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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis soulagée. Soulagée d'être venue à bout de ce roman qui m'a épuisée, lassée et fatiguée. Je ne comprends pas. Plus de 1000 pages pour nous dire quoi, précisément? Pat Conroy nous raconte encore une fois beaucoup. Il va dans tous les sens et perd de vue le fil conducteur de son roman qui est censé nous raconter, à travers les souvenirs de Tom, les douleurs de sa soeur jumelle Savannah. Pourquoi a-t-elle encore une fois tenté le suicide? Pour la soigner, sa psychiatre, Mme Lowenstein, doit connaitre son passé et son jumeau Tom doit le lui révéler mais qui a véritablement compris, au terme de sa lecture, le pourquoi du comment? Pourquoi Savannah a-t-elle autant de difficultés à avaler son passé? Pourquoi, avec ses frères, considère-t-elle sa famille comme la plus folle et la plus dérangée? Honnêtement, je n'ai rien compris. Je n'ai pas compris pourquoi la famille devait être haïe, pourquoi elle était si mal considérée. le mauvais caractère du père peut marquer une vie, bien entendu, mais il ne peut servir d'argument à l'auteur qui ne cesse, à longueur de pages, de faire dire à ses personnages que leur famille leur a fait subir les plus graves traumatismes. Lesquels? L'auteur ne cesse de répéter sans jamais nous expliquer, sans jamais aller au fond du propos. J'attendais. J'espérais. Je voulais une explication mais quenini. Pat Conroy enchaîne les anecdotes, les petites histoires de la famille mais toujours pour raconter le Sud et la vie qu'on y mène. Pour le reste, on peut toujours attendre. Résultat, ce roman manque de cohérence et de structure. Il est terriblement brouillon. Les dialogues sont mal construits. Les personnages, parfois attachants, ne sont jamais véritablement compris et sont quelques fois très loin de la crédibilité. Je ne peux malheureusement expliquer mon dernier propos, il me faudrait sinon révéler un peu de l'histoire qui doit être laissée à la découverte du lecteur. Mais vous l'aurez compris, je n'ai pas véritablement apprécié ma lecture. le roman se lit bien, l'auteur livre parfois de très bonne analyse mais on en reste là. Il n'y a pas suffisamment d'éléments appréciables pour vous conseiller cet énorme pavé qui, pour mériter les éloges, doit justifier sa longueur, insoutenable quand la qualité n'y est pas.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Le titre « le prince des marais » aurait tout aussi bien fait l'affaire . Un marais stagnant où l'écriture s'enlise, où les personnages et l'histoire sont peu originaux.
Le duel pseudo-amoureux entre Tom, le narrateur et la psychiatre de sa soeur, Susan, est interminable et sans intérêt . Les rôles et les répliques sont convenus : le petit gars du Sud contre la belle intellectuelle new-yorkaise juive . Bien-sûr, Ils se découvrent l'un l'autre et cetera …

J'ai d'ailleurs failli arrêter là .

Le retour dans la maison familiale sur une île de la Caroline m'avait laissé espérer une embellie, voire la disparition de Tom . Que nenni, l'auteur y tient. C'est dommage car les autre membres de la famille sont plus intéressants que Tom qui persiste à résister au cyclone, à la pêche en haute mer, à la ségrégation raciale, aux matchs de Football américain et à Maman.

J'avoue que j'ai pris en grippe Tom, le narrateur de l'histoire, le style boursouflé de l'auteur, les digressions psychologiques pesantes et des extraits de poèmes de 4ème B.

J'ai donc lâché l'affaire au chapitre 19 et ai décidé de plaquer là le narrateur et l'auteur.

En conclusion, il faut toujours lire attentivement la quatrième de couverture.
Sic : Pat Conroy une immense conteur digne de William Styron ou de John Irving .
Je ne commenterai que la référence à John Irving . J'avais lu en son temps l'hôtel New Hampshire , suite à des critiques élogieuses comme celles qui accompagnaient ce livre . le livre ne m'avait pas emballé à l'instar de celui-ci.


