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EAN : 9782746743076
230 pages
Autrement (03/02/2016)
3.88/5   150 notes
Résumé :
Katie et Shaw se connaissent depuis vingt-quatre heures à peine. Pourtant, entre eux, c’est déjà "à la vie, à la mort", au sens propre du terme. Coincés dans une petite Honda lancée à toute berzingue sur la piste d’Obiri - six cents kilomètres de fournaise et de poussière au coeur de l'Outback australien -, ils sont poursuivis par une monstrueuse créature prête à tout pour les éliminer. Doivent-ils rebrousser chemin et affronter leur assaillant ? Ou continuer leur c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 150 notes
Un soleil de décembre qui embrase le ciel. Une chaleur étouffante et écrasante, presque mortelle. Des plaines de petits buissons à perte de vue... À bord de sa Honda, John Shaw fait la route de Sydney à Adélaïde, où il doit passer un entretien d'embauche. Peu pressé et s'intéressant à la végétation du désert, il compte parcourir notamment ces vastes plaines désertiques. Sur la route pourtant très peu fréquentée, il double un Land Cruiser, conduit par une belle jeune femme. Une femme qu'il rencontre de nouveau dans le pub où il fait une halte. Reporter-photographe, Katie sillonne l'outback pour écrire des articles et compte emprunter la piste d'Obiri, qui relie cette dernière à Yogabilla. Une piste dangereuse où la chaleur, les sables mouvants ou encore les soaks rendent cette traversée périlleuse d'autant qu'on ne risque pas de croiser âme qui vive au cours des 600 kms de fournaise et de poussière. Intrigué par cette jolie femme et peu pressé d'atteindre Adélaïde, John Shaw décide d'emprunter sa voie. Mais, en plein désert, il la voit soudain surgir des broussailles, terrorisée, et se précipiter dans sa voiture, hurlant qu'un homme la poursuit et veut la tuer...

C'est à une course-poursuite haletante et extrêmement tendue, dans le désert aride et torride australien, que nous invite Kenneth Cook. Katie et Shaw, rencontrés par hasard dans un pub, vont devoir filer à toute berzingue au coeur de l'outback s'ils ne veulent pas se faire tuer par l'Homme. Mais comment le semer et le fuir à bord d'une simple Honda, sous un soleil de plomb, sachant que le poste de police le plus proche est à des centaines de kilomètres ? Et que leur veut cet Homme ? À toute berzingue est un véritable petit roman d'action qui tient en haleine de la première à la dernière page. Une course-poursuite en plein désert, rien de transcendant écrit ainsi, si ce n'était cette tension palpable, cette atmosphère suffocante, cette ambiance oppressante et angoissante, cette cadence effrénée et la plume de Kenneth Cook. Une chasse à l'homme diabolique et sauvage dont on ressort poussiéreux...
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Je n'ai pas transpiré, pas frémi, pas été terrifiée, pas haleté, pas été épuisée, pas été effrayée.
Je me suis juste sentie délivrée quand, au lieu des 209 pages prévues, mon calvaire s'est terminé beaucoup plus tôt.
Calvaire de lecture, tellement le road trip dans l'outback australien, ( je sais, ça fait beaucoup d'anglicisme ) dont Kenneth Cook nous a offert des récits drôles (la vengeance du wombat, et autres.) est, en réalité, un récit qui se mord la queue.
Oui, j'assume l'image.
Un jeune homme rencontre une jeune fille, dans un bar, la chaleur est mortelle, elle lui plait avec son short jaune, comme un soleil qui tape là où vous savez : il la suit, mine de rien, et elle déboule dans sa pauvre voiture : vite, fuyons !
C'est elle qui le dit.

