… et ma plume, au moment d’écrire, hésite. Car le mot qui s’impose à elle, avec persistance, n’est autre que le mot « Cynisme ».
Et c’est bien en effet le terme caractéristique de l’autocratie comme de la rébellion russes. Dans son orgueil des nombres immenses, dans ses étranges prétentions à la sainteté, dans son acceptation des souffrances et de l’abaissement, l’esprit russe est un esprit de cynisme. Il modèle les déclarations des hommes d’État, les théories des révolutionnaires, les vaticinations mystiques des prophètes, au point de faire de la liberté une sorte de débauche, et de donner un aspect d’indécence réelle aux vertus chrétiennes elles-mêmes.
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Les hommes comme moi ne laissent pas de postérité, mais leur âme n’est pas perdue. Il n’y a jamais d’âme tout à fait perdue. Elle travaille dans l’ombre ;… à quoi serviraient sans cela ses souffrances : le martyre, le sacrifice, la conviction, la foi ? Que deviendra mon âme lorsque je mourrai de la mort qui m’attend, bientôt, très tôt, peut-être ? Elle ne périra pas.
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Un navire de croisière qui s'échoue. le commandant qui prend la fuite. Une trentaine de passagers qui perd la vie. Ca c'est passé il y a quelques années, vous vous en souvenez. Pour un marin, déserter le bord c'est le déshonneur suprême. Et pour un romancier, c'est l'occasion de sonder les abysses de l'âme humaine.
« Lord Jim » de Joseph Conrad, un classique à lire chez Folio.
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