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EAN : 9782246831167
198 pages
Grasset (11/05/2022)
3.42/5   33 notes
Résumé :
« Léopoldine se noie le 4 septembre 1843, son père a quarante et un an. Lara se noie le 27 juillet 1997, j’ai trente-six ans. La mort de Léopoldine plonge Hugo dans le silence. Lui qui écrivait sans cesse, lui qui avait déjà plus écrit peut-être qu’aucun autre poète avant lui, pendant trois ans il ne publie plus un poème, plus un vers, rien.

De ces trois années muettes vont naître ses plus grands chefs d’œuvre. Et aussi les plus violents. Conservate... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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On ne présente pas Léopoldine. le prénom est depuis longtemps associé au grand écrivain, que la mort de sa fille anéantit, avant de lui inspirer un souffle romantique sublime.

L'auteur revient sur les circonstances de cette mort tragique, que l'auteur met en parallèle avec le décès de sa propre fille, ce qui lui confère une légitimité dans la genèse d'un chagrin immense et infini. le deuil de deux pères que rien ne peut consoler.

Mais Juliette Drouet est là, illégitime mais présente, insatiable correctrice et muse du romancier volage. le texte n'ignore pas ces faits : Hugo multipliait les conquêtes, au vu et au su de tout son entourage. Son épouse légitime, Adèle, semble ne pas s'en offenser, assez encline elle-même à ne pas suivre à la lettre les termes du contrat. Juliette a un peu plus de mal quand, petite main pour relire les écrits jetés d'un trait sur le papier, Victor s'affiche avec Léonie. Il sera même rival de son propre fils pour les beaux yeux d'Alice Ozy.

Pas de jugement moral dans ce texte : il s'agit surtout de faire le parallèle entre l'immense douleur qui l'accable et malgré tout une nouvelle énergie, après trois ans de marasme, et l'émergence du monumental roman-phare Les Misérables.

La douleur comme inspiration, c'est le thème central de ce récit, qui fait la part belle à un certain nombre de sublimes poèmes, dont le Demain dès l'aube.

Ce récit poétique est aussi un hommage à l'écrivain universellement connu, un portrait qui met en lumière les contradictions inouïes de cet homme, qui multiplie liaisons mais défend les femmes avec toute la conviction dont il est capable.

198 pages Grasset 11 mai 2022
#Léopoldine #NetGalleyFrance

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C est évidemment en premier lieu le titre qui m a influencée dans le choix de de livre, en librairie. Leopoldine, ce prénom rare, renvoie directement et inevitablement à Victor Hugo. Et comme j aime cet auteur, je me suis très vite plongée dans l histoire.

Personne n est sans savoir que Victor Hugo était marié à Adèle, une amie d enfance mais qu il avait également une maîtresse, Juliette. Toutes deux l aimaient d un amour fort et sincère, au point de lui pardonner de devoir se partager bien malgré elles, un homme qui était infidèle, guidé par son amour de la beauté féminine.

Avec Adele, il a eu 4 enfants dont Leopoldine qui était sa préférée. Il a eu un mal fou à la laisser se marier avec son fiancé lorsqu elle a eu 18 ans. d'ailleurs si mes souvenirs sont justes, il a prétexté une douleur au poignet le jour de son mariage pour n avoir pas a signer et devoir le reporter.

Bref, le livre commence avec un focus sur Hugo et Juliette, partis en voyage en Espagne. Sur le chemin du retour, le grand auteur apprend par le journal que sa fille, leopoldine est décédée, noyee, avec son époux.

On suit la douleur de Victor Hugo, son renfermement par la suite vis à vis de Juliette, son absence d écriture durant les 3 années qui suivirent la disparition de cette enfant tellement aimée. On découvre au travers de ce livre à la jolie plume, cette adoration de Juliette vis à vis de Hugo, sa discrétion, son abnégation, son dévouement. Elle lisait ses oeuvres, les recopiait, elle motivait le poète dans son écriture des Misérables. Elle a pardonné ces années de mensonges, lorsqu Hugo est tombé amoureux de Léonie, la femme d un peintre, et qu il a entretenu une liaison avec elle.

L auteur du roman montre le lien ténu et pas si évident entre la perte de leopoldine, et les oeuvres de Victor Hugo. Selon lui, les personnages des misérables ne seraient pas les mêmes, certains poèmes sont directement inspirés de la disparition de sa fille. Il a agrémenté son texte de ceux de Hugo et j ai adoré l initiative. le rendu est agréable.

