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EAN : 9782226241481
555 pages
Albin Michel (06/06/2012)
3.54/5   54 notes
Résumé :
Pia Grazdani est étudiante en médecine à l'université Columbia de New York.
Elle participe aux recherches menées par l'équipe du Dr Tobias Rothman, dont les travaux sur les cellules souches et l'organogenèse sont sur le point de révolutionner la médecine régénérative. Lorsque le professeur et son associé sont victimes d'une mystérieuse infection bactérienne, Pia ne croit pas à un accident.
Inconsciente du danger, elle se lance dans une enquête qui va ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Pia Grazdini est une étudiante en médecine qui a eu une vie compliquée : orpheline très jeune, elle a connu les sévices des instituts publics, la maltraitance et le viol, avant de trouver un semblant de paix en intégrant un monastère. Plutôt asociale mais très belle, elle se laisse convaincre par le Dr Rothman, directeur de recherche d'un laboratoire qui vise à mieux connaitre les mécanismes des organismes infectieux (la salmonelle, dont la souche très virulente développée dans l'espace par la NASA à sa demande) et les greffes d'organes, de devenir chercheuse à son tour.
Ailleurs, deux hommes d'affaires peu recommandables, ayant juste eu le temps de sauver leur peau et quelques millions de dollars de la crise des subprimes, mettent au point une nouvelle façon de gagner de l'argent : le rachat d'assurances vies de patients atteints de maladies incurables, notamment les diabétiques.
Bien sur, si les recherches du Dr Rothman aboutissaient, leur business s'effondrerait. Mais c'est la vie de Pia qui s'effondre quand le Dr Rothman et son assistant sont retrouvés morts, probablement infectés par ces salmonelles pour lesquelles le grand professeur avait obtenu un prix Nobel. Mais Pia n'est pas de cet avis : elle est persuadée que le Dr Rothman a été assassiné par du Polonium 210 !

Assurance-vie est un page turner très convenu. L'auteur ne nous épargne ni le fonctionnement des assurances-vie, ni la recherche génétique façon démagogue, et encore moins les grands clichés : le syndrome d'Aspergin très à la mode, la psychologie de comptoir, la jeune fille belle, asociale et ex-maltraitée, le jeune amoureux transi. le développement de l'histoire est très plan plan, et les retournements de situation rocambolesques (et c'est peu de le dire). Quant à l'écriture, le style de Cook est direct et descriptif et n'apporte pas grand-chose au rendu final.
C'était ma première incursion dans le monde livresque de cet auteur, et certainement la dernière.
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J'avais souvent entendu parler de Robin Cook, le pape du thriller médical... Je me suis finalement lancé sur un pavé de 700 pages. Et je ne suis pas déçu... c'est aussi plat que je m'y attendais.

De quoi s'agit-il? D'une confrontation entre le milieu des affaires et la recherche génétique de pointe. D'un côté de gentils médecins qui veulent faire progresser la recherche pour "faire pousser" des organes à partir des cellules souches et sauver les gens. de l'autre côté de cyniques traders qui rachètent les assurances-vie de pauvres petits vieux afin de se remplir les poches. Au milieu, Pia, une jeune interne d'origine albanaise, dont le passé rempli de brutalités, de trahisons et d'abandon a puissamment marqué son caractère.

Lorsque les méchants traders veulent sauver leur entreprise en faisant assassiner les gentils médecins, Pia se sent investie d'une mission: trouver le coupable. Et, comble d'ironie (ah ah ah), la mafia albanaise est dans le coup... Pia-mafia, mafia-Pia... albanaise... la coïncidence est trop forte pour que nous n'assistions pas à un final familial. Je n'en dis pas davantage.

Le roman démarre sur un court chapitre punch (ou presque) introductif, puis on s'endort dans les logorrhées médicales pendant 200 pages. On se réveille un tout petit peu, puis on somnole pendant 300 pages de plus. Les 100 dernières pages sont plus rythmées et intéressantes, mais franchement cela ne sauve rien.

