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Critique de Fandol


Le problème est évident. Lire le tome 1, c'est obligatoirement se laisser appâter pour enchaîner avec le suivant… à une condition, que l'histoire soit suffisamment captivante pour susciter l'envie d'en savoir plus…

Avec Michel Ange, le Banquet des Damnés, c'est réussi ! Je remercie les Éditions Glénat et BD Gest' pour avoir su si brillamment me mettre l'eau à la bouche. D'abord, l'album est superbe et la couverture annonce : « Après Vinci, une nouvelle enquête du prévôt Vittore ». Comme je n'ai pas lu Vinci, il faudra combler cette lacune.
En attendant, dès la première planche, le dessin est beau avec cette forteresse de Machéronte qui se dresse sur la côte orientale de la mer Morte. Bizarre… On annonce Michel Ange et voilà que nous sommes en 34 après la naissance d'un certain Jésus.
Comme pour donner le ton à la BD, c'est sanglant dès la première page avec la décapitation de Jean le Baptiste dont le sort fut, paraît-il, scellé à la demande de Salomé qui a dansé, nue et ravissante, devant Hérode et Hérodiade, sa mère. Toutefois, un gros plan sur une bague portée par Hérode ne doit pas être oublié.
Passée cette introduction, les dessins Thibaud de Rochebrune se poursuivent, magnifiques et nous emmènent d'un seul coup à Rome, en 1508, où Michelangelo Buonarroti ne semble pas ravi de se voir confié « la réalisation des fresques du plafond de la chapelle de Sixte » par le pape Jules II qui a lancé la reconstruction de la basilique Saint Pierre.
Éric Adam a bien construit son scénario en adaptant le roman de Didier Convard : Michelangelo et le banquet des damnés (Fayard), paru en 2012. Encore une lecture à faire !
Maintenant, il nous plante au coeur du drame, à Milan, avec le fameux prévôt et ces têtes qui sont coupées. On parle d'une communauté énigmatique : Les Filles de Justice. Une inscription revient : Venit Sol Justitiae (la justice est passée). Allusion est faite à Saint Augustin et, enfin, revoici Michel Ange, venu de Rome, appelé par un mystérieux personnage…
Les textes des bulles de cette sombre et sanglante histoire sont, pour moi, d'une taille de caractères trop petite qui handicape la lecture, lecture très importante, on s'en doute. C'est bien dessiné avec des couleurs soignées, réalisées par Delf.

En attendant le tome 2, le prévôt Vittore, très affaibli, donne son avis sur des événements touchant au comble de l'horreur : « Une affaire qui me semble être d'ordre religieux et spirituel… »
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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