J ai beaucoup aimé être plongée dans cette époque, comme si j avais pu faire un bond dans le passé et vivre avec ces illustres personnes, que ce soit Hugo pour ses oeuvres et ses combats, mais aussi et surtout Adèle, cette maman de 4 enfants, bafouée et malgré tout restée très bienveillante et conciliante à l égard de son mari; et également Juliette, cette actrice qui restera discrète et toujours présente pour son amant.

Je conseille vivement ce livre !
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Victor Hugo revient d'une escapade amoureuse avec Juliette lorsqu'il apprend par le journal la mort tragique de sa fille préférée Léopoldine, qu'il chérissait tellement qu'il n'avait pas vu d'un très bon oeil son mariage. Tout s'effondre, mais comment pourrait-il en être autrement ?

Le chagrin est tel, qu'il se comporte de manière odieuse avec Juliette dont le seul tort était ne fait, d'être partie en Espagne avec lui. Il s'enferme dans son deuil, et devient incapable d'écrire le moindre vers, tant tout est devenu dérisoire.

"Hugo à ce moment-là n'est plus un écrivain, il n'est qu'un père qui a perdu son enfant, un homme pour qui le monde est vide, sans beauté, sans signification, la vie dérisoire, et l'écriture… Des mots."

L'auteur nous propose un exercice, a priori, étrange : à travers le chagrin de Hugo, il parle de celui qui n'est emparé de lui à la mort de sa fille Lara. Ce qui paraît un peu gênant, au départ, comme si seul un écrivain pouvait comprendre et mettre en mots le chagrin d'un autre homme de lettres. Peu à peu, on comprend que cela lui permet de travailler sur son propre deuil.

Le deuil transforme Hugo, son talent se tarit, il se détourne de Juliette, se rapproche de sa femme Adèle, puis son naturel volage reprend le dessus lorsqu'il rencontre Léonie Briard, avec laquelle il va tromper de manière assez éhontée Adèle et Juliette, passant des bras de Léonie, aux manuscrits que retranscrit fidèlement Juliette.

Il faudra trois ans pour que Victor Hugo recompose un poème, lorsqu'il se rend sur la tombe de Léopoldine, et encore une année de plus pour qu'il écrive, « Demain dès l'aube » que l'on a tous appris en récitation à l'école… On va assister à l'apparition de Hugo le révolutionnaire, le défenseur des pauvres, et à la naissance des « Misérables » (puis des Contemplations), son opposition violente et profonde, sans crainte des risques va l'envoyer en exil comme chacun sait.

J'ai aimé les extraits de poèmes, souvent même des poèmes entiers que l'auteur nous propose, parmi lesquels « Oceano Nox » et bien sûr « Demain dès l'aube ».

J'ai apprécié ce roman, assez court, où l'auteur parle de lui aussi bien que de Hugo, Balzac (son échec à l'Académie, son décès), citant Baudelaire et Rimbaud, comparant Guizot et son « enrichissez-vous » avec les discours d'Emmanuel Macron

J'aime Hugo le poète, et « Les Misérables » entre autres, de même que l'homme politique, par contre, j'ai quelques réticences avec l'homme en lui-même, dont l'action(le comportement avec les femmes par exemple) n'est pas toujours en adéquation avec ses propos.

"Après la mort de sa fille, Hugo le notable, l'ami des riches, devient peu à peu Hugo le révolutionnaires, l'ami des pauvres. Il bombardera les puissants de poèmes si violents qu'encore aujourd'hui, on ose à peine les lire et qu'ils restent peu connus."

Je connaissais bien la mort tragique de Léopoldine, les circonstances de la noyade où son époux a aussi trouvé la mort et l'auteur nous décrit la scène de manière très forte.

C'est le premier livre de Thierry Consigny que je lis et sa plume me plaît bien, sa sensibilité me touche, j'aurais peut-être dû lire « La mort de Lara » avant pour apprécier totalement ; si un jour je le vois…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur.

#Léopoldine #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Le prénom Léopoldine est à jamais associé à la fille chérie de Victor Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier le 4 septembre 1843. Thierry Consigny a vécu une tragédie similaire, en perdant sa fille Lara, morte noyée en 1997. Dans son ouvrage Léopoldine, il prend la plume pour rendre hommage au grand écrivain et illustrer en quoi le drame de Villequier a bouleversé la vie de ce dernier.