J'ai lu Robin Cook, et je vais de ce pas laisser le mot cook pour les livres de cuisine.
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Ce roman se passe évidemment dans l'univers médical, mais le début du roman est dans le désordre, il faut bien faire attention aux dates en début de chapitre pour ne pas se mélanger les pinceaux (même si c'est compréhensible dans le désordre aussi).
Cette fois-ci Robin Cook s'intéresse aux étudiants en médecine, aux assurance vie, à Wall Street, aux cellules souches pluripotentes induites (encore) et à la mafia albanaise. Il a mélangé le tout pour nous offrir ce roman tout à fait correct.
Ce que je pourrai reprocher à l'auteur, c'est cette nécessité dans chaque livre de nous refaire des paragraphes entiers pour expliquer les principes scientifiques dont il parle. Je comprends l'intention, mais à chaque roman cela revient et ça alourdit la narration (même si c'est très intéressant). Il a créé des personnages complexes et intéressant, mais je crois qu'il aurait gagné à plus nous en parler, à développer son propos à leur sujet.
L'intrigue est intéressante, mais assez classique. le sujet n'est ni vraiment la recherche mais plutôt l'appât du gain de certains. du coup la première moitié du livre, qui certes permet de mieux cerner les personnages de Pia et du Dr Rothman, ne fait pas avancer l'intrigue et ne sert qu'à mettre en place. Même si c'est bien écrit, c'est un petit peu long pour une mise en place, heureusement que les passages hospitalier sont entrecoupés de quelques allusions à nos golden boys.
La fin quant à elle est assez surprenante, et colle bien à Pia, mais j'avoue que je suis surprise. Je trouve ça plutôt abrupte.
Pia est une enfant de l'assistance publique qui en a bavé dans son enfance et en a déduit qu'elle prendrait des coups à chaque fois, elle a également perdu sa capacité à se lier aux autres, au grand dam de son amant occasionnel - et prétendant - George Wilson. Brillante étudiante, elle devient l'interne et la doctorante du célèbre chercheur, le Dr Rothman. Malgré sa réputation exécrable, ils arrivent à cohabiter et se lient professionnellement. Mais un jour, alors que le Dr Rothman fait des avancées spectaculaires dans le domaine de la médecine régénérative, il meurt avec son assistant par contamination biologique avec son bras droit. Pia se refuse à croire à un accident et va marcher sur les pieds de tout le monde pour comprendre le fin mot de l'histoire, quitte à devoir donner de sa personne.
Honnêtement, le sujet était intéressant, mais Pia n'est qu'une interne pas une enquêtrice, par conséquent son enquête va surtout consister à embêter tout le monde jusqu'à ce qu'on charge la mafia albanaise de la faire taire. Pour la première fois de sa vie, son passé lui viendra en aide.
En bref je dirai de bonnes idées, mais un traitement global correct sans plus. Un roman distrayant mais qui ne se démarque pas plus que ça des autres en rayon.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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J'étais heureuse d'avoir emprunté le livre d'Assurance vie, de Robin Cook. Quelle déception après 102 pages j'ai tout simplement arrêté. Après réflexion, quelques jours plus tard j'ai repris la lecture mais……toujours pareil je n'arrive pas à rentrer dans ce livre. Ce n'est que mon avis, car j'ai lu que d'autres personnes l'ont aimé.
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Il y a quelques années j'ai lu plusieurs romans de Robin Cook, ancien médecin qui mêle vulgarisation médicale et science-fiction. Un de ses buts est d'alerter l'opinion publique sur les dangers que le progrès scientifique représente pour l'homme.
En général les explications touffues sur la partie médicale peuvent être rébarbatives mais je les trouve intéressantes. C'est sûr qu'il ne faut pas être trop hypocondriaque !
Ici il parle aussi du système financier et dénonce les dérives qui permettent d'en profiter pour s'enrichir sur le dos des malades et de leurs familles.
Avec le temps Robin Cook (né en 1940) devient de plus en plus pessimiste et ses livres plus sombres.
Je pense qu'il sera certainement inspiré par l'épidémie de Covid-19 et la façon dont les occidentaux et en particulier les Américains l'ont gérée. Il a déjà traité le sujet à sa manière dans "pandémie"...
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Rothman remonta les lunettes sur son front lorsqu'il s'immobilisa devant le groupe. Il demanda à Yamamoto : Vous leur avez fait un petit topo d'introduction ?
Oui.
Rothman prit une profonde inspiration. Il savait qu'au cours des mois , peut-être même des années à venir , il devrait présenter son travail à certain nombre d'investisseurs du secteur des biotechnologie : un exercice très difficile , pour lui , qui ne lui faisait vraiment pas plaisir. ( P 81 )
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Le gouvernement avait autorisé les prêteurs à travailler avec les subprimes pour faciliter l'accès à la propriété. Tout le monde devrait avoir un chez-soi, n'est-ce pas? Et dans cette affaire, personne n'a mis quelqu'un en joue avec une arme... Ils étaient banquiers; ils faisaient de l'argent; il n'y avait rien de plus à dire.
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Pour Trotter, l’Internet était à la fois une merveilleuse source d’informations et l’outil idéal pour ne jamais s’ennuyer. On y trouvait tout ce sur quoi on pouvait vouloir chercher des renseignements – et des tas de choses qu’on ignorait avoir envie de savoir. D’accord, Internet ne pouvait pas grand-chose pour trouver la fontaine de Jouvence ou prouver l’existence de Dieu, mais, ces détails mis à part, il était tout simplement merveilleux.
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La plupart des gens de Columbia sont au courant que le premier domaine de recherche de Rothman, celui qui l’a rendu célèbre avant qu’il ne s’attaque à la médecine régénérative, ce sont les salmonelles. Il s’agit de bactéries qui sont les premières causes d’intoxications alimentaires à travers le monde, de manière générale, et de fièvre typhoïde en particulier.
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Mon expérience en tant qu’enfant de l’aide sociale est loin d’avoir été si négative. Comme mes parents étaient juifs, j’ai été placé dans une institution correcte dès le départ. Ce n’était pas facile, j’ai manqué d’affection et de beaucoup d’autres choses dont un enfant a besoin, mais je n’ai pas souffert comme vous. En outre, j’avais déjà onze ans, alors que vous n’en aviez que six. Et puis, je passais mes vacances avec une tante qui n’était pas la plus chaleureuse des femmes, mais qui au moins appartenait à ma propre famille.
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