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Critique de bdelhausse


Quelques pages d'introduction par Jean-Luc Vernal (Jugurtha) posent le cadre de ce one-shot (qui a quand même connu une suite... non, non, ne cherchez pas de cohérence). Dieu créa le monde en six jours: le septième, il se reposa. Et il fallut au Diable huit jours pour le détruire, ou le faire détruire par l'homme, si influençable. Donc Convard, au dessin et au scénario, va nous livrer 8 récits de l'influence du diable, sur fond de fin du monde, ou quasi.

On passe d'abord en revue la chute de Sodome et Gomorrhe, d'Ys, de l'Atlantide... Convard mélange SF et mythes et légendes. La mayonnaise est dure à prendre, mais en quelque récits le lecteur finit par percevoir où Convard veut en venir: l'action des hommes est celle du diable, bien souvent.

Puis sans explication, Convard abandonne la SF pour de "simples" récits de légendes, où l'homme passe un pacte avec le diable. Du déjà-vu.

Convard revient à la huitième histoire à un récit de SF post-apocalyptique où un voyageur (le dernier homme sur terre) croise des chats bipèdes dotés de la parole et de monstrueux quadrupèdes qui sont en fait... les descendants dégénérés des humains. Tout à fait réchauffé. Indigeste, car convenu et lourdingue dans le découpage.

J'aurais pu adhérer à la SF (tout en se remettant dans contexte des années 80 et en admettant l'idée de fonds de tiroir développée avec brio par Vernal dans la préface), cela aurait fait une BD honnête, à défaut d'être originale, mais ici Convard mélange beaucoup trop de choses et le lecteur s'y perd. Et dans les légendes du diable qui se promène... Servais, Hausman ou Comès font cela bien mieux que Convard qui n'a pas l'épaisseur pour cela.
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