Il rappelle les trois années de silence qui le suivent : Victor Hugo n'écrit plus ; son inspiration s'est tarie, temporairement. L'auteur met en lumière la rencontre, en 1845, avec Léonie Biard, qui va redonner à Hugo le goût de vivre (ils deviennent amants, au grand dam de Juliette Drouet, la maîtresse délaissée temporairement) et d'écrire (le poème "A Villequier", qui figure dans Les Contemplations, est ainsi le premier qu'il écrit après trois ans de silence). Il relate les circonstances dans lesquelles il compose le célèbre "Demain, dès l'aube". Dans le compartiment du train qui le conduit au Havre, il fait lire à haute voix par une fillette de douze ans ce qu'il a composé.

"La petite fille reste songeuse, un silence remplit le compartiment. Puis elle demande gentiment :
- C'est triste, c'est la tombe de votre maman, monsieur ?
Hugo est trop ému pour répondre, le père de l'enfant lui demande :
- Vous êtes Monsieur Victor Hugo ?
Hugo ne peut plus contenir sa tristesse, son regard se remplit de larmes, il couvre son visage de ses mains, puis se reprend.
- Je suis désolé. Mademoiselle, tu as lu magnifiquement. Si tu veux, je vais recopier ce poème pour toi ; je serai heureux que tu le gardes" (page 127).

Il montre surtout que sans la mort de Léopoldine, Victor Hugo n'aurait jamais écrit Les Contemplations. Comme tous les êtres chers disparus, Léopoldine reste présente : "Leur disparition du monde visible est atroce ; mais (...) le monde réel ne se réduit à ce monde visible" (page 115).
Ce qu'on sait moins, c'est qu'il n'aurait pas non plus écrit Les Misérables ou La Légende des siècles. En effet, "après la mort de sa fille, Hugo le notable, l'ami des riches, devient peu à peu Hugo le révolutionnaire, l'ami des pauvres" (page 95). Il puisera ainsi dans la mort de Léopoldine la genèse des Misérables, dont il partagera quelques bonnes pages à Juliette Drouet.
Léopoldine, ou la douleur comme source d'inspiration...
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Léopoldine Hugo se noie, avec son mari Charles Vacquerie, en 1843. Elle a à peine dix-neuf ans. Fille aînée de Victor et d'Adèle Hugo, sa mort laisse une blessure béante au coeur de l'écrivain qui était en voyage avec sa maîtresse, Juliette, au moment du drame et qui a appris le décès par les journaux.

Durant trois ans, Victor Hugo ne publiera plus rien. Lui, le romancier, auteur de théâtre et poète prolifique, n'écrira pas une ligne. Mais de ces trois années vont naître des chefs d'oeuvre comme Les Misérables ou ses poèmes saisissants et ô combien célèbres : “Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin” ; “Demain dès l'aube” ou le si touchant “A Villequier”. Sa conscience politique est, elle aussi, affermie et Hugo devient révolutionnaire.

Mais Victor Hugo ne serait pas Victor Hugo sans ses péripéties amoureuses. Alors que sa relation se poursuit avec Juliette Drouet, il rencontre Léonie Biard quelques semaines après la mort de Léopoldine et entretient avec elle une relation amoureuse passionnée. La jeune femme participe sans doute beaucoup à la renaissance du grand homme et à sa remise au travail !

Thierry Consigny explore ici la thématique du deuil et la perte d'un enfant. Lui-même touché par ce drame, il met en parallèle l'immense tristesse et le sentiment d'injustice qui habite le père frappé par la perte et l'incommensurable énergie de l'homme public et de l'écrivain qui l'entraîne à se lancer dans l'oeuvre titanesque des Misérables, à écrire des poèmes remarquables sur son drame, à s'engager en politique et à vivre ses passions amoureuses avec gourmandise.

Cela met en lumière, comme souvent à propos de Victor Hugo, toutes les contradictions de cet homme boulimique de travail et de femmes et pourtant irrémédiablement attaché à sa vie de famille. Pour qui est familier du travail et de la vie de l'illustre écrivain, on n'apprendra pas grand-chose de nouveau. Mais c'est l'angle choisi qui est ici inédit. On peut en effet se demander si ce drame n'était pas arrivé, si l'oeuvre aurait été la même.
Probablement pas. Si les engagements auraient été les mêmes, conduisant Victor Hugo à l'exil à Guernesey. Peut-être que oui.