Je regrette mais je ne suis vraiment pas de l'avis de l'écrasante majorité des lecteurs . Je suis très déçu par cet auteur dont le style et le talent de conteur me semblent très surfaits au vu de ce livre.
La sage du clan Wingo : pour moi ce n'est pas Bingo.

P.S. : J'ai lu une autre critique mitigée sur ce livre où est émise l'hypothèse de la traduction. Je tiens à préciser que, à mon humble avis le pauvre traducteur n'y est pour rien.
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Que j'ai eu du mal à venir au bout des 1070 pages de ce livre ! Je suis pourtant une grande lectrice et je ne suis jamais réticente à la vue d'un pavé de cette ampleur mais ma lecture de ce livre m'a paru interminable !
Loin des critiques élogieuses que j'ai pu lire sur ce livre, ma critique sera plus sévère !

Ce que j'ai aimé :
- les histoires rocambolesques que Tom, le narrateur, nous dévoile sur son enfance
- les liens très forts entre les différents membres de la famille malgré les épreuves difficiles auxquelles ils font face
- l'écriture soutenue de l'auteur

Ce que j'ai moins aimé :
- les dialogues interminaaaaaaables et qui ne mènent à rien ! En particulier ceux entre Tom et Savananah où la discussion tourne en boucle sur des pages et des pages pour n'arriver à aucune débouchée et rebelotte 100 pages plus tard !
- l'ironie quasi-omniprésente dans toutes les paroles énoncées par Tom... Un petit peu n'est pas déplaisant mais là pour le coup j'ai trouvé ça d'une lourdeur absolue
- certaines "anecdotes" sur la vie de Tom qui, à mes yeux, n'apportent ni intérêt pour l'histoire ni même émotions du lecteur... ex : *spoiler* l'entraînement sportif du fils de la psychiatre par Tom
- de même que pour les dialogues, certains éléments de l'histoire sont détaillés sur des dizaines, voire même une centaine de pages mais en n'apportant quasi aucun nouveau élément pour retenir l'intérêt du lecteur (la partie avec Luke dans la dernière partie du livre est juste interminable...)

En résumé : un livre qui aurait été bien meilleur s'il avait été au moins deux fois plus court !
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Je me suis rendue jusqu'au chapitre 14, péniblement...je n'ai pas l'habitude d'abandonner là lecture d'un livre qui m'avait été fortement recommandé. Mais, peut-être ne suis-je pas dans de bonnes dispositions pour ce type de roman. Un chef d'oeuvre, dit-on. Pour moi, non. C'est le premier titre que je lis de cet auteur et je suis déçue.
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Ce roman est vraiment très long et bien plus long qu'il aurait du être pour plaire au lecteur que je suis.
Pat Conroy usait indéfiniment des adjectifs : des qualificatifs, des démonstratifs, des possessifs, des numéraux, des indéfinis, des interrogatifs... et je me demande si il n'en a pas inventé de nouveaux usages pour l'occasion tellement il en abusait. 200 pages au minimum sont superflues en détails inutiles !

Sous cet atour lourdaud il y a une histoire assez pataude et datée inscrite dans les sentiments américains des années 80.
Les nombreuses évocations à la poésie new-yorkaise sont strictement insaisissables en français : la traduction nuit elle ou bien le fond est-il déjà nul en anglais ? Ce ne sont pas des poèmes qu'écrit Savannah Wingo mais des charades mal trouvées.
Pour terminer avec ce qui est difficilement digeste dans ce bottin, ce sont des dialogues brodés sans soucis de réalisme tant la répartie dasn chaque discussion est artificielle et forcée qui que soient les protagonistes, mention particulière pour les enfants s'exprimant comme des académiciens.

Il reste néanmoins une fresque familiale forte, une panoplies de profils bien barrés, une trame sinueuse qui délivre vers la fin du livre après des détours scénaristiques abscons une cohésion réjouissante.

Il me reste à voir à l'écran ce que Barbara Streisand à fait en soap de cette histoire. Elle aura dans tous les cas démontré qu'un film suffit à compacter les 1000 pages du pavé.

Si vous aimez le genre, Karoo de Steve Tesich est une bonne référence au genre de l'américain mature tourmenté par ses émotions familiales et ses échecs face à la vie.
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