Il suit la directive, fuyons, et finalement tout le roman consistera en cette fuite, contre un ennemi pas nommé, pas vraiment vu, dont bien entendu, nous lecteurs, nous ne pouvons pas avoir peur, et pourtant, on aime ça, avoir peur en lisant.
Seulement en lisant, hein !
Raté, même pas peur.
Emportée par mon non-plaisir de lecture, je note au passage la bêtise de cette Katie, qui stresse à toute berzingue notre héros pour qu'il conduise plus vite, mais qui se trompe de route et donc retombe dans les pattes de l'ennemi, qui égare le couteau censé les défendre, qui, qui, bref, inutile de vous faire trépider avec un récit simplement répétitif.
Préface un peu égarée par son enthousiasme de Douglas Kennedy.
Alors, gagnez du temps : lisez la préface. C'est suffisant.
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Envie d'un petit road-movie australien ?
C'est parti, attachez vos ceintures.
On voyage avec Katie et Shaw qui suivent la même route et qui se sont rencontrés dans un pub au cours d'une halte. Ils ont sympathisé.
Katie, une jolie australienne d'une vingtaine d'années, venant d'un milieu aisé, vêtue d'un petit short, pas froid aux yeux : la meuf s'apprête à affronter 600 bornes de piste défoncée dans l'outback, la piste d'Oribi, mais elle est bien équipée la Katie : Land Cruiser 4 X 4 flambant neuf (seul gros joujou capable de relever ce défi), bourré de bidons d'essence et de litres d'eau.
Shaw, un jeune australien en balade se promène lui dans une petite Honda, il ne compte pas aller bien loin dans l'outback et vu son véhicule, impossible d'emprunter le même chemin que Katie sauf sur les premiers kilomètres où la piste est encore praticable.
« PISTE D'ORIBI. DANGER. D'ICI À ORIBI, LA CHALEUR, LES SABLES MOUVANTS, SOAKS ET AUTRES DANGERS RENDENT LA TRAVERSÉE EXTRÊMEMENT PÉRILLEUSE. EN CAS DE PANNE, N'ABANDONNEZ JAMAIS VOTRE VOITURE. AVANT DE PARTIR, SIGNALEZ-VOUS AU POSTE DE POLICE DE YOGABILLA. NI EAU POTABLE NI ESSENCE AVANT 600 KILOMÈTRES. »
Mais les hommes… Enfin bref, Shaw se retrouve sur cette piste… et qui c'est qui surgit devant sa Honda, terrifiée et décoiffée ? Une Katie qui vient d'échapper à un viol et qui s'est défendue avec courage contre une sorte de géant d'une force herculéenne, mais l'est pas content l'homme du bush, y voulait une fi-fille, lui, pas content du tout… Alors, il emprunte le 4 X 4 de Katie…
Fonce Shaw ! Fonce ! À toute blinde !
Le jeune couple va être poursuivi par cette créature monstrueuse : homme ? bête ? dont seule l'odeur est véritablement décrite (un mélange de pourriture et de mort), lancée dans une traque sans merci sur une piste défoncée. Course poursuite démente dans laquelle il ne peut y avoir qu'un seul gagnant vivant.
À fond la caisse Shaw ! Pied au plancher !
Il n'y a aucun répit dans cette histoire d'ailleurs, il n'y a aucun chapitre.
Vous vouliez faire une pause pipi ? Pas question, fallait prendre vos précautions avant !
Dans sa superbe préface, Douglas Kennedy fait le parallèle entre ce roman et le premier film de Spielberg "Duel", où un chauffeur de camion poursuit un automobiliste pour le tuer, sans mobile apparent. Ça aurait pu être un Piège Nuptial, ce sera un piège mécanique…
Allez, roulez petits bolides…
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.
Vous voulez le lire ? pourquoi pas .
C'est court , intense , diabolique , envoûtant .

C'est l'histoire d'une balade dans la fournaise du bush australien qui se transforme rapidement en cauchemar : un psychopathe s'est lancé dans une chasse à l'homme .
Sorti de nulle part , il a l'allure d'un primitif ...
Et , Katie et Shaw sont devenus le gibier .
C'est aussi la confrontation : à la frontière de la civilisation voilà que surgit un monde immuable depuis la nuit des temps . Terrifiant bien sûr !

Alors ,dès le début , c'est la course poursuite qui démarre . Instinct de survie faisant , des deux héros on ne saura pas grand chose .
Les dialogues sont réduits à l'essentiel , l'action prime et obéit à la fulgurance de la pensée du moment .

On entrevoit les paysages , on s'imprègne grandement de l'atmosphère suffocante , on oublie de respirer ,...
Tout le récit est une suite infernale de rebondissements plus invraisemblables les uns que les autres .
Super promo sur l'adrénaline , cent doses pour le prix d'une !

Voilà , parfait pour s'offrir un moment de frayeur .
Se lit à toute berzingue mais j'ai regretté le manque d'épaisseur . J'aurais souhaité mieux connaître les différents protagonistes .

Mon ressenti pour ce roman se rapproche de celui que j'ai eu pour le film " Desierto " , une autre course poursuite dans le désert de Sonora , le prédateur est différent mais il n'y a que ça : la course effrénée .
"Duel " reste pour moi inégalable dans le genre .
Je compare lire et voir mais , de ce récit , justement , me sont surtout restées des images de dérapages contrôlés .

Bien vendu par Douglas Kennedy qui par sa préface en fait une juste analyse .

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Prenez un zeste de Duel de Spielberg, un soupçon de fiche brico, la 53, spéciale maniement rageur de la hache, élisez deux joyeux drilles appelés à ne pas le rester très longtemps, enfournez le tout thermostat 9. Ding ! Plus qu'à déguster À Toute Berzingue.

Il est dit que lorsque vous vous baladez au coeur de l'outback Australien, il ne faut jamais, ô grand jamais, abandonner sa voiture sous peine de mort certaine dans les deux heures.

Comment faire d'un pitch ultra simple un bonheur de lecture sans nom.
Avoir le talent de feu Cook, assurément.

Court roman, plaisir maximal.
D'une rare intensité, cette nouvelle chasse du comte Zaroff délocalisée apparaît comme le contraire de l'encéphalogramme plat.
Une montée en tension progressive, assurée par les coups de boutoir persévérants de notre tueur patenté mystère, couplée à un salopiot de cagnard qui fait rien que vous brûler, version steak à point...à point, nos deux touristes en vadrouille dans leur véhicule de fortune totalement inadéquat vont devoir développer des trésors d'ingéniosité pour échapper à cette entité maléfique mais persévérante, il faut au moins lui reconnaître ça, sortie des âges sans nom.

À Toute Berzingue est un récit haletant publié post mortem par Kelly, la fille de Kenneth, comme quoi il n'est jamais trop tard pour se prendre un pain pleine face.
Sans gluten, le pain, ce serait dommage de se priver.

D'après Kenneth Cook, en 1982, plus de 300 personnes étaient portées disparues en Australie chaque année et n'étaient jamais retrouvées.
Précision de l'éditeur, en 2015, ce nombre s'élèverait désormais à 1600 !
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critiques presse (1)
LeFigaro
04 février 2016
Le désert australien en toile de fond d'un thriller entre «Duel» et «Mad Max» signé du défunt Kenneth Cook.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
À l’ouest, le lac plat du désert se fractura un océan de sable. De longues et hautes vagues, dont les crêtes scintillaient au clair de lune, s’étiraient à l’infini, en lignes parallèles. Toujours en mouvement mais ne se brisant jamais, elles progressaient imperceptiblement dans le lac des plaines.
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Allait-il mourir, mourir dans la carapace encore à moitié fraîche d’une voiture, au milieu de cette nature aride et ingrate, dévastée par la chaleur, sous l’impact d’une arme de métal massive, en mouvement, propulsée par un fou furieux ? Shaw ne ressentait ni peur ni colère, il éprouvait un simple agacement à la futilité de la situation, mais un agacement d’une intensité quasi intolérable.
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Ils restaient allongés, deux silhouettes minuscules sur l'immensité d'un rocher, encore diminuées par l'immensité du désert qui s'étendait à leurs pieds sur des millions de kilomètres carrés.
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Quiconque l'a eu entre les mains se souvient forcément du tout premier roman de Douglas Kennedy : « Cul de sac », réédité plusieurs années après une fois que l'auteur est devenu célèbre tant cette course contre la montre dans le bush australien était haletante et glaciale, malgré la chaleur insoutentable du climat austral. ON y suivait un touriste américain qui, traversant l’Australie en voiture, se retrouvait marié contre son gré et prisonnier d’une communauté de cinglés vivant dans un coin pourri et ignoré de tous nommé Wollanup qui tentait en vain de sortir de cet enfer proche de l'apocalypse.

En lisant "A toute berzingue » , court roman du romancier australien décédé depuis plusieurs années Kenneth Cook ( auteur d'un chef d'oeuvre « cinq matins de trop »), on y pense d'autant plus que Douglas Kennedy s'est chargé d'écrire la préface et explique à quel point ce roman méconnu chez nous l'a influé sur son premier roman et tout son travail d'écrivains.

Les points communs entre les deux livres sont évidents : même décor, même tension, même traque infernale menée tambour battant., meme faune hostile

On est heureux que ce roman terrifiant et haletant ait été été exhumé par la fille de Cook après sa mort.

Rallye infernal et chasse à l'homme à travers l'outback.le bush australien , ses aborigènes et son outback. apparait sous le plume de Cook comme plus effrayant et opressant que jamais pour un polar choc qui ne laisse aucun répit au lecteur qui transpire avec ses pauvres héros
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Nous étions en mars. La température extérieure atteignait les quarante-six degrés. Le sable était tellement blanc, tellement décoloré par la furie du soleil, que même mes lunettes de soleil très sombres ne me protégeaient pas de l'éblouissement.
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Videos de Kenneth Cook (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kenneth Cook
Dans cet épisode, nous vous présentons des livres qui nous ont fait rire. Huit propositions de lectures pour différents âges : de l'humour, fin ou gras, des jeux de mots, de l'absurde, du comique de situation, de la satire sociales... Des livres que nous avons beaucoup aimés, auxquels nous repensons avec le sourire et que nous adorons mettre entre les mains des lecteurs. Une liste à garder précieusement, concoctée par nos libraires Laure, Rozenn, Nolwenn, Jérémy, Nicolas et Adeline !
Voici les livres cités dans cet épisode :
Un ours, un vrai, de Stéphane Servant et Laëtitia le Saux (éd. Didier Jeunesse) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128786-un-ours-un-vrai-stephane-servant-didier-jeunesse ;
Horace. Tome 1, Cheval de l'Ouest, de Poirier (éd. Revival) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23359947-horace-tome-1-poirier--revival ;
Les Culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun (éd. Gallimard/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22745328-les-culs-reptiles-mahamat-saleh-haroun-folio ;
Admirable, de Sophie Fontanel (éd. Seghers) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540820-admirable-l-histoire-de-la-derniere-femme-ride--sophie-fontanel-seghers ;
Chroniques du Château faible, de Jean-Christophe Mazurie (éd. Fluide Glacial) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23032241-1-chroniques-du-chateau-faible-tome-01-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial ;
Stella et l'Amérique, de Joseph Incardona (éd. Finitude) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23109474-stella-et-l-amerique-joseph-incardona-finitude ;
Le Rire des autres, d'Emma Tholozan (éd. Denoël) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23030426-le-rire-des-autres-emma-tholozan-denoel ;
Roman fleuve, de Philibert Humm (éd. des Équateurs/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23286751-roman-fleuve-philibert-humm-folio.
Et quelques autres titres qui auraient pu faire partie de cette sélection de livres drôles :
Le Discours, de Fabrice Caro (éd. Gallimard/Folio) ;
Miracle à la tombe aux Aspics, d'Ante Tomi (éd. Libretto) ;
N'essayez jamais d'aider un kangourou !, de Kenneth Cook (éd. Autrement) ;
Je dénonce l'humanité, de Frigyes Karinthy (éd. Viviane Hamy) ;
Le Chien de madame Halberstadt, de Stéphane Carlier (éd. le Tripode) ;
Roulio fauche le poil, de Julia (éd. le Tripode) ;
La Vie est une corvée, de Salomé Lahoche (éd. Superexemplaire) ;
Idées noires, de Franquin (éd. Fluide Glacial) ;
#Les Mémés, de Sylvain Frécon (éd. Fluide Glacial).
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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