En filigrane, Thierry Consigny nous fait aussi partager son propre deuil, la mort de Léopoldine devenant une manière moins frontale de dire sa propre douleur face au décès de sa petite Lara. C'est un récit très touchant qui met le doigt sur la relation étroite entre l'intime et l'oeuvre et sur cette espérance qu'à travers la mort, ceux qui nous ont quitté restent un peu présents auprès de nous. Ce qui conduira Victor Hugo à avoir recours aux tables tournantes lors de son séjour à Jersey. Mais ceci est une autre histoire...
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critiques presse (1)
SudOuestPresse
22 juin 2022
En miroir de sa propre histoire, le publicitaire évoque le Hugo poète et révolutionnaire dont l’œuvre et la pensée furent à jamais marquées par la disparition de sa fille et muse.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Pour le meilleur et pour le pire, il va peu à peu mettre sa poésie dans son engagement politique, avec autant de naïveté sur l’immédiat que de vision sur le lointain, autant de sensibilité à la condition humaine, la condition des femmes en particuliers -Hugo, séducteur, est aussi l’un des premiers féministes-, que de conservatisme, autant de virtuosité dans le verbe que de maladresse dans l’action.
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Nous cherchons tous le staccato de la vie. Nous sommes affamés de poésie. Que nous nous rassasions de ce qui la singe , que nous prenions le luxe pour la beauté, les grimaces pour la joie, la violence pour la force, n'y change rien, au contraire. (P.186)
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Pour Hugo, la mort de Léopoldine a rendu tous les faux-semblants, toutes les vanités mondaines dérisoires, et a donné, au contraire, une valeur vitale aux vrais trésors, aux rares génies qui participent du sel de la vie.
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La beauté d'un poème n'est que celle de la réalité, visible ou invisible, qu'il met en mots. (P.130)
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Ils marchent en silence, le silence de ceux qui, du regard, se sont déjà tout dit. Ils s'aiment, ils le savent, sans besoin de déclaration, et ils veillent à ne pas abîmer par des mots la magie du moment. Ils marchent d'abord sans se toucher, se regardant de temps à autre à la dérobée.
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Videos de Thierry Consigny (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Consigny
Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023
En présence de Charlotte Casiraghi, présidente, Robert Maggiori, président du Jury Raphael Zagury-Orly, membre fondateur, et des membres du Jury des Rencontres Philosophiques de Monaco
Et Isabelle Bonnal, Commissaire Général chargé de la direction de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, et des professeurs de philosophie de la Principauté
La Soirée est présentée par Thierry Consigny
La conférence annuelle « Qu'est-ce que la philosophie? », sera donnée par Manon Garcia, philosophe et auteure de l'ouvrage lauréat du Prix des Rencontres Philosophiques de Monaco 2022, La conversation des sexes. Philosophie du consentement. (Flammarion, 2021)
Le Prix 2023 est remis à un ouvrage philosophique publié en langue française et paru dans l'année civile précédent son attribution. Il est attribué par un Jury composé de personnalités reconnues.
La Mention Honorifique 2023 est remise à une collection ou une maison d'édition.
Le Prix Lycéen 2023 est attribué à deux lycéens suite à un concours écrit dans la bibliothèque de leur établissement scolaire.
Les membres du Jury 2023 :
Présidente d'honneur : Charlotte Casiraghi
Président du Jury : Robert Maggiori
Membre du comité : Raphael Zagury-Orly
Isabelle Alfandary – Professeure à l'université Sorbonne Nouvelle (Paris)
Paul Audi – Professeur de philosophie, membre de l'équipe de recherches PHILéPOL à l'université Paris-Descartes
Étienne Bimbenet – Professeur de philosophie contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne
Catherine Chalier – Professeur émérite de philosophie à l'université Paris-Nanterre
Marc Crépon – Directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (Paris)
Sandra Laugier – Professeure de philosophie à l'université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, membre de l'Institut universitaire de France
Claire Marin – Professeure de philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles (Paris), membre associé de l'École normale supérieure
Géraldine Muhlmann – Professeure de science politique à l'université Paris 2 Panthéon-Assas
Judith Revel – Professeure de philosophie à l'université Paris Nanterre, Directrice du laboratoire Sophiapol
Camille Riquier – Professeur et doyen de la faculté de philosophie à l'Institut Catholique de Paris
Patrick Savidan – Professeur de philosophie politique à l'université Paris-Est (Créteil) et président de l'Observatoire des inégalités
+ Lire la